Pauline Julien (1928-1998)

L’échec de la souveraineté comme un déchirement intime

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Tribune libre

Parmi les 60 femmes « entêtées » dont l’auteur Gilles Proulx nous dresse le portait dans son livre intitulé « Ces audacieuses qui ont façonné le Québec », paru aux éditions du Journal en 2020, Pauline Julien (pages 96-99), notre « passionaria » nationale, nous est présentée comme une indépendantiste qui a vécu « l’échec de la souveraineté comme un déchirement intime ».


D’entrée de jeu, l’auteur fait ressortir toute la fougue de l’interprète lorsque, « en 1969, lors du Sommet de la francophonie qui se tient à Niamey, au Niger, [elle] perd patience pendant un discours lénifiant du ministre trudeauiste Gérard Pelletier qui parle du français au Canada sans jamais daigner mentionner le Québec, devant les journalistes, elle s’écrie : ‘Vive le Québec libre!’ ».


Son engagement politique sera chamboulant. D’abord, elle sera emprisonnée pendant huit jours lors de la crise d’octobre de 1970 , sans mandat, en vertu de la Loi sur les mesures de guerre. Ensuite, malgré les quatre élections successives de son conjoint, Gérald Godin, elle sera confrontée durement et profondément aux défaites référendaires de 1980 et de 1995.


Même si « L’âme à la tendresse » demeure sa chanson la plus connue, « Mommy » est sans contredit sa chanson la plus engagée politiquement.




« L’âme à la tendresse »

https://www.bing.com/videos/search?q=pauline+julien+l%27ame+a+la+tendresse&view=detail&mid=AEBD18DB7BB3D5AB7192AEBD18DB7BB3D5AB7192&FORM=VIRE


« Mommy », une chanson qui évoque un futur où le français est disparu du Québec

https://www.bing.com/videos/searchq=pauline+julien+mommy+paroles+et+musique+video&&view=detail&mid=49BAC47AF59F9D8D13EB49BAC47AF59F9D8D13EB&&FORM=VDRVSR



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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