Transfuge au sein de la CAQ

Partir avec le beurre et l’argent du beurre

Une blague de fort mauvais goût

Tribune libre

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le député caquiste Éric Lefevre ne manque pas de culot. En effet, après avoir démissionné de son poste de député de la CAQ, Éric Lefebvre a choisi de demeurer à l’Assemblée nationale à titre d’indépendant. Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement aura beau invoquer qu’i continuera d’être attentif aux doléances de ses électeurs, il devra se contenter d’être un député d’arrière-banc avec toutes les conséquences que cette situation provoque, notamment un nombre restreint d’interventions en Chambre.

Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement aura beau invoquer qu’i continuera d’être attentif aux doléances de ses électeurs, il devra se contenter d’être un député d’arrière-banc avec toutes les conséquences que cette situation provoque, notamment un nombre restreint d’interventions en Chambre.

Toutefois, là où le bât blesse effrontément réside dans le fait qu’il sera candidat pour le PCC lors des prochaines élections fédérales, et qu’à ce titre, il n’y a aucun doute dans mon esprit qu’il sera rémunéré par le PCC de Pierre Poilievre, et cela dans le contexte où il recevra de surcroît son salaire de député à même les poches des contribuables. En termes clairs, M. Lefebvre ne voit aucun scrupule à partir avec «le beurre et l’argent du beurre».

Une blague de fort mauvais goût

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP), a complètement changé son approche depuis son allocution au Conseil national du PQ. Le dernier rebondissement disgracieux de PSPP s’est produit au cours d’un échange avec François Legault qui lui a demandé s’il allait devenir caquiste advenant un échec référendaire, ce à quoi PSPP répondit qu’il préférait s’ouvrir les veines plutôt que d’adhérer à la CAQ, tout en posant le doigt sur son poignet.

Nonobstant les excuses de PSPP alléguant dans X que sa blague n’était pas appropriée dans les circonstances, force est de constater que le politicien calme et posé que nous avons connu depuis ses débuts en politique a emprunté un discours irrespectueux et dégradant à sa réponse à François Legault.

En conséquence, je suis d’avis que l’étoile de PSPP a pâli depuis quelques semaines et qu’il devra redevenir rapidement le politicien que plusieurs observateurs de la scène politique considéraient comme celui qui «fait de la politique autrement», à défaut de quoi il donnera l’impression qu’il est vraiment «soupe au lait».


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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