Projet d'une université franco-ontarienne

L'art de se renvoyer la balle

En résumé, je suis d’avis que le fédéral devrait proposer en bonne et due forme l’offre de l’AFO au gouvernement ontarien

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Tribune libre

Depuis que l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario (AFO) a déposé sur la table une proposition visant à sauver le projet de construction d’une université franco-ontarienne, le gouvernement fédéral et Queen’s Park se lancent la balle, chacun arguant que c’est à l’autre partie de faire une offre. Un petit jeu politique qui risque de s’éterniser si aucune des deux parties concernées ne fait le premier pas.


Du côté du professeur à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, Benoît Pelletier, c'est à Ottawa de prendre les devants compte tenu de la teneure de l’offre de l’AFO qui propose au gouvernement fédéral de financer les quatre premières années de l'université franco-ontarienne et au gouvernement de l'Ontario de faire de même pour les quatre années subséquentes.


De cette façon, le gouvernement Ford, qui soutient qu’il fait face à un déficit trop élevé pour répondre positivement au projet d’université, bénéficierait d’un délai de quatre ans pour assainir les finances publiques avant de commencer à payer sa part.


En résumé, je suis d’avis que le fédéral devrait proposer en bonne et due forme l’offre de l’AFO au gouvernement ontarien, pour le plus grand bien des franco-ontariens, particulièrement les futurs étudiants universitaires qui pourraient continuer leurs études en français comme ils le souhaitent. De plus, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, démontrerait de la bonne foi envers la minorité francophone de l’Ontario…En bref, une preuve concrète de multiculturalisme qui lui est si cher!



Henri Marineau, Québec



 


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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