Histoire politique canadienne

John James Charest à la défense de sir John A. Macdonald

Raison du refus:
Simple commentaire d'un article. Merci de votre compréhension.

 




Un peu d’histoire en compagnie de Gilles Proulx

Au lendemain du déboulonnement et de la décapitation de la statue de John A. Macdonald le 29 août 2020, l’historien et chroniqueur Gilles Proulx publiait un billet dans Le Journal dans lequel il dénonce que le gouvernement de Macdonald est accusé d’avoir cherché à assimiler les peuples autochtones en les enrôlant de force dans des pensionnats, où la pratique de leurs langues était interdite, une politique qualifiée de « génocide culturel » par une commission d’enquête en 2015.

https://www.journaldemontreal.com/2020/08/29/la-statue-de-john-a-macdonald-deboulonnee-et-decapitee-au-centre-ville

À la défense de sir John A. Macdonald

Les noms de l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest ainsi que de l’ancien chef conservateur Peter MacKay côtoient ceux de plusieurs historiens du Canada anglais dans une volonté commune de défendre la mémoire de sir John A. Macdonald.

« On réagit à ce qui s’est passé non seulement à Montréal », où on a renversé sa statue, rappelle l’historien Patrice Dutil, de l’Université Riyerson, mais aussi à ce qui s’est produit à « Kingston, à Trenton, à Picton ». « Il y a eu plusieurs attaques contre la mémoire de Macdonald en 2020. Il y a eu aussi une campagne contre lui en Nouvelle-Écosse. L’Université Queen’s a décidé de retirer son nom. On perçoit une montée d’idées négatives à son sujet. La perception qu’il est nocif s’est installée. Nous voulons unifier nos forces, donner de la chair à sa défense par les noms de ceux qui l’appuient. »

La publicité de ce groupe de défenseurs de ce père de la Confédération canadienne a été patronnée par le Macdonald-Laurier Institute, un groupe de réflexion de droite basé à Ottawa.

Dans son communiqué, le Macdonald-Laurier Institute constate avec regret que « ceux qui considèrent l’histoire du Canada comme rien de plus qu’une série honteuse d’erreurs et d’échecs se font de plus en plus entendre en appelant à éviter des personnalités comme notre premier premier ministre, sir John A. Macdonald ».

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/jean-charest-et-des-historiens-se-portent-%c3%a0-la-d%c3%a9fense-de-john-a-macdonald/ar-BB1cH5kN?ocid=msedgdhp

Wikipédia

Critiques (extraits)

Cependant, et notamment à partir de 2013 avec la publication du livre de l'historien James Daschuk, La Destruction des Indiens des plaines. Maladies, famines organisées, disparition du mode de vie autochtone, la place et le prestige de John A. Macdonald dans l'histoire du Canada sont remis en cause. Il a en effet organisé une politique qualifiée d'« ethnocide » envers les Amérindiens des plaines du centre du pays afin de s'approprier leurs terres, provoquant des famines, des exécutions arbitraires et l'assimilation forcée des enfants dans des pensionnats spécialement construits à cet effet.

En août 2018, le conseil municipal de Victoria a ainsi décidé de retirer la statue de John A. Macdonald installée devant l'hôtel de ville, justifiant cette décision par un souci de « réconciliation », alors que Macdonald est connu pour son « mépris » pour les premiers habitants canadiens et l'établissement d'un système scolaire qui favorisait une assimilation forcée…

Les Canadiens francophones ont pour leur part une image de John A. Macdonald plus critique. Ainsi selon le professeur de droit public Guillaume Rousseau, le politicien canadien du xixe siècle serait également notable pour son « racisme anti-francophone ».


Henri Marineau, Québec-


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 471 954

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé