Gestion de crise

François Legault, la main de fer dans un gant de velours

À la défense de François Legault

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Tribune libre



Depuis le début de la crise du coronavirus qui secoue la planète, nombreuses ont été les interventions des divers chefs de gouvernement touchés par l’ampleur de la pandémie. Ici, au Québec, le premier ministre Legault a réussi à garder contact avec la population en adoptant la main de fer dans un gant de velours.  

À titre d’exemple, le premier ministre a fait le choix, dès le début, de prioriser les personnes les plus vulnérables de la société, à savoir les personnes âgées, en demandant à leurs proches de couper les visites pour un temps indéterminé. Or, au lieu de s’arrêter là, François Legault leur dit comprendre que ce n’est pas facile mais qu’il doit prendre cette décision pour les protéger.

Aux yeux du premier ministre, la solidarité des Québécois représente la clé de voute du succès des mesures proposées, et je suis d’avis que, par le choix des mots qu’il utilise et le ton empathique qu’il adopte, il réussit à mobiliser une partie importante de la population. 

Depuis quelque dix mois, le premier ministre s’adresse régulièrement à sa population pour lui faire part de l’évolution de la situation et des nouvelles directives qu’il met de l’avant pour tenter de stopper les effets du coronavirus. Et, en tout bon communicateur qu’il est, il adopte toujours une attitude teintée à la fois d’humanité, de fermeté et d’intégrité, accompagnée, à chaque fois, des justifications qui l’ont conduit à imposer ces mesures, notamment l’accès aux soins de santé.

Ces qualités font de François Legault, sans l’ombre d’un doute, un leader crédible dans la gestion de crise dont il a la responsabilité. Ce n’est pas facile d’arriver jour après jour avec de nouvelles contraintes et surtout d’amener les citoyens à les respecter.

Et pourtant, malgré les mesures contraignantes qu’il impose aux Québécois, il continue de maintenir sa cote de popularité dans les sondages. C’est dire à quel point son leadership s’avère reconnu aux yeux de la population en général.    

Je ne connais personne qui désirerait être « dans les souliers » de François Legault actuellement compte tenu du couvre-feu qu’il vient de décréter au Québec pour une période d’un mois, une mesure qui, bien que brimant la liberté individuelle, m’apparaît pertinente et justifiée dans le contexte d’urgence où nous a conduits la pandémie.

Somme toute, les Québécois peuvent se considérer privilégiés de bénéficier du leadership de François Legault qui réussit à manipuler avec tact l’art de la main de fer dans un gant de velours.


Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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