Jean-Marie Le Pen : il est probablement très tard mais il n’est jamais trop tard

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La France, une belle prise pour l’islam conquérant

La France est une République sans frontières appartenant à tout le monde. 40 années de politiquement correct et de laxisme suicidaire en ont fait le déversoir de toute la misère du monde. Le sursaut salvateur devient existentiel.


Après 29 lois sur l’immigration depuis 1980, toutes totalement stériles, la droite et Darmanin préparent chacun leur projet de loi pour soi-disant maîtriser le tsunami migratoire devenu incontrôlable.


Entre l’immigration légale, les demandeurs d’asile, les mineurs isolés et les clandestins, ce sont au bas mot 500 000 immigrés qui arrivent chaque année en France depuis des lustres. Une immigration de masse aux effets dévastateurs sur la société française, dès lors que de plus en plus d’immigrés ne s’intègrent plus.


En 2022, le nombre de demandeurs d’asile dépasse tous les records. Et parmi les déboutés, pratiquement aucun ne sera expulsé, Macron ayant définitivement renoncé à engager un bras de fer avec les pays qui refusent de coopérer pour reprendre leurs ressortissants. Il l’a déjà dit, pour lui l’immigration est une fatalité qu’il faut accepter.


Dans un hors-série de Valeurs Actuelles, Jean Sévilla avait parfaitement résumé les conséquences de l’échec de l’intégration consécutif à une immigration incontrôlée. Un bilan catastrophique que les gouvernements successifs n’ont jamais voulu reconnaître, de droite comme de gauche. Seuls le général de Gaulle et Michel Poniatowski avaient tenu un discours de vérité en leur temps, bien avant la déferlante migratoire de ces dernières années.


Mais à part Jean-Marie Le Pen, aucun politique n’a pris la mesure de la menace. Le résultat est sous nos yeux, toutes les structures d’accueil sont saturées et la cohésion nationale se lézarde de jour en jour. Sans parler du coût démentiel de l’immigration, alors que la France croule sous le poids d’une dette insupportable de 3000 milliards. Jean Sévilla nous livre un bilan aussi implacable qu’incontestable :


“Trop nombreux sont ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu se fondre dans la société d’accueil, et qui constituent des enclaves de peuplement distinctes de la communauté nationale au sein des “territoires perdus de la République” qui échappent à la loi commune. Les effets de cette désintégration sociale sont connus : banlieues frappées par un chômage supérieur à la moyenne nationale; ghettoïsation de quartiers vivant de l’assistance sociale, du travail clandestin ou du trafic de drogue; naufrage de l’école dans les ZEP, échec scolaire et sur-délinquance des jeunes; troubles identitaires des jeunes immigrés; phénomène de bandes et culture de la violence; ethnicisation et ségrégation des sexes; refus de l’autorité, émeutes urbaines et racisme antiblanc. Ajoutons que c’est bien par le canal de l’immigration que l’islam s’est massivement implanté sur le sol métropolitain… Selon les sources, les musulmans représentent 6 à 12% de la population, alors qu’en 1905, ils ne comptaient que pour 0,02% de la population de l’époque, soit 10 000 personnes.”


Que dire de plus ? Si de Gaulle revenait, il ne reconnaîtrait plus la France. En 1959, il disait à Alain Peyrefitte :


“C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une minorité. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.”


Hélas, aujourd’hui, des millions de Français ne partagent plus la même vision du futur et ne se reconnaissent ni dans notre Histoire ni dans notre héritage culturel. Nos élites ont oublié que si les races se mélangent, les cultures ne se mélangent jamais, l’une prenant systématiquement l’ascendant sur les autres dès lors qu’elle se retrouve en position de force.


À partir du moment où la classe politique a renié le principe d’assimilation au nom du droit à la différence, l’immigration ne pouvait que disloquer la nation. Si des pans entiers du territoire se détachent de la République, si des millions de jeunes immigrés ne sentent pas Français et si les 3/4 des jeunes musulmans placent leur religion avant la République, c’est parce que la classe politique a démissionné et a lâchement renoncé à défendre les valeurs républicaines. Comment “vivre ensemble” si on ne partage plus rien en commun ?


Terrorisme intellectuel, dictature du politiquement correct, peur d’être taxé de racisme et de xénophobie, ont mené la France au bord de la désintégration. Le bateau France est en train de couler. Certains veulent écoper pendant que d’autres font des trous dans la coque. Il n’y a aucun consensus entre les formations politiques pour sauver le pays du naufrage identitaire. Seul le peuple français ne veut plus d’immigration à 74 % , mais le drame est qu’il ne vote que pour des mondialistes immigrationnistes. Comprenne qui pourra.


Dans ces conditions, redresser la barre est mission quasi impossible. Le projet LR, auquel l’opinion adhère, ne verra jamais le jour. Et Darmanin nous sortira une énième loi totalement inutile, où les mesures un peu énergiques seront aussitôt balayées par les délires du “en même temps”.


Les Républicains ne voteront le texte du gouvernement que s’il intègre les mesures suivantes, auxquelles le peuple est favorable selon un sondage Odoxa.


79 % des Français veulent que les demandeurs d’asile fassent leur demande dans les consulats à l’étranger


74 % veulent des quotas d’immigration, y compris pour les demandeurs d’asile


72 % souhaitent un référendum sur l’immigration


68 % veulent supprimer l’Aide Médicale d’État


66 % souhaitent inscrire dans la Constitution le refus des communautarismes et le principe d’assimilation


62 % veulent que la France puisse déroger au droit européen en matière d’immigration


Interrogé par Charlotte d’Ornellas et Mickaël Fonton, notre grand patriote Jean-Marie Le Pen qui a eu raison avant tout le monde, déclarait :


“En ce qui concerne les problèmes migratoires, la situation qui est la nôtre laisse prévoir un avenir que je n’hésite pas à qualifier de cataclysmique.” Et d’ajouter :


“Il est probablement très tard mais il n’est jamais trop tard.”


Puisse ce grand amoureux de la France, qui n’a cessé de sonner le tocsin depuis plus d’un demi-siècle, avoir raison. Mais à ce jour, nous sommes encore très loin de la prise de conscience nationale, comme au Danemark ou en Suède, deux pays qui ont enfin décidé de défendre leur identité et leur patrimoine culturel, après des  années de laxisme suicidaire.


Avec ses 2000 ans d’histoire, la France aurait tort de se croire éternelle. Les Frères musulmans n’ont jamais caché leur volonté d’islamiser le monde, à commencer par l’Europe. Et nos élus seraient bien inspirés de méditer ce que disait le héraut de l’islam politique Youssef al-Qaradawi, disparu depuis peu à l’âge de 96 ans.


“L’islam va retourner en Europe, comme un conquérant et un vainqueur, après en avoir été expulsé à deux reprises…”


“Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons; avec nos lois coraniques, nous vous dominerons.”


Voilà qui a le mérite d’être clair et qui montre bien que toutes les cultures ne se mélangent pas. Une évidence dont le Général était parfaitement conscient mais que nos élus n’ont toujours pas intégrée.