"Indépendance - Le PQ a trahi ses militants"

Je loue le courage de Me Cloutier

Au PQ, il n’y a plus de substance. Il n’y a que de l’ambivalence et de la connivence.

Livres - revues - arts - 2012

Le PQ, dès son origine, a trahi les militants en faveur de l’indépendance.
Sa trahison est profonde, car elle s’affiche en référence à une action qui
dénature une pensée. Une pensée qui prend racine dans les mots liberté,
combat et résistance. Au PQ, il n’y a plus de substance. Il n’y a que de
l’ambivalence et de la connivence.
Depuis l’origine du parti de René Lévesque, les indépendantistes vivent
sous un toit qui n’est pas le leur. Certains le savent et le disent tout
haut, sans gêne. J’en suis. D’autres le savent, mais font semblant d’être à
la bonne place et s’accommodent de l’espace, sans trop de gêne. Ils ne
préparent pas le pays à faire. Ils ne pensent qu’aux élections et du parti
de Jean Charest à défaire.
Les indépendantistes se taisent, endurent et se cramponnent, mais ils
savent qu’ils perdent leur temps et leurs énergies dans cette maison de
fous qu’est l’habitacle canadien et un parti qui s’y accommode, année après
année. Ils cohabitent avec des gens qui disent une chose du bout des
lèvres, mais qui, au fond d’eux-mêmes, n’ont pas de convictions sinon de
l’opportunisme collé à leur pensée délétère, vaporeuse, calculatrice. Il
n’y a rien d’implanté en eux. Ils vivent et se contentent d’euphémismes,
de phrases ambiguës, des propos courtois lancés sur leurs communiqués de
presse. Ils cherchent des votes, veulent se faire élire, cherchent à
embrigader à partir de slogans vides et solubles. Ils réussissent à prendre
le pouvoir, après l’usure du pouvoir des adversaires, mais une fois couchés
dans le lit de la gouvernance, ils ne se préoccupent guère de mener le
combat dont ils ne parlent même pas avant et durant les élections. Dont ils
ne parleront guère après les élections.
Le livre de Pierre Cloutier Indépendance - Le PQ a trahi ses militants trace
l’itinéraire loufoque du Parti québécois qui, depuis plus de quarante ans,
change, ajuste, corrige, métamorphose son discours. C’est un ouvrage à
mettre entre les mains de tous les indépendantistes. C’est un ouvrage à
multiplier, à conseiller, à envoyer aux députés de Pauline Marois. Le
liront-ils? L’assimileront-ils? Ou, le mettront-ils dans un coin de leur
bureau, tout simplement parce que ces gens-là n’aiment pas avoir la vérité
crue, lancée en pleine face. Ils n’aiment pas qu’on leur dise qu’ils ont
erré, qu’ils ont fait fausse route, qu’ils continuent à le faire par
pragmatisme. Parce que prendre l’autre chemin, celui de l’authenticité, de
la vérité toute crue, ne les porterait pas au pouvoir et le pouvoir, vous
savez, c’est alléchant, envoûtant, exaltant, enivrant.
Je loue le courage de Me Cloutier. Il dit, plus longuement, ce que j’ai
déjà écrit antérieurement. Le PQ n’est pas un parti indépendantiste. Il ne
fera jamais l’indépendance. Si vous relisez mes propos d’il y a quelques
années, vous verrez que j’étale, en résumé, les mêmes constatations faites
dans le livre de M. Cloutier.
***
Vous êtes indépendantistes? Vous voulez l’indépendance du Québec? Il faut
travailler à élire le candidat d’Option nationale. Il faut même vous mettre
à la tâche de trouver un candidat qui n’aura pas peur, visière levée, de
défendre la plate-forme de M. Aussant et le plan proposé par Me Cloutier.
N’hésitez pas. Et foutez-vous des alarmistes qui vont essayer de vous
intimider, vous dire que vous allez diviser le vote. Il vaudrait mieux
avoir, au prochain scrutin, 500,000 électeurs indépendantistes québécois
qui s’expriment clairement sur cette option qu’un nombre encore imprécis de
péquistes nationalistes (genre Union nationale version 2012) qui n’ont
d’autre plan que de prendre le pouvoir et souhaiter que le Québec reste une
province dans le grand Canada.
Merci Me Cloutier d’avoir écrit les faits. Personne ne peut vous contester.
Les péquistes le feront. Ils vous traiteront même de fédéraliste ou de
traître pour vous discréditer. N’hésitez pas à dénoncer ces gens qui jouent
avec les nerfs de la population. On pensait que les adversaires de
l’indépendance étaient à l’extérieur du PQ. Le livre de Me Cloutier
démontre bien qu’ils sont dans le parti même qui ose prétendre qu’il est la
seule voie qui mène le Québec à sa libération collective.
J’ai quitté le PQ en 1976. Je ne le regrette pas. Car, le temps m’a donné
raison. Ce parti caméléon ne donnera jamais aux Québécois le pays dont ils
rêvent. Il est trop électoraliste pour mener le combat libérateur. Il ne
fait que ce qu’il faut faire pour accéder au pouvoir. Il ne fait jamais ce
qu’il faudrait faire pour enjamber les difficultés qui conduiraient à créer
le 194e pays de la planète.
Je souhaite que les Vigiliens lisent le livre de Me Cloutier. Le fassent
connaître et tirent les conclusions qui s’imposent. Les miennes sont déjà
faites : le PQ, devenu moins nationaliste que la défunte Union nationale de
Daniel Johson, ne peut compter sur ma voix pour prendre le pouvoir.
J’aurais l’impression en la lui donnant de me trahir moi-même, en
cautionnant des gens qui ont trahi l’idéal d’un peuple : sa libération
nationale.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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15 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    20 février 2012

    Merci beaucoup, monsieur Turcotte, pour ce coup de chapeau bien mérité à un Patriote comme on n'en voit presque plus.
    En fait, vous venez de faire la démonstration que c'est Pierre Bourgault et le RIN qui avaient raison. L'indépendance du Québec, ce n'est pas un programme électoral de province, c'est une révolution! Le salut de la nation que nous sommes passe nécessairement par la RUPTURE du joug que nous impose le Canada!
    Pour répondre à monsieur Noël, la troisième baliverne que la madame a sorti à Paul Larocque et Jean Lapierre, c'est l'abolition de la contribution pour le système d'assurance médicaments qu'on paie lorsqu'on fait son rapport d'impôts provincial. La grosse affaire! Quel geste de rupture! Hey, Ottawa, watch out! Défoncer une porte ouverte, voilà le programme de Pauline Marois pour les premiers 100 jours de son gouvernement!
    En fait, pour la question de l'intégrité, je pense qu'elle vient de sauter sur la première mine de la pré-campagne électorale, car je ne vois pas comment le Parti québécois, avec le ramassis d'opportunistes qui y logent, y parviendra. Qu'on pense aux contributions de plus de $200 000 d'un bureau de professionnels à la campagne de financement du parti, alors que Mme Marois venait juste de critiquer les $20 000 à la caisse de la CAQ d'une même étude d'avocats. Ou à la manière que son mari, Claude Blanchet, s'est pris pour dézoner le terrain de son manoir de l'île Bizard. La paille et la poutre. Je veux bien convenir qu'elle ne pourra faire pire que les libéraux, mais disons que ça manque pas mal de crédibilité et de cohérence son affaire...
    À MM. Jean et Bousquet, "Paroles, paroles, et paroles que tu sèmes au vent" chantait Dalida. Encore de la parlotte et pas d'engagements concrets. Aucune obligation de résultats. En tout respect, il faut croire que monsieur Brun doit manquer de travail ou qu'il soit désespéré de la situation pour l'indépendance pour avoir accepté d'être présenté avec les autres membres de ce comité-bidon comme un animal de zoo!
    À monsieur Savoie, le pire dans tout ça, c'est que la madame, si elle n'est pas élue, va accuser les indépendantistes de l'avoir laissée tomber. Si le PQ est balayé de la carte comme le Bloc, elle ira même jusqu'à dire que les Québécois(e)s ne sont pas prêt(e)s à entendre parler de souveraineté!
    Si elle est élue... Ô mon Dieu... J'ose à peine envisager la scène tellement la madame ne portera plus à terre. Elle ne fera que s'autocongratuler, d'avoir eu raison de tenir tête aux "pressé(e)s", de sa résilience envers et contre tou(te)s et de se dire fière d'être la première première ministre québécoise. Après ça, pensez-vous qu'elle écoutera autre chose que sa soi-disante "gouvernance souverainiste"?
    "The winner takes it all" chantait Abba. Dans le cas de Pauline Marois, même au détriment de l'espoir de liberté de son peuple et de la crédibilité des "souverainistes". La récompense aux tèteu(ses)x l'emportera sur les efforts sincères pour engager le Québec vers l'indépendance.
    Quatre ans de "gouvernance souverainiste" avec Pauline Marois première ministre feront plus de mal à la cause que deux mandats supplémentaires de Jean Charest ou de François Legault.
    Enfin, à monsieur Gignac, si on se fie au travail "acharné" des gouvernements péquistes passés pour faire avancer la cause (en refusant d'engager des fonds publics pour celle-ci alors que libéraux et conservateurs, au fédéral, ne se sont jamais privés d'engloutir des centaines de millions de dollars - une bonne partie venant de nos propres poches - à faire la propagande de leur pays de juges et d'oligarques), que peut-on attendre d'une personne aussi allergique au mot "indépendance"?

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2012

    Je salue ce texte de Monsieur Turcotte.
    Je soumets à mes concitoyens lecteurs de Vigile, (je suis sûr en majorité indépendantistes), que nous avons gagné ce référendum de 1995, car on l'a trafficotté, violé, biaisé,"enfiruouapé".Tout cela est documenté, prouvé.
    C'est donc d'une déclaration d'indépendance à l'Assemblée Nationale qu'il convient depuis lors, de s'occuper. Nous n'allons pas rejouer le film d'un référendum!
    Pour confirmer notre indépendance déjà acquise, il nous faut assez de députés à la Chambre pour voter en faveur d'une motion de déclaration d'indépendance. Nul besoin de créer un parti qui porterait à lui seul cet engagement.
    Je serai candidat indépendant-indépendantiste à la prochaine élection, dans la circonscription Sainte-Marie_Saint-Jacques. Je conçois que des prochains députés, quelle que soit leur couleur partisane, vont voter pour l'indépendance: une question qui transcende les lignes de partis.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2012

    Monsieur Turcotte
    D'accord avec vous que c'est de la poudre aux yeux, la sortie des boules à mites, du projet des études sur la souveraineté (hic!) à la veille d'une prochaine élection. Ça sent l'électoralisme à plein nez! En 44 années d'existence, le PQ a parlé d'indépendance qu'en deux occasions, seulement, soit durant le référendum de 1980 et celui de 1995, ce qui est l'équivalent d'après peu près 2 mois. Pas fort! Pas fort! Pas surprenant que la cause de l'indépendance n'ait pas plus évolué dans la tête des Québécois. Les dirigeants du PQ sont très à l'aise dans ce système fédéraliste et oligarchique "canadian" qui leur permet de siphonner l'argent de nos impôts pour leur carriérisme et leurs limousines de gouvernement provincialiste de colonisés.
    André Gignac 20/2/12

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2012

    En 2009 j’écrivais que le Bloc québécois et le Parti québécois ne feraient jamais l’indépendance du Québec… Aujourd’hui, je constate leur déconfiture et je me range allègrement du côté de l’Option nationale, avec à sa tête Jean-Martin Aussant. Voilà un programme ambitieux, réaliste, favorisant la croissance du Québec à tous les points de vue.
    Souhaitons-nous ténacité et détermination!
    Marius MORIN

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    La grosse Presse à Desmarais titre "Marois veut remettre la souveraineté à l'avant-plan". Quelle hypocrisie ! La madame-en-question met en place son scénario habituel de grandes envolées nationalistes afin de stimuler la sécrétion de l’huile à bras des militants crédules et naïfs le temps d’une élection. Cette mascarade commence à être connue. Depuis toujours, c’est la même chose. Une fois l’élection passée, les affaires courantes de la province monopolise toute l’attention du gouvernement péquiste et nous n’entendons plus parler de la souveraineté.
    Est-ce qu’un éminent péquiste pourrait m’expliquer pourquoi la souveraineté n’a pas été à l’avant-plan du discours péquiste avant aujourd’hui ? Y-a-t-il une raison valable pour justifier que dans la même déclaration, la madame-en-question affirme sans gêne "Je refuse de m'engager à déclencher un référendum lors d'un premier mandat, advenant mon élection. «Il n'y aura pas de promesse de tenue de référendum ou que nous n'en tiendrons pas. L'agenda reste ouvert.»". Il faut vraiment avoir un front de bœuf pour agir avec la population avec autant de mépris. Elle nous prend pour des imbéciles.
    Certains peuvent continuer à accepter de se faire abuser mais en ce qui me concerne, le PQ a perdu toute crédibilité depuis longtemps.

  • Pierre Schneider Répondre

    19 février 2012

    Merci beaucoup à M. Turcotte. J'en profite pour demander à tous les amis de Pierre Cloutier de s'assurer que leur libraire ne manque pas d'exemplaires du livre et, si tel est le cas, de lui demander d'en commander au distributeur , L'Agence de distribution populaire, filiale de Sogides (450) 640.1234. Malgré le silence radio des medias nationaux, aidez-nous à propager cet ouvrage rigoureux et essentiel pour comprendre comment le PQ renie l'Indépendance.

  • Serge Jean Répondre

    19 février 2012

    ''Tiré de Pierre-André Normandin de la Presse et La Presse.ca :
    Mme Marois veut remettre la souveraineté à l’avant-plan, d’où l’entrée en scène du Comité sur la souveraineté du PQ, qui tentera de trouver comment attiser la flamme souverainiste des Québécois.''
    On attise aucune flamme indépendantiste avec des ''truck'' de pompiers desmaristes et fédéralistes .La flamme dorénavant elle sera partout sur le territoire, comme les feux de la fête nationale ou Saint-Jean et loin du parlement, en attendant que la décontamination des rats soit terminée.

  • Nestor Turcotte Répondre

    19 février 2012

    Le comité Marois est purement électoraliste. Il arrive, comme ça, à la veille d'un d'un scrutin. Vous ne trouvez pas que c'est arrangé avec le gars des vues.
    Comme le comité ne siègera qu'une fois par mois, il n'est qu'une farce de plus dans le programme péquisto-fédéraliste.
    Si les élections ont lieu en mai, le dit comité n'aura siégé que deux fois. Tout un exploit pour préparer l'indépendance du Québec.
    Farceurs...de farceurs...un fois de plus. Quand allons-nous comprendre que le PQ joue la plus grand vaudeville jamais présenté au Québec et qu'il y a encore des badauds qui s'amusent, à la levée du rideau.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    Tiré de Pierre-André Normandin de la Presse et La Presse.ca :
    Mme Marois veut remettre la souveraineté à l'avant-plan, d’où l'entrée en scène du Comité sur la souveraineté du PQ, qui tentera de trouver comment attiser la flamme souverainiste des Québécois. Le groupe sera composé de douze membres provenant de milieux différents, à l'exception des groupes multiethniques qui n'y sont pas représentés.
    Le chroniqueur Jean-François Lisée et la syndicaliste Claudette Carbonneau prendront part aux travaux du comité amorcés hier. Le comédien Emmanuel Bilodeau et le chanteur Paul Piché représenteront la communauté artistique. Du milieu universitaire, le constitutionnaliste Henri Brun et le professeur Pierre-André Julien, qui se spécialise dans l'entrepreneuriat, ont accepté de participer. Deux hauts fonctionnaires, Carl Grenier et Marcel Leblanc, prendront également part aux rencontres, tout comme l'avocat, Alexandre Thériault-Marois. Enfin, deux députés péquistes, Véronique Hivon et Alexandre Cloutier, ainsi que le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin, complèteront le groupe des douze.
    Pauline Marois assurera la présidence du comité tandis que le nouveau chef du Bloc, Daniel Paillé, en sera vice-président.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    Merci de votre témoignage. Cela met un peu de baume sur mes plaies, car ici même sur Vigile, il y en plusieurs qui ne sont nullement gênés pour me rentrer dedans en me gratifiant de toutes les épithètes de circonstance: traître, agent de la GRC, renégat, prétentieux, macho, misogyne, goujat etc et j'en passe.
    Il y en a même un qui a essayé de me psychanaliser. Un autre qui a fait une recherche bidon sur ma personne et qui a préparé un long texte pour essayer de démontrer que j'avais été nommé commissaire du travail par Jean Charest.Il s'est aperçu finalement qu'il s'était trompé de Pierre Cloutier et il n'a pas publié son texte.
    Cela nous donne une idée de la profondeur de la pensée de ces personnes.
    Évidemment, ces gens ne prendront pas la peine de lire mon livre, car ils seraient forcés de nier la réalité. Ils préfèrent ne pas y penser.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    De Pierre Vallières à Me Pierre Cloutier :
    En 1977, Pierre Vallières lance une bombe contre le Parti québécois et le gouvernement Lévesque qu'il accuse d'avoir trahi leur objectif...
    «C'est un bilan de quinze années de démarche indépendantiste au Québec. Le P.Q. est héritier du travail de tous les indépendantistes depuis 1960: il peut tout aussi bien en consacrer la ruine que la réussite...
    J'ai vite constaté non seulement que le gouvernement Lévesque s'était engagé dans une impasse, dans un projet impossible, mais aussi qu'au sein du parti le goût du pouvoir l'emportait sur le goût de la liberté... On s'en va vers le même échec que celui des Patriotes de 1837...
    Tout est improvisé... Le P.Q. a peur de faire peur aux gens. Il leur cache des choses comme cette résolution des Nations Unies qui refuse aux peuples le droit de sécession à l'intérieur d'un État déjà constitué.
    Le P.Q. tente de séduire le peuple plutôt que de le convaincre... à rassurer plutôt qu'à politiser. Si on veut l'indépendance, il va falloir prendre des risques, il va falloir sacrifier le niveau de vie. Mais le P.Q. se contente de marketing électoral. Pour rester au pouvoir, il oublie son objectif.
    UN QUÉBEC IMPOSSIBLE PAR PIERRE VALLIÈRES 1977.
    Aux éditions: Québec Amérique

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    @ M.Jacques Noel
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/02/19/001-marois-comite-dimanche.shtml
    La chef du Parti québécois Pauline Marois a présenté dimanche les membres du comité sur la souveraineté parmi lesquels on retrouve des têtes d'affiche comme le comédien Emmanuel Bilodeau, le constitutionnaliste Henri Brun, l'ex-présidente de la CSN Claudette Carbonneau et le directeur du CERIUM Jean-François Lisée

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    Je compte sur les militants et militantes de l'Option nationale pour biffer une fois pour toutes le mot souveraineté, ce mot brumeux, nébuleux, ambigu, ambivalent qui sonne aux oreilles de nos compatriotes québécois comme une démarche référendiste, péquiste et perdante.Cet euphémisme qui a duré plus de 40ans, c'est assez!
    Ce mot vide qui fut amené dans l'espace public par Lévesque et le MSA, lui qui avait une peur bleue du mot indépendance.Je compte sur eux pour écrire dans le programme de l'Option nationale cette expression magnifique et pleine de promesse qu'est, L'INDÉPENDANCE NATIONALE. BIENVENUE L'OPTION NATIONALE!
    Je fais mienne la citation de Pierre Cloutier:''Des dizaines de pays, voient leur fête nationale coïncider avec le jour d'anniversaire de l'obtention de leur indépendance nationale. Le 4 juillet de chaque année, les américains ne célèbrent pas la Fête de la souveraineté, mais la Fête de l'indépendance!'' Je dédie ce passage de son livre a ceux et celles qui prétendent que les deux mots sigifient la même chose. Alors si c'est la même chose, pourquoi l'avoir caché dans la penderie pendant tout ce temps?
    VIVE L'INDÉPENDANCE NATIONALE DU QUÉBEC! BYE BYE LA SOUVERAINETÉ!
    BIENVENUE L'OPTION NATIONALE!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    Ce midi, à TVA, Paul Laroque a demandé à Pauline qu'est-ce qu'elle ferait dans les 100 premiers jours si elle était élue? Elle a dressé ses trois priorités: ressources, intégrité et une troisième que j'oublie. Pas un mot sur la souveraineté. D'ailleurs elle n'a pas prononcé le mot une seule fois dans l'entrevue de 10 minutes.
    La souveraineté est la dernière des priorités de Madame et de ses péquistes qui tripent sur le pouvoir et les limousines pendant que nous on tripe sur un pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    J'ai lu le livre de Pierre Cloutier et le félicite de sa franchise. Bravo monsieur Turcotte de reprendre le combat pour l'indépendance nationale.
    J'espère qu'un militant de l'Option nationale présentera une motion spéciale pour biffer une fois pour toutes le mot souveraineté du programme de l'Option nationale.Ce mot infâme, péjoratif, négatif qui sonne aux oreilles de nos concitoyens comme une démarche référendiste, péquiste et perdante. Ce mot nébuleux, ambigu, ambivalent, mou et brumeux doit être remplaçé par le mot INDÉPENDANCE et même par l'expression INDÉPENDANCE NATIONALE.
    Le livre de Pierre Cloutier est courrageux mais surtout qu'il est nettement tourné vers l'avenir.Il dénonce de façon virile et forte mais sans agressivité. Il donne l'heure juste et comme il doit déranger tous nos petits opportunistes et carriéristes qui sentent déjà l'odeur du cuir des limousines.Mais surtout, il présente une façon complète d'accéder à la pleine liberté.Je suis assuré que les jeunes militants et militantes de l'ON ne se gêneront pas pour appliquer les solutions que Cloutier avancent dans son livre. En passant, j'en profite pour saluer tous ces jeunes du RRQ qui chaque jour prennent de la maturité politique et qui nous font honneur! Ce sont eux la relève!
    Je termine en citant un passage du livre de Pierre Cloutier que je considère génial et je le dédie à ceux ert celles qui prétendent que souveraineté et indépendance sont la même chose. Je cite: ''Des dizaines de pays, voient leur fête nationale coïncider avec le jour d'anniversaire de l'obtention de leur indépendance nationale. Le 4 juillet de chaque année les Américains ne célèbrent pas La Fête de la souveraineté, mais la Fête de l'indépendance.
    Bon congrès national de fondation de l'Option nationale. On compte sur vous!