Christiane Gagnon - Photothèque Le Soleil, Laetitia Deconinck
Guy Benjamin (Québec) «En 15 ans, je n'ai jamais senti autant de mépris de la part d'un gouvernement envers les parlementaires et leur travail, particulièrement ceux du Québec», de lancer la députée Christiane Gagnon.
Stephen Harper a fait preuve d'hostilité envers les gens du Bloc, il a été méprisant, cavalier et sans classe, de dire celle qui représente la circonscription de Québec depuis 1993. Le mépris, elle a commencé à le ressentir avec l'arrivée des conservateurs au pouvoir en 2006. Mais cette semaine, ce fut le comble.Le premier ministre n'a pas été le seul artisan de la grogne contre les Québécois. Ses ministres et ses députés ont mis la main à la pâte. Mme Gagnon souligne le geste d'une députée conservatrice qui s'est permis de lire des courriels provenant de ses électeurs, dont l'un traitait les députés du Bloc de babouins.
«Entendre des propos parfois irrespectueux, voire antifrancophones me désole», lance pour sa part Pascal-Pierre Paillé. «Une expérience mouvementée, mais unique», de dire le tout nouveau député de Louis-Hébert au sujet de ses premiers pas à Ottawa.
M. Paillé répétait hier ce qu'il répondait à son adversaire pendant la campagne électorale lors des attaques sur la pertinence du Bloc à Ottawa. «On est élus par la population, et chaque député a le même droit de vote, le même droit de parole.»
Jamais senti autant de mépris en 15 ans, lance Christiane Gagnon
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