Indépendantiste libertarien pour un gouvernement du Québec limité

Tribune libre

Un Petit texte pour résumé mes positions politiques Indépendantiste et libertarienne :
Je suis indépendantiste et autonomiste depuis longtemps et ayant été déjà social-démocrate mais un social-démocrate axé sur des services et moins de bureaucratie pour le citoyen, j'ai cheminé dans ma pensée au cours des années car il est bon de réfléchir et je suis toujours pour un Québec le plus autonome possible mais aussi pour des Québécois libres et pour cela ; j'adhère en bonne partie au libertarianisme.
Ma vision est axé sur une constitution pour le Québec limitant l'État Québécois à :
-Une assemblée nationale composée de députés qui votent librement les lois sans ligne de partis.
-La fusion des postes de lieutenant-gouverneur et du premier ministre en un poste de Président symbolique pour signer les lois, remettre les décorations aux citoyens et représenter le Québec à l'internationale.
-L'abolition de tous les ministères et la décentralisation administrative vers les régions.
-La création de gouvernements régionaux pour appliquer les lois de l'assemblée nationale. Ex : un gouvernement Gaspésien, Laurentien, Du Grand Montréal, Abitibitien, etc.
-Le chef de la SQ et de l'armée nommés par l'assemblée nationale et aussi les présidents des sociétés d'état.
-L'abolition des taxes scolaires et le financement par Québec par la taxe de vente perçue par les gouvernements régionaux.
-Envisager l'abolition des impots fonciers (une taxe régressive surtout pour les retraités) et son remplacement par une hausse des taxes de ventes et des tarifs pour les services.
-Revenu Québec géré comme une société d'état pour les impôts des sociétés et des particuliers.
-Plus de place pour l'initiative locale et l'entraide volontaire.
-La fin d'un gouvernement bureaucratique et infantilisant comme on en souffre actuellement au Québec depuis trop de décennie.
Actuellement, pour faire l'indépendance, il faut appuyer les partis existants et cesser les divisions mais lorsque l'indépendance sera faite il faudra rédiger une constitution pour libérer véritablement le peuple de toute la bureaucratie et s'inspirer de la constitution américaine mais une version encore plus démocratique en évitant de faire l'erreur de donner d'énormes pouvoirs à un Président qui serait un Roi élu comme au USA ou comme sont les premiers ministres dans notre système britannique. En évitant aussi, d'avoir un gros État bureaucratique et lourd à gérer par des ministères coûteux loin des préoccupations des régions et de la population.


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6 commentaires

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    14 juin 2013

    @ Jean-Yves,
    Merci pour vos commentaires.
    Pour la centralisation juridique les souverainistes du PQ ou de Option Nationale ne proposent rien de différent de moi de toute façon c'est l'assemblée nationale qui votera les lois.
    Pour la décentralisation exécutive, c'est justement chaque région qui l'adaptera à ses besoins. Les régions du Québec sont abscentes actuellement des décisions et c'est les régies régionales qui appliquent des décisions prises à Québec.
    On pourrait appelé cela des gouvernements régionaux à votre question de comment les appeler. Est-ce du fédéralisme?; c'est un nouveau système!
    Je ne prétends pas avoir toutes les réponses, je veux juste présenter mes idées et laisser le débat ce faire.
    Merci encore pour votre intérêt pour mon texte de simple citoyen.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2013

    Monsieur Michaud.
    En premier, je tiens à souligner que le débat que vous engagez est important, on nage au Québec dans le dogmatisme parfait, donc un refus global de refaire le Refus Global.
    Qui, avec « Pour une politique » de Georges-Émile Lapalme, sont la base idéologique de ce que nous appelons par erreur, la Révolution Tranquille. En fait, faut lire Lapalme pour comprendre, c’était le Rattrapage au Plus Cr…
    On a donc abandonné les clercs oints pour les remplacer par des clercs élus. D’où le dogmatisme.
    Votre approche libertaire est trop inspirée de sa mouvance américaine pour tenir la route au Québec.
    Politiquement ce que vous suggérez, des lois nationales appliquées régionalement est un calque de la doctrine Libertaire américaine et est, dans votre définition, anti-démocratique et anti-libertaire. Anti démocratique parce que vos assemblées régionales n’ont aucun pouvoir politique mais uniquement exécutif et anti-libertaire parce que le libertarisme exige que le pouvoir émane du peuple. Or ici, le peuple c’est qui? Aux USA, c’est simple, le peuple c’est l’État et l’état c’est le peuple d’un État.
    Mais ici, vos régions c’est quoi? De pseudo provinces? Elles sont fédérées ou confédérés?
    Je vous suggère de lire un peu sur la distinction entre Chef d’État et Chef de Gouvernement, les deux combinés on appelle cela une dictature.
    Cependant, ne prenez pas ce que j’écris comme un reproche.
    Lorsque j’ai proposé l’établissement d’une Constituante (Citoyenne) formé de gens non-élus mais choisi au sort, j’ai eu le droit à une volée de commentaires questionnant sérieusement ma santé mentale. C'était dans l'autre millénaire! Tous les antis y sont passés. Le meilleur étant que c’était anti-démocratique et que jamais au grand jamais on ne pouvait accepter que le sort de quelque institution démocratique soit confiés à un tirage au sort! Voir l’article 256 de la Loi sur les élections et référendums dans les Municipalités pour comprendre. Heureusement il y a eu Pierre Cloutier qui a argumenté avec moi.
    Naturellement le concept de l’argument est disparu au Québec, il n’y a que des dogmes.
    Continuez et analyser correctement chacune de vos propositions, elles méritent d’être débattue, argumentée, améliorée et s’il le faut détruite, mais avant tout il faut débattre et argumenter.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    12 juin 2013

    @JC Pomerleau,
    Bonjour,
    Merci pour vos commentaires monsieur Pomerleau,
    Pour vous rassurer je ne suis pas un extrémiste libertarien néolibérale, c'est à dire si je remet en question nos structures politiques et étatiques actuelles et que je veux plus de responsabilité individuelle et locale, je suis conscient des défauts du capitalisme celui-çi doit être encadré par une gouvernance mondiale imposée par les pays pour les multinationales et régionales pour les pmes.
    Il faut juste arrêter de mettre des batons dans les roues des petites entreprises qui sont aussi des fois des petites coops, organismes sans but lucratif, travailleurs autonomes, etc.
    Je suis un conservateur fiscal donc un état qui ne surtaxe pas les gens et qui est géré efficacement avec le moins de bureaucratie et de papier possible. Je suis pour le retour de la taxe sur le capital pour les institutions financières comme Parizeau.
    Je suis pour la protection de l'environnement car la liberté se termine là ou le bien commun débute contrairement à bien des gens de droite qui dénigre tout le temps les écolos comme Éric Duhaime, Joanne Marcotte et Jacques Brassard.
    Éric Duhaime me semble plus un conservateur qu'un libertarien car il soutient Israel alors qu'un libertarien devrait prôner une neutralité et il aime les conservateurs d'Ottawa. Il est cepandant partisan de liberté sociale sur la plupart des question sociale, je crois.
    Je n'ai pas de problème avec le privé en santé, en éducation et je pense que les gens devraient épargner plus pour leur retraite personnelle. Cependant, ont doit s'assurer de l'égalité des chances et les régions peuvent s'en occuper. Laissons à des régions autonomes de gérer leurs programmes sociaux.
    Je veux que le Québec élimine sa dette pour être indépendant de la haute finance mondiale. Les États ne devraient pas être aussi endettés. L'économie d'intérêts pourra servir à réduire massivement les impôts de notre classe moyenne et financer la gratuité scolaire si on le veux.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    12 juin 2013

    @ Pierre Cloutier
    Bonjour Pierre,
    Pour répondre à vos questions, je n'ai pas de problème avec des référendums d'initiative populaire, j'ai seulement oublier de mentionner que j'étais d'accord avec cela.
    Pour l'idée d'une deuxième chambre, je ne suis pas très chaud avec l'idée d'un sénat ou d'une deuxième chambre, je préfère qu'on mette cette argent pour des gouvernements régionaux plus près des besoins spécifiques des citoyens de chaque région.
    Je prône donc un Québec centralisé sur le plan juridique et décentralisé au niveau administratif et exécutif. Chaque région pourra se gérer selon ses valeurs.
    Votre idée de vote au sort de citoyen me fait peur sur la qualité des personnes qui serait élu et leur niveau de connaissance.
    Pour régler la question de la corruption des politiciens, il faut interdire le financement des partis et seulement permettre le financement par les cartes à 5$ et une contribution du parlement pour financer les partis.
    Merci pour vos idées en passant!

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    12 juin 2013

    Sur le rôle de l'État dans la création de la richesses (État stratège). J'attire votre attention sur ce livre :
    The Entrepreneurial State
    (...)
    This book (Anthem, 2013), debunks the myth of the State as a large bu- reaucratic organization that can at best facilitate the creative innovation which happens in the dynamic private sector. Analysing various case stud- ies of innovation-led growth, it describes the opposite situation, whereby the private sector only becomes bold enough to invest after the courageous State has made the high-risk investments.
    The volume, which builds on the author’s work for a high-impact DEMOS report (and more than double the size), argues that in the history of modern capitalism, the State has generated economic activity that would not other- wise have happened, and has actively opened up new technologies and markets that private investors can later move into. Far from the often heard criticisms of the State potentially ‘crowding out’ private investments, the State makes them happen, shaping and creating markets, not only ‘fixing’ them. Ignoring this reality only serves ideological ends, and hurts effective policymaking.
    (...)
    http://marianamazzucato.com/projects/entrepreneurial-state/
    JCPomerleau
    P.s Un livre indispensable au débat sur le rôle de l'État. Un argumentaire solide à opposer au néolibéralisme. Et qui mériterait une traduction française.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2013

    Et si vous dépassiez le dogme du système de gouvernement représentatif - qu'on appelle faussement "démocratie" pour y introduire des éléments de démocratie directe (référendum d'initiative citoyenne, législatif, abrogatoire, révocatoire et constitutionnel), de démocratie participative et de tirage au sort (ex: une Chambre haute citoyenne tirée au sort pour des mandats courts et non renouvelables), ne croyez-vous qu'on pourrait parler alors d'une véritable démocratie?
    Vous n'avez pas l'impression, quelques fois, que les élus se comportent en véritables tyrans envers les citoyens et que les citoyens n'ont aucune place dans les institutions décisionnelles de l'État, à part voter une fois à tous les 4-5 ans?
    L'élection est-elle un dogme immuable selon vous, au point que vous refusez même d'envisager d'autres hypothèses plus démocratiques?
    Pierre Cloutier