Il ne faut pas insulter Le Pen

Mais PKP, faut pas se priver!

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Pas de place pour les gérants d'estrade, et encore moins les saboteurs accrédités !

On ne peut pas demander à Vigile de faire de la censure, mais c’est assez déprimant de voir dans ce journal indépendantiste autant de contributeurs prêts à tirer dans les pattes de PKP à chaque occasion. Certains ont au moins l’honnêteté de s’identifier à QS. Ce n’est pas la faute de PKP si le débat politique est pourri au Québec et il n’a pas été choisi pour combattre le politiquement correct sur tous les fronts.

Même s’il n’a rien à se reprocher avec la gestion de sa situation d’homme d’affaires ses ennemis ont mis tant d’acharnement à la dénoncer que la crédibilité de PKP dans la population demeure fragile.

Imaginez Marine Le Pen déclarant à son retour en France que lors de sa rencontre avec le chef du parti souverainiste elle a identifié des points communs et ressenti une certaine affinité avec son interlocuteur. C’est un semblant d’appui qu’elle aurait été bien heureuse d’amplifier.

Les chroniqueurs fédéralistes se seraient déchaînés, Couillard se serait bidonner. Ce ne sont pas les points communs qui posent problèmes, ni les questions qu’on peut débattre théoriquement, c’est avec les positions les plus extrêmes du FN qu’on aurait torturé Péladeau pendant des mois et des années. Ce n’est pas honnête mais ça fonctionne.

On retrouve aussi sur Vigile un grand nombre d’indépendantistes qui affirment qu’il est essentiel que PKP réalise l’union des forces souverainistes et qui décrètent du même souffle les conditions qui pourraient permettre cette union.

On comprend qu’ils n’appuieront PKP qu’à leurs conditions. PKP ne peut pas s’embarrasser de tous ces gérants d’estrades, dont combien sont des saboteurs accrédités. Si Pierre Karl Péladeau a une chance de prendre le pouvoir et de faire du Québec un pays c’est en gagnant la confiance de la population, il a encore beaucoup de chemin à parcourir et c’est un défi bien personnel.


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29 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    18 avril 2016

    Monsieur Péladeau n'a pas à craindre de crier haut et fort ce qu'il ressent, nous sommes là pour l'appuyer et nous l'appuierons; si toutefois il veut de nous les canadiens français.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2016

    Pierre Karl Péladeau n'a ni l'envergure ni la culture et ni une maîtrise suffisante du français pour défendre son peuple. Sa réaction envers Marine Le Pen le démontre sans équivoque. C'est un petit fils à papa sans talent catapulté au pouvoir de son parti en raison de sa notoriété.

  • Pierre Gouin Répondre

    24 mars 2016

    Il reste le silence assourdissant de Québec Solidaire, qui a échappé à la critique, ou bien j'ai manqué quelque chose.

  • Caroline Sarah St-Laurent Répondre

    24 mars 2016

    Les Québécois en général et les souverainistes en particulier forment un petit peuple à l'épiderme sensible. Il me semble qu'il y ait un lien à faire entre la condamnation immédiate de Marine Le Pen par la classe politique québécoise et canadienne - je souligne au passage le «silence assourdissant» du blogueur Mathieu Bock-Côté sur cette question - et le vote tout aussi unanime et sans débat de l'Assemblée nationale contre Yves Michaud ce fameux 14 décembre 2000. Les acteurs changent, mais l'histoire se répète. PKP jouant le rôle de Lucien Bouchard...

  • Marcel Haché Répondre

    24 mars 2016

    Au lieu de se réfugier avec toute sa troupe dans ce qui est une très vieille tour d’ivoire, P.K.P. ferait bien mieux de revenir sur terre et mettre son nez dans le trafic provincial : en quelque sorte, Marine Le Pen lui lance ainsi qu'à nous tous un affectueux mais aussi un viril wake up call
    Quand on jase petit, quand on agit petit, quelque part on est cheapo. Certes, on peut quand même avoir encore rendez-vous avec l’histoire, ce qui n'est pas négligeable... Mais ce n’est pas encore l’Histoire…
    En France, malgré ce qu'en pensent tous nos matamores de la rectitude, c'est une femme qui veut refaire l'Histoire.Forcément, elle dérange un peu, beaucoup,passionnément...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2016


    Martin Lauzon
    Politiquement, le terme "droite" désigne des courants ou partis mettant en avant la rigueur morale et un certain conservatisme, ce qui fait qu'en France, les hommes politiques ont longtemps refusé de se définir comme étant de "droite". L'ordre, le travail, la famille et la responsabilité individuelle sont plutôt considérés comme des valeurs de droite, tandis que la gauche s'intéresse davantage à la justice sociale, l'égalité, la solidarité, l'humanisme, la laïcité.

  • Pierre Gouin Répondre

    23 mars 2016

    @ M. Lachapelle
    Vous pouvez vous placer dans le registre de la diplomatie internationale, vous pouvez vous placer au-dessus de Louise Beaudoin, il reste que l’importance que vous attribuez à une rencontre avec Marine Le Pen n’est rien de plus qu’une opinion. Et ce n’est toujours pas la mienne.
    Le Canada a des camions militaires à vendre, il paraît que ça excuse l’hypocrisie. Heureusement, on en est pas là.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2016

    Droite= liberté et responsabilisation
    Gauche= victimisation et irresponsabilité
    N'en déplaise à certains amis de la gauche, j'aime mieux les valeurs de la droite et de Marine Le Pen.

  • Yves Corbeil Répondre

    23 mars 2016

    On vas-tu arrêté de parler de la couleur de la casquette du capitaine, la forme de la chaloupe, qui on invite dedans et la forme des rames. Ramons cri... les fioritures en s'en occupera en temps et lieu.

  • François A. Lachapelle Répondre

    23 mars 2016

    @ Pierre Gouin
    Avec des noms comme Marine Le Pen, PKP, Couillard, les fédéralistes, les gérants d'estrade et des sujets comme l'immigration, la mondialisation, les frontières, le projet du Pays du Québec, on est en plein débat politique et il faut aimer la joute politique.
    Dans le présent débat qui exprime notre appréciation d'une rencontre qui n'a pas eu lieu entre Marine Le Pen et Pierre-Karl Péladeau, le chef du PQ, on doit se placer dans un registre de "diplomatie internationale".
    On doit voler au-dessus de ce que vous décrivez, je cite: « Les chroniqueurs fédéralistes se seraient déchaînés, Couillard se serait bidonner. » Le projet du Pays du Québec rencontrera toujours sur sa route les chroniqueurs fédéralistes et les Couillard de ce monde.
    Comment se fait-il qu'une ex-ministre d'expérience comme Louise Beaudoin n'ait pu conseiller adéquatement PKP pour se comporter dignement en homme d'état dans une rencontre officielle avec Marine Le Pen ? Madame Le Pen est une députée européenne et un chef de parti en France.
    Parmi les politiciens les plus en vue en France, je nomme MM Sarkozy et François Hollande. Malheureusement, ces deux politiciens d'envergure "limitée" ont produit de bien petits fruits politiques pour aider la France à vivre dignement. Je ne crois pas que Marine Le Pen pourrait faire pire.
    Ma question: pourquoi le PQ n'a pas été capable de jouer une carte diplomatique internationale en rencontrant Mme Le Pen ? Comme l'écrit un commentateur, lorsque le Canada vend des camions militaires à l'Arabie saoudite, cela ne signifie pas que le Canada cautionne toutes les politiques barbares de ce "petit pays" producteur de pétrole.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2016

    Monsieur Gouin, relisez:

    "Ce n’est pas le FN sur lequel il faut mettre l’accent selon la doxa médiatique imposée par les fédéralistes et leurs prédateurs associés et que vous suivez le nez collé à leur propagande : c’est sur la portée d’authenticité des propos de Marine Le Pen eux-mêmes, dont vous n’attaquez aucune de ses vérités. S’allier à ces vérités, c’étaient rassembler le peuple d’ici (qui en a ras le pompon de l’immigration massive génocidaire en pleine période accélérée de pertes d’emploi multipliées chez Bombardier et ailleurs !) et se signaler en tant que parti réellement « souverain » aux yeux du monde entier."

    Chrystian Lauzon

  • Pierre Gouin Répondre

    23 mars 2016

    @ Monsieur Lauzon
    J’ai marché à quelques mètres du Général de Gaulle à Expo 67, mais c'était par hasard. J’y travaillais comme préposé pour payer mes études à l’Université de Montréal. Je suis de Drummondville, mon grand-père et mon père ont participé aux grèves de l’amiante et du textile. J’ai dèjà écrit sur Vigile que nous approchons du point ou les citoyens devront descendre massivement dans la rue pour résister au saccage des acquis sociaux perpétré par les néo libéraux. Vous êtes dans le champ avec vos spéculations. Pour alimenter votre commentaire hargneux vous me faites dire des choses que je n’ai pas dites. J’ai donné mon opinion et moi je n’ai pas dit que c’était le Vrai.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    Entièrement d’accord avec vous M.Gouin.
    Voyant la réaction acerbe, violente, sans nuance exprimée dans la majorité de commentaires, on peut se rendre compte facilement qu’il y a un grand nombre de lecteurs de Vigile qui sont très à droite et même d’extrême droite. Défendre Marine Le Pen, c’est suicidaire pour le PQ, lorsqu’on sait que le Front national sera toujours le parti de son fondateur (même si elle l’a mis à la porte du parti), son père, un antisémite notoire, qui se revendique de Vichy, qui déteste viscéralement les immigrants, qui n’aime que ce qui est de souche française, qui a des alliés qui sentent mauvais (Dieudonné), un parti qui essaie de cacher son vrai fonds de commerce qui est un retour aux valeurs conservatrices qu’on a déjà connues au Québec et que, moi, je ne veux plus voir.
    Un parti qui a lutté contre le mariage des personnes de même sexe, main dans la main avec ce qu’il y a de plus fondamentaliste dans l’Église catholique de France (Mgr Barbarin), qui est composé de militants et d’élus qui sont en ligne droite avec les idées du fondateur, dont sa petite-fille, Marion, qui ne se gêne pas pour en faire la promotion. Des personnages qui ont de l’influence, qui prenne position pour restreindre le planning familial, pour valoriser les valeurs les plus conservatrices de l’Église catholique . Il y aurait beaucoup à dire. C’est un parti qui, une fois au pouvoir, pourrait interdire l’avortement, discriminer les homosexuels et lesbiennes, ramener la peine de mort. Ça fait penser à un gouvernement du Canada qui vient de perdre les dernières élections. On avait bien peur de Harper. En plus, le FN en profiterait pour exacerber la haine du juif, de tout ce qui est différent. On voit bien que ce parti essaie de se faire une virginité en prenant la défense des travailleurs et en faisant la promotion de la laïcité (qui n’est pas la même que celle promue par notre Djemila Benhabib). Il a beau jeu de le faire à cause de l’abandon des travailleurs et de la laïcité par les partis au pouvoir (UMP, PS) avec les résultats désastreux qu’on voit aujourd’hui en France.

    C’est un parti qui pue, mais qui intéresse beaucoup de Français parce que les autres partis les ont trahis. C’est un choix par défaut.
    Malheureusement, ce sont des commentaires de ce genre qui causent le plus de tort à Vigile qui compte sur le financement de ses lecteurs et qui en éloignent une bonne quantité. Parfois, je me pose la question si je dois continuer à contribuer financièrement à Vigile qui en a besoin pour sa survie et que les indépendantistes ont besoin d’avoir comme média.
    Il n’y aurait pas moyen de rétrécir les extrémismes et de faire en sorte qu’on soutienne ceux qui nous représentent, qui, eux, ont le courage d’affronter l’adversité et qu’on puisse arriver un jour à l’avoir ce pays qu’on désire tant.

  • Gilles Verrier Répondre

    22 mars 2016

    Monsieur Gouin,
    Vous ne pouvez reprocher à Marine Le Pen d'avoir volé le show. Après tout, nous sommes chez-nous. Elle a occupé seule le terrain laissé libre par notre absence. Il suffisait à PKP de lui voler la vedette et c'était facile à faire. Mais ce dernier, trouillard, a préféré faire une pirouette avec un message Facebook de cinq lignes. Puis silence. Le problème n'est pas chez Marine Le Pen, il loge dans notre propre camp.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    Le PQ vole à la rescousse des anglophones...
    Ça, c'est le bout de la m****
    WoW! J'imagine que le West Island va élire un député du PQ à la prochaine élection.
    Par contre, défendre la francophonie et le nationalisme en s'affichant avec Marine Le Pen, le PQ n'y voit rien a gagner.
    La boussole de ce parti semble avoir perdu le nord!

  • Chrystian Lauzon Répondre

    22 mars 2016

    M. Gouin,
    Puisque vous répliquez en vous adressant à moi personnellement, je me permets de reprendre vos propos pour repréciser les miens.
    Finalement, il me semble bien avoir ciblé, bien que ça m’ait été plus indifférent qu’à vous de viser personnellement : vous avez un égo bien enflé, tel qu’il y en a d’incrustés néolibéralistement au PQ.
    Et vous traitez les militants de Vigile de gérant d’estrade, alors qu’en ce seul paragraphe, vous arrivez à vous voir seul maître et juge de toute vérité et du Monde.
    Je vous cite : « Je n’ai pas envie de me faire dire ce qui est Vrai. » L’avez-vous infuse cette vérité, M. Goin, pour quelques livres d’écriture patrimoniale, tel un Lisée. L’humilité ne vous semble pas donnée en tout cas.
    « Je pense que le Parti Québécois et la cause de l’indépendance n’ont rien à gagner, en termes de votes ou de reconnaissance internationale, d’un rapprochement officiel avec le FN et Marine Le Pen. » Par très profond, ni explicite ou détaillé comme jugement : un libéral fédéraliste aurait pu écrire cela – c’est d’ailleurs ce que les médias ont répétés par conditionnement automatique.
    « PKP peut s’inspirer de Mme Le Pen, il peut lire ses discours en cachette mais il n’a pas à se mettre dans une situation où il doit défendre tout son programme. » Défendre le programme de qui? Le Pen? Elle se défend très bien elle-même, avec le ton approprié, si savez écouter! Moi, je cherche encore quel programme défend PKP? À part perroquetter sans traiter aucun dossier à hauteur de peuple « Je veux faire du Québec un pays! » Faire comment? Par quelles actions concrètes? Quels rapports de forces? Fouille-moé! En demandant à Couillard de respecter les contrats des privé-légistes libéraux fédéralistes associés d’Anticosti, après que la CAQ ait fait les premiers pas? Pas fort comme programme : être toujours en réaction face aux libéraux ou à la remorque des autres partis et ménager, surtout, les intérêts du privé et leurs chambres de commerce! Et pourquoi lire les discours de Le Pen « en cachette », vous en faites une maladie honteuse? Votre cas semble plus grave qu’il n’y paraissait!
    « Je me souviens très bien, monsieur Lauzon, de la visite du Président De Gaule. Le peuple autour de moi, que vous pensez représenter, n’a pas apprécié cette ingérence et c’est plutôt René Lévesque qui les faisait vibrer. »
    1- Vous n’étiez certainement pas le long des routes rurales bondées au passage de De Gaulle, ni sous le balcon de l’Hôtel de Ville de Montréal – allez voir sur Internet, il y a même une vidéo couleur inédite, fournie par le petit fils de De Gaulle je crois. Vous êtes probablement de Québec, la ville « profonde » bien représenté par le provincial Labeaume.
    2- Me dire que je ne représenterais pas le peuple, voilà qui fait très monarquien de votre part, exactement le sens anticollégial de stratégie que je dénonce au sein du PQ : probablement que votre affirmation s’avère parfaitement vraie pour vous, je n’en doute plus!
    « PKP, l’homme au poing levé, tarde à livrer la marchandise sur plusieurs plans. » Vous vous exprimez comme un mauvais typique analyste politique de la médiacrassie. Ce n’est pas le « différer » qui se constate, c’est à chaque jour, sur chaque dossier qu’il y a déficience, carrence ou absence de profondeur d’affirmation, de sens stratégique, d’élocution et de prise sur la politique du réel et dans le réel – realpolitik - au sens intelligent, percutant et rassembleur. L’indépendance, ça se fait à chaque intervention dans la conscience des gens et sur chaque dossier, pas en programme théorique en 4 volumes à la fin de l’année fiscale après collecte de fonds pour un musée René-Lévesque au Nouveau Brunswick subventionné par les Desmarais! (une demande du PQ/Société St-Jean-Baptiste reçue personnellement comme membre, M. Gouin! Quel offense à l’intelligence des militants : promouvoir l’indépendance et son histoire via un fier affichage d’une subvention Desmarais – Lévesque a dû se retourner dans sa tombe; je me doute de la réaction de M. Le Hir, recevant cela par courriel!). La littérature, c’est votre tasse de thé, par celle d’une cause dont aucun parti ne sait la représenter fidèlement et le ton assuré selon SES exigences, pas les vôtres personnelles, que vous gardez bien cachées, soit dit en passant.
    « Ce qui m’énerve c’est la désinvolture avec laquelle certains se préparent à mettre PKP à la porte. » Vous n’êtes pas très observateur pour quelqu’un qui se place au-dessus de toute vérité : c’est PKP lui-même qui se montre la porte à chaque événement majeur qu’il rate SYSTÉMATIQUEMENT et entraîne le doute sur ceux qui gouvernent dans l’ombre ce PQ. Vous avez déjà oublié la bourde de l’invitation du chef amérindien Picard au dernier Conseil national, revendiquant SON indépendance chaudement applaudie par les péquistes présents? De l’ignorance de la loi 99 par PKP? : pas fort pour un avocat de formation lancé en politique depuis un bout de temps! Je ne vois pas de « programme », ni de vérité bien pensée là-dedans. Vous, oui?
    « C’est facile de lancer des idées en l’air mais qu’elle est l’alternative au PQ ? » Vous êtes plus centré sur votre écriture que sur la lecture de celle des autres et les idées qui s'y trouvent, tsé, les militants-là : relisez, un petit effort pour vrai : les idées amenées sont tout sauf en l’air (et aussi légères que celles dites souvent par votre PKP, votre intouchable), l’alternative c’est une réelle purge au sein du PQ ou l’aller directe vers la ruine électorale annoncée.
    Ce n’est pas le FN sur lequel il faut mettre l’accent selon la doxa médiatique imposée par les fédéralistes et leurs prédateurs associés et que vous suivez le nez collé à leur propagande: c’est sur la portée d’authenticité des propos de Marine Le Pen eux-mêmes, dont vous n’attaquez aucune de ses vérités. S’allier à ces vérités, c’étaient rassembler le peuple d’ici (qui en a ras le pompon de l’immigration massive génocidaire en pleine période accélérée de pertes d’emploi multipliées chez Bombardier et ailleurs!) et se signaler en tant que parti réellement « souverain » aux yeux du monde entier.
    Le PQ s’est révélé plus dépendant et autostérilisant qu’indépendant dans l’événement Marine Le Pen (pas le FN) et ce, simultanément au plan local et international, traumatisme fantôme revenant en surface telle l’affaire Michaud, ayant marqué le PQ plus que les libéraux, encore pris avec le vieux complexe, que vous répétez en plus : « les Franças n’ont rien à nous montrer ou apprendre! », quelle profondeur argumentaire, vraiment! comme l’autre placoteux de nouvelles ici. Pas fort. Mais les Anglas, fédéralos, eux y vous en montre du bout du doigt quoi dire, quoi faire, quoi croire « vrai » dur comme fer, sans même réagir… Votre « austérité » verbale, M. Goin, elle ne me touche pas : elle ne vaudra jamais la leur, leur austérité de FAIT, aux couillardins saoudiens libéraux fédéraleux dans l’appauvrissement de l’État, et du peuple, dont je demeure partie prenante et victime ciblée. À vous de planer dans votre tour d’ivoire. Ce n’est pas dans ma faculté de penser. Mon camp stratégique est choisi : la Cause avant, pas seulement que le parti, mais le nez-haut-libéralisme absolutiste. C’est cela, respecter nos origines républicaines pour vrai et le Vrai. Et tant mieux, si cela vous emmerde, ça permet de vous situer plus distinctement et pour Nous, Vigiliens, de comprendre votre agir ou pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    @M. Gouin:
    «... mais il n’a pas à se mettre dans une situation où il doit défendre tout son programme.»
    Personne n'a exigé de PKP cela M. Gouin.
    Écoutez encore cette entrevue de Marine Le Pen par Paul Arcand:
    Elle même ne reconnaît que deux éléments de convergence avec le PQ: La francophonie et le nationalisme. N'était-ce pas suffisant pour oser se présenter en sa compagnie pour défendre ces éléments?
    C'est ce que font les diplomates tous le jours. C'est ce que fait le gouvernement du Canada en acceptant de faire des affaires avec l'Arabie Saoudite. Est-ce que ça signifie qu'ils acceptent toutes les politiques de ce gouvernement?
    Le PQ avait l'occasion d'exprimer une position forte en faveur de la francophonie et de la valorisation du nationalisme. En refusant de s'affirmer, il laisse le champ libre aux fédéraleux.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    Monsieur Gouin,
    Vos propos rejoignent tout à fait ma pensée. Je vous remercie pour votre texte.
    On n'a pas fini d'être déprimé en lisant Vigile, croyez-moi. Un média indépendantiste mais carrément anti-péquiste. Dénigreur de tous ses chefs. Trouvez l'erreur, quand on sait que le PQ est le seul parti indépendantiste susceptible de prendre le pouvoir et faire l'indépendance.
    Je n'ai encore jamais vu personne se ruer sur un plat qu'on l'incite à manger tout en lui disant qu'il est infect. C'est un peu ce que Vigile offre aux électeurs qui le lisent. M'enfin!

  • Pierre Gouin Répondre

    22 mars 2016

    Il faudrait lire: ...et c'est plutôt René Lévesque qui allait les faire vibrer.
    Vu d'ici, 1967, 1970, 1976 c'est tout proche.

  • Pierre Gouin Répondre

    22 mars 2016

    Je n’ai pas envie de me faire dire ce qui est Vrai. Je pense que le Parti Québécois et la cause de l’indépendance n’ont rien à gagner, en termes de votes ou de reconnaissance internationale, d’un rapprochement officiel avec le FN et Marine Le Pen. PKP peut s’inspirer de Mme Le Pen, il peut lire ses discours en cachette mais il n’a pas à se mettre dans une situation où il doit défendre tout son programme. Je me souviens très bien, monsieur Lauzon, de la visite du Président De Gaule. Le peuple autour de moi, que vous pensez représenter, n’a pas apprécié cette ingérence et c’est plutôt René Lévesque qui les faisait vibrer.
    PKP, l’homme au poing levé, tarde à livrer la marchandise sur plusieurs plans. Sur la défense du modèle québécois notamment, il devrait promouvoir le rétablissement des moyens financiers de l’État, et sur l’immigration, il devrait se prononcer pour des cibles bien inférieures à 50000. Il faudra peut-être congédier PKP un jour. Mais en attendant, comme chef de l’unique grand parti souverainiste, ne mérite-t-il pas un peu de respect. Le 30% de Québécois qui supportent PKP et le PQ auraient-ils moins de valeur que le 30% de Français qui supportent Marine le Pen?
    Ce qui m’énerve c’est la désinvolture avec laquelle certains se préparent à mettre PKP à la porte. Et après on fait quoi? C’est facile de lancer des idées en l’air mais qu’elle est l’alternative au PQ? Est-ce qu’on peut indéfiniment recommencer à zero?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    @M. Ricard,
    J'espère bien aussi que je suis dans l'erreur. Toutefois, je ne vois que deux raisons pour expliquer leur refus:
    1- Crainte de se faire accuser de xénophobie et de racisme.
    2- Ils ont avalé et assimilé la propagande mondialiste et multiculturaliste.
    L'un n'est pas beaucoup mieux que l'autre, mais faute d'explications/justifications des principaux intéressés, on ne peut rien exclure.

  • François Ricard Répondre

    22 mars 2016

    M. Carmichael,
    Si le PQ n'a pas osé rencontrer Mme LePen " par la crainte de se faire attaquer par les fédéraleux ", le PQ ferait bien de cesser de parler d'indépendance car, cela aussi, les fédéraleus n,approuvent.
    Et PKP et Drainville "ont refusé de rencontrer Marine Le Pen parce qu’ils sont sincèrement convaincus que cette personne est une Hitler en devenir". Et ces deux-là veulent devenir dirigeants d'un pays? Je souhaite pour eux et pour nous que c'est vous, M. Carmichael, qui êtes dans l'erreur.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    Peut-être que PKP, et son entourage immédiat, ont refusé de rencontrer Marine Le Pen parce qu'ils sont sincèrement convaincus que cette personne est une Hitler en devenir, et est donc infréquentable. La réaction de Drainville semble aller dans cette direction.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    22 mars 2016

    Que le Parti Québécois ait jugé que, dans le contexte actuel ou l'idéologie multiculturaliste est dominante, que la rencontre avec Marine Le Pen, n'était pas jouable, est une chose. Mais fallait-il que M Péladeau et Drainville y aillent de ces déclarations intempestives contre Madame Le Pen, pour payer ainsi son tribus à la dictature de la rectitude politique. De toute évidence c'était mal avisé.
    De plus ces déclarations démontrent à l'évidence que PQ est pétrifié à l'idée de se faire taxer de xénophobe et de raciste. Une peur paralysante qui taxe la crédibilité de ce parti et qui exaspère les militants et les citoyens qui en ont plein le casse de cette pensée unique. La première victoire doit être psychologique.
    Un jour ou l'autre le Parti Québécois va devoir sortir de la boite des accusés pour prendre de front la question de l'immigration massive ; à partir de l'intérêt de notre nation et sur la base des faits objectifs. La population n'attends que cela (rappelez vous la montée de l'ADQ, en 2007, suite à sa proposition de baisser le seuil de l'immigration)
    C'est exactement sur ce thème de l'immigration massive que Madame Le Pen venait nous alerter. En entrevue avec Michel Auger, elle a évoqué le cas de la Belgique qui, pendant des années a vécu dans la naïveté du bizounonu face à l'immigration massive, elle a conclue que la Belgique en paie le prix actuellement. C'était avant l'attentat de ce matin.
    Qui peut lui donner tort ce matin.
    Je viens d'entendre Madame Le Pen à LCN : une analyse qui tranche avec celle insignifiante de Radio Canada, encore pogné dans l'idéologie du multiculturalisme.
    Mercredi sur Radio infocité je serai au micro avec M Le Hir à 19H30 sur le sujet.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    M. Gouin, vous présumez que l'intelligentia du PQ (PKP ne travaille pas en vase clos) a décidé de ne pas rencontrer Mme. Le Pen par la crainte de se faire attaquer par les fédéraleux qui adorent faire des amalgames, tout en accusant les autres de toujours faire des amalgames.
    Si le PQ a refusé ce combat, c'est qu'il pensait ne pas pouvoir le gagner. C'est inquiétant. On ne peut pas critiquer la hausse à 60,000 immigrants de crainte de se faire accuser d'être anti-immigration (comme on le fait pour Marine Le Pen). Pendant ce temps là, la CAQ marque des points, et gagne des votes.
    Dénoncer des accommodements déraisonnables est un autre sujet à l'index au PQ. Malgré qu'il fait tout son possible pour faire oublier sa charte de la laïcité, les fédéraleux n'arrêtent pas de la ramener à l'avant plan.
    La maudite charte n'avait pas la peste. Loin de là. On aurait dû continuer à la défendre, et à en faire la promotion. Je persiste à croire qu'une majorité de la population l'appuyait, et qu'ultimement, il y avait des gains importants à faire avec ce dossier. Mais, on a eu peur. On a abdiquer.
    Le PQ est de plus en plus incolore, inodore, et sans saveur.
    J'ai l'impression qu'au congrès de 2017, ça va barder.

  • François Ricard Répondre

    22 mars 2016

    L'an passé Péladeau lui-même admettait qu'il avait des croûtes à manger.
    Quand on regarde sa performance des derniers six mois, il ne faut plus parler de croûtes mais d'une boulangerie au complet.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    22 mars 2016

    M. Gouin,
    Votre titre est d’un simplisme désarmant qui trahit le trône des divas que vous semblez partager avec le PQ dans sa partie obscurantiste néolibéralisée. Cette division entre les privatisants privé-légistes et les socio-démocrates restants constitue la lutte intestine qui gangrène ce parti désormais.
    Votre mépris des commentateurs vigiliens et vigilants comme de la grandeur de Marine Le Pen à s’exprimer parfaitement, clairement et pour le Vrai, à la différence de PKP de plus en plus déraillant face aux exigences de la Cause, fait dans la complaisance médiatique obligée, non pas le sens stratégique à développer en finesse d’articulation.
    Les commentateurs font ici, sur Vigile, la part des choses avec une simplicité si évidente entre le FN passé et le FN actuel pré-présidentiel (30% d’imbéciles Français votants diriez-vous avec ce petit PKP titubant auprès d’un Électorat encore mitigé sinon médusé en l’entendant?!), qu’il est surprenant que vous n’arriviez pas à mieux défendre PKP qu’en méprisant le peuple vous aussi, car Nous en sommes les représentants concrets, l’auriez-vous remarqué?! Vigile est un rare lieu médiatique résistant à la corruption « bien-pensante » tordue. C’est PKP que vous devriez réprimander et fortement conseiller en cours 101 de stratégie géopolitique. Le Pen reconnaît déjà le Québec État-nation-souverain : nommez-moi mieux pour déclencher une campagne pré-électorale au Québec? surtout à prétention potentielle référendaire (autosuicidante) où le génie apte à renverser une arme libérale en succès péquiste ne me semble pas incarné en PKP?
    Quel ratage stratégique à portée de voix, de votes et de mains!!!
    Si De Gaulle revenait, il serait Marine Le Pen à n’en pas douter : et cette De Gaulle-revenant venue au Québec, elle aura été bafouée et rit à nouveau par le même PQ à l’endroit de De Gaule à l’époque, visant la même liberté identitaire qu’aujourd’hui – un tournage en rond. Et cela, taisez-le en analyse M. Gouin, votre point fort habituellement! Et ce fut le peuple qui reconnut De Gaulle, tels ces commentateurs reconnaissant ici en Le Pen, ce « Vive le Québec libre! » d’appui à FAIRE DU QUÉBEC UN CRI UNIVERSELLEMENT RECONNAISSABLE ET VISIBLE.
    C’est pas rien.
    PKP vient aussi de faire perdre les Jeunes au PQ, toute comme l’éducation qu’il dit tant chérir n’a pas levée en lui au cœur même de l’événementiel médiatique, occasion en or d’éduquer le peuple sous les projecteurs et sur la place publique, sur la politique internationale reliée à l’indépendance locale et aux indépendances d’ailleurs.
    Où ira l’IRAI avec cette bavure? S’il ne peut instituer la Cause au plan international et au sein de la francophonie? Avez-vous réfléchi à tout cela avant de vous en prendre aux militants, les vrais et ACTIVISTES DE FAIT? Avez-vous réfléchi à ce ratage anti-stratégique fédéralisant, avant de mépriser ceux qui pensent désormais à la place de ce parti automoribondant et de son pseudo-chef ricanant et bouffonesque sur les sujets les plus dramatiques – 60 000 immigrants syriano-islamisants génocidaires, entre autres dossiers? Comme la rumeur coure de plus en plus, c’est Julie… Snyder, non plus « Péladeau », qui devrait être élue à la place de PKP cheffe du PQ! Ça déferait l’image négative laissée par Marois des femmes PM!
    Vous confondez M. Goin, complaisance médiatique servile en vous préoccupant du « qu’en-dira et fera-t-on des ennemis » et authentique articulation stratégique, démocratique et diplomatique. PKP se rabaisse à hauteur d’idiot incompétent en affaires internationales pour « plaire » (seulement et uniquement, éphémèrement), et à qui (sinon aux ennemis!) au lieu de s’élever avec les besoins et exigences de la Cause à s’articuler avec profondeur et instruction.
    S’élever à hauteur de la Cause, c’est savoir penser et s’articuler pour l’avenir, le Nôtre, et non pas se sortir d’un pétrin à paraître médiatique personnalisé. De la grandeur, de l’ampleur, de la profondeur que diable!!!!
    Mais sans doute que comme Drainville, vous avez vos règles supérieures auxquelles vous souhaitez nous soumettre, comme lui veut sous-mettre les Jeunes, ou des prétentions littéraires sans génie stratégique tel le très faux bobo Lisée blogueur blagueur ami des Pierre anguleuses, Fortin l’hyperfédéraliste de service-espion et Céré, son acolyte rêveur de voler la caisse des chômeurs d’Ottawa au seul profit des gros syndicaleux bargaineux power, hors de l’œil de l’État québécois .
    Relisez tous ces commentateurs pour vrai, le Vrai, votre perspective s’agrandira avec humilité au point d’en souffler mot peut-être à votre protégé inconditionnel PKP.
    En tant que membre du PQ, je commence à penser « hélas » (qui préfigure « jadis »), que j’ai de plus en plus honte d’y être associé à ce dé-parti « pris » (comme dans « coincé »). Car cette bavure monu-mentale demeurera marquante et impardonnable, telle la dégoûvernance Marois rejetant le Printemps érable du revers de la main, passage évident d’un PQ social-démocrate à un néolibéralisme ferrariesque. C’est une lamentable continuité en fait! PKP vient d’identifier l’indépendance à Sarkosy-Desmarais, l’Union Européenne et l’OTAN. Ne lui reste plus qu’à applaudir l’Arabie Saoudite à l’ONU! Toute une inculture stratégique, vous ne trouvez pas, M. Gouin? Et au profit de qui? À qui profite ses crimes?
    La Cause est en pénurie de représentation politique réelle, comme le peuple et les dossiers genre Énergie Est et Anticosti, vous en êtes conscient j’ose croire?!!!

  • François Ricard Répondre

    22 mars 2016


    Dans la défense des intérêts stratégiques et économiques de la France, c'est un bras le fer entre le FN et l'UE. Le FN mène une attaque tous azimuths à un modèle économique qui accuse de sérieuses ratées. Par le fait même, le FN s'oppose à la mondialisation effrenée qui a actuellement cours. Le FN s'attaque à des monstres. D'où l'opposition quasi unanime de la presse "libre" qui est aux mains des monstres.
    Notre presse se fait l'écho de la presse européenne et nos politiciens, pas nos politiques car nous n'en avons pas, croient aux billevesées de notre presse.. Péladeau s'avère un politicien comme tous les autres.
    Et puis la culture du chef,je préfère laisser cela aux véritables fascistes.

  • Jean Lespérance Répondre

    21 mars 2016

    Votre titre est le bon titre: Il ne faut pas insulter Le Pen. Dommage que PKP ne l'ait pas compris. Elle venait ici en alliée et il l'a traitée comme une paria. Au lieu de profiter de sa présence, de sa compétence pour rehausser la popularité du PQ, il a fait tout le contraire. Elle lui donnait une occasion en or de partager les points communs.
    La position du FN n'est pas extrémiste, elle est nationaliste. Si vous pensez le contraire, c'est que vous n'êtes pas capable de faire la différence entre elle et son père. Ce n'est pas ce que nos journaleux racontent qui compte, c'est le discours qu'elle tient, les positions qu'elle défend.
    C'est grave de ne pas être capable de faire la différence entre une alliée et une ennemie, c'est l'ABC de la politique. Pour quelqu'un qui veut diriger un pays, c'est pas fort.
    Le mieux qu'il pourrait faire, c'est de l'écouter, d'aller en France et de s'excuser, rien de moins.