Il faut se ressaisir

Tribune libre

Québec, le 27 juillet 2011
Il faut se ressaisir
Le parti Québécois fondé par René Levesque dans les années 1970 vit une période d’instabilité et de questionnement. Cette récente période nous rappelle la précédente crise de 1984 lors du beau risque de René Levesque avec l’idée d’un fédéraliste renouvelé qui avait amené la démission de 6 ministres dont Jacques Parizeau et plus tard de René Levesque lui-même.
Les journalistes et caricaturistes s’en donnent à cœur joie ces temps-ci jusqu’à la limite du ridicule et de l’acceptable sur le dos notre pauvre Pauline qui n’a qu’à se reprocher d’essayer de sauver la chèvre et le chou.

http://ygreck.typepad.com/ygreck/2011/06/bonne-st-jean.html
http://storage.canoe.ca/v1/blogs-prod-photos/1/4/e/4/2/14e42cdd7ae0ce5251dcbfcf46b96bce.jpg?stmp=1308333379
Il faut se ressaisir car nos ennemis sont mort de rire et n’ont qu’à nous laisser s’entredéchirer. Ce n’est pas normal que, malgré toutes les malversations, Jean Charest passe avant Pauline Marois dans les sondages. À l’aube de fêter nos trente-cinq ans depuis l’élection de novembre 1976, 18 ans au pouvoir, cinq premiers ministres, neuf élections, deux référendums il faut se reprendre en main.
Souvenons-nous qu’en 1976, à la surprise générale, le Parti Québécois défait un gouvernement libéral miné par le cynisme et les allégations de corruption. Le 15 novembre 1976 passe à l’histoire comme un des moments les plus importants de l’histoire du Québec. Ayant obtenu 41,37 % des voix et faisant élire 71 députés, René Lévesque déclare : « Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être Québécois que ce soir. »
http://www.youtube.com/watch?v=dIXJjxej9Ok
Quels beaux discours qui me font vibrer et me rappellent que la cause existe toujours et que nous devons tous y participer en marchant main dans la main et en arrêtant d’être des empêcheurs de tourner en rond.
http://fr.uppertweet.com/-YouTube-Souverainete-du-Quebec-Discours-Rene-Levesque--url-3877988.html
http://www.youtube.com/watch?v=vV-s0B0TmvY
http://www.youtube.com/watch?v=PrxfHfUpV9g
Ce n’est pas un opportuniste et une mauviette comme François Legeault qui va nous dicter ce que doit être notre nation. Lors de la dernière élection fédérale et le déferlement de la vague orange les Québécois ont tout simplement donnés leur opinion.
Il nous reste deux ans à rebâtir le parti sur des bases solides et tirer tous dans le même sens. L’option de la souveraineté doit redevenir la pierre angulaire de notre parti afin que les Québécois votent pour la vraie cause.
Jocelyn Boily

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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2011

    M. Boily,
    Je ne comprends pas trop ce que vous dites. "De la gauche à l'extrême gauche", c'est quoi ça?
    Ce n'est pas la gauche ou l'extrême gauche qui a le pouvoir au PQ et elle ne l'a jamais eue. Quel âge avez-vous et avez-vous milité au PQ? Connaissez-vous son histoire, ses programmes,ses statuts?
    Où étiez-vous au congrès de 2005? Savez-vous c'est quoi un projet de pays? Savez-vous la différence entre le "projet de pays" de 2005 et le projet de province proposé par le PQMarois en 2011?
    Si vous ne connaissez rien de tout cela, il serait plus sage de vous taire plutôt que de dire n'importe quoi.
    En tout cas, moi je n'aurais pas trop de mal à vous affronter dans un débat contradictoire.
    Pierre Cloutier

  • Jocelyn Boily Répondre

    27 juin 2011

    On a sorti André Boisclair à coup de pieds au derrière et maintenant on sortirait Pauline Marois encore pire. Mais la vraie raison des chicanes au PQ ce sont justement ces mutineries qui n'ont aucune valeur ajoutée à la cause.
    De l'extrême gauche au centre gauche les intervenants tirent la couverte chacun de leur côté et empêche de cette façon les vrais débats.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2011

    C'est la "pauvre" Pauline Marois qui est la 1ere responsable de ses malheurs.
    En 2005 - Pauline Marois y était et elle a voté pour - le Congrès du Parti Québécois a voté à l'unanimité un programme d'État demandant au parti de préparer et de présenter à la population lors de l'élection un "projet de pays" concret et emballant, appuyé par un budget d'un Québec souverain et de faire suivre le tout d'un référendum rapide.
    Après le départ de Bernard Landry, lors de l'élection de 2007,le PQBoisclair a jeté le projet de pays aux poubelles et a adopté en lieu et place - de façon illégale, sans tenir de congrès - une plate-forme électorale provinciale.Résultat : De 50% des intentions de vote, le PQ est passé à 28% et est devenu le 2è parti d'opposition.
    Avec l'arrivée de Pauline Marois, ce fut pire. Non seulement, le "projet de pays" a été jeté aux poubelles une 2e fois, mais en vue de l'élection de 2008, elle a modifié l'article 1 du programme - qui avait toujours été jusqu'à alors de réaliser la souveraineté du Québec - et envoyé le référendum dans les limbes. Résultat : 2è défaite d'affiliée sans projet de pays.
    En 2011, elle a fait adopter le plan Larose rebaptisé Plan Marois qui est une version moderne de l'ancienne doctrine de l'affirmation nationale de Pierre-Marc Johnson et qui consiste à défendre les intérêts du Québec - à la manière de Duplessis - à l'intérieur de la constitution canadienne en attendant le moment "opportun" pour faire un autre référendum (dans 10 ou 15 ans).
    D'un programme d'État on est retourné à un programme de gouvernement provincial. D'un projet de pays à une gouvernance provinciale qu'on désigne frauduleusement sous le vocable de "gouvernance souverainiste", une fraude intellectuelle de haut niveau pour croyants naïfs.
    Il n'y a pas de reprise en mains de ce parti sans le départ de Pauline Marois et un changement de cap majeur pour revenir au "projet de pays".
    Oubliez cela. Tant que cette dame et sa doctrine seront là, le retour des indépendantistes au bercail est IMPOSSIBLE. Vous perdez votre salive numérique pour rien. Faites vos jeux. Rien ne va plus.
    Pierre Cloutier