Il faut modifier l'entente avec le Nouveau-Brunswick

Oui au Nouveau-Brunswick, mais pas à nos dépens et sans protections pour nos emplois.

Tribune libre

Suite à la publication de mon article sur le contrôle exercé par Ottawa sur l'Hydro-Québec, j'ai reçu ce commentaire de M. Gilles Bousquet.
Ma réponse devrait vous intéresser.
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Bonjour M. Gilles Bousquet
Vous me dites "Où est-ce que vous allez pêcher ça M. Plourde ? C’est le Québec qui va contrôler l’énergie du Nouveau-Brunswick, pas le contraire et l’Hydro-Québec ça appartient à notre gouvernement provincial. On a commencé par acheter les compagnies hydroélectriques anglaises comme la Shawinigan Water & Power et maintenant, on va acheter celles du Nouveau-Brunswick, si le fédéral ne met pas son gros nez dans cette transaction "pas encore finale".
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M. Bousquet, après le référendum de 1995, la fédération Canadienne a développé une stratégie qui consiste à nous retirer le droit de gestion de nos territoires, là où se situent nos investissements. Le traité dont il est question s’appelle l’approche commune, il fut négocié entre fédéraux des deux cotés de la table de négociation, voir mon texte, Conflits d’intérêts, sur ameriquebec.net et peut-être sur Vigile ici même. En ne s’opposant pas au transfert de nos territoires vers quelques Amérindiens choisis, lesquels sont, par la Constitution Canadienne sous la tutelle du Canada, nous allons hériter de cette tutelle et le Québec, comme province partenaire de la fédération canadienne, deviendra une vue de l’esprit. cela signifie que tout ce qui habite, grouille ou grenouille sur les territoires cédés devient sujet à l’approbation du tuteur canadien. Il exercera son véto sur toute décision faite par tout futur gouvernement provincial voulant investir ou gérer nos territoires. Voir mon texte : Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal, sur ameriquebec.net, recherchez mon nom dans la colonne de droite en bas et cliquez pour obtenir la liste des textes qui se trouvent sur ce site.
Les descendants de nos pères, vous et moi et nos enfants, ne contrôlant plus nos territoires, nous hériterons de la tutelle que le Canada détient sur les Amérindiens.
La plupart de nos actifs que sont les barrages, centrales, mines, eau et autres ressources se retrouveront sur les territoires que nous cédons. Nous en perdrons le contrôle et serons soumis à un véto sur tout nouveaux investissements. M. Charest lui même, sans donner les véritables raisons, déclare dans l’article de la presse sur la transaction avec le Nouveau-Brunswick : « Jean Charest a tout de même présenté la transaction comme « une preuve que le Canada fonctionne ». Il a soutenu qu’un gouvernement péquiste n’aurait pas pu la réaliser. »
On doit ici décoder deux choses, (voir sur [saglacweb.blogspot.com->www.saglacweb.blogspot.com], pour un copié-collé de l’article si vous ne le retrouvez plus sur cyberpresse)
La première chose consiste à prétendre que le Canada fonctionne, remarquez que le journaliste de la presse a placé entre crochets l’expression "une preuve que le Canada fonctionne", ce n’est pas vrai, un trafic de référendum, un rapatriement de constitution unilatéral, un traité imposé et des menaces non voilées de violence proférées contre nous, je n’appelle pas cela, un Canada qui fonctionne.
La deuxième chose c’est qu’on a mis en poste un premier ministre qui a toujours réalisé l’inverse de ses promesses jusqu’à maintenant, et les signes de notre expropriation en cours sont visibles, par exemple, la commission Bouchard-Taylor, c’est un affront à l’intelligence de nos citoyens. L’immigration sans contrôle dans Montréal en est un autre, etc.
Mais revenons à l’Hydro-Québec, Il y a quelques années, l’approbation d’un nouveau projet hydroélectrique aurait été faite en grande pompe par le gouvernement du Québec, à la "Une" de nos journaux. Pour le développement de la Romaine, la déclaration nous est venue d’Ottawa, dans ma région ce fut dans le journal Le Quotidien, en page 46, le dernier article avant les sports, un petit encart discret, presque rien à la télé ou la radio. Les négociations de la vente de la production de ce complexe furent négociées par l’équipe de M. Charest à un sou de moins le kilowatt-heure que notre coût le production actuel et cela pour les 25 prochaines années. On devra supporter un déficit sur la production croissant, alors que l’acheteur bénéficiera d’un prix réduit qui lui permettra de maximiser ses profits à nos dépens, vous et moi, nous allons financer l’Oncle Sam.
L’entente avec Énergie Nouveau-Brunswick est également réductrice à notre égard, par exemple, si ce gouvernement avait eu un souci d’équité, le tarif négocié aurait dû suivre celui des Québécois. Le tarif au Nouveau-Brunswick sera donc celui du Québec d’aujourd’hui et fixe pour les cinq prochaines années alors que vous et moi allons subir une ou plusieurs hausses de tarifs. De plus, M. Charest génère délibérément un compétiteur à nos emplois et à notre développement, les tarifs hydroélectriques étant plus faibles au Nouveau-Brunswick, les alumineries et autres usines pourront y déménager à nos frais. Si l’on voulait établir une politique pour vider les territoires, on n’agirait pas autrement, le coût de la vie ici va devenir beaucoup plus élevé, les usines vont suivre l’économie d’énergie et on devra regarder passer la parade au lieu d’être dedans.
Ce n’est pas Ottawa qui devrait s’opposer à cette transaction, ce sont tous les Québécois en bloc, pour une question d’affaire. Oui au Nouveau-Brunswick, mais pas à nos dépens et sans protections pour nos emplois.
La plupart des citoyens ne voient pas cela, c’est à la fois simple et complexe, voir mon texte et graphiques traitant du fonctionnement d’une organisation et/ou d’une société intitulé : Vivre libre ou disparaître, sur [saglacweb.com->www.saglacweb.com], ou [omq.blogspot.com->www.omq.blogspot.com], omq est la défunte Observatoire des Médias Québécois.
Les principaux conseillers de M. Charest et plusieurs des personnes à la direction de nos actifs sont des fédéralistes ayant de fortes sympathies envers les multinationales dont l’Alcan et RioTinto. Personnellement je ne crois pas que la perte de 40 milliards de La Caisse de dépôt soit le fruit du hasard, l’équipe de gestion en place avant l’arrivée de M. Charest avait une excellente réputation. Si M. Charest était partisan de notre communauté québécoise, M. Sabia ne serait pas là, il ne manque pas au Québec de bons candidats pour occuper ce poste de direction.
On dit qu’un peuple qui ne connait pas son histoire est appelé à répéter ses erreurs, c’est exactement ce que l’on fait.
En 1949, le Canada a utilisé une technique semblable pour nous retirer le Labrador au profit de Terre-Neuve. Faites-vous plaisir, recherchez le premier tome du livre de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais, vous constaterez que ce que nous vivons c’est la suite de cette histoire. Combien parmi nous savons que le Canada s’apprête à trafiquer nos livres d’histoire pour conditionner nos enfants. C’est tout à fait inacceptable.
En conclusion, pour éviter que mon commentaire soit plus important que le texte principal ;
Il y a maintenant au Canada, une province virtuelle Canadienne fédérale qui s’accapare les biens de la Québécoise et qui en fera la gestion à son profit en dépouillant les Québécois de leurs actifs dans un traité bidon dit de l’approche commune sans informer les Québécois des conséquences, ni consultation réelle des intéressés, vous et moi. Voir, le Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal, sur amériquebec ou saglacweb.blogspot.com.
Chaque négociation qu’entreprend ce gouvernement nous rabaisse encore davantage, par exemple, notre endettement est en expansion rapide, nos bras de leviers comme la Caisse de dépôt et l’Hydro sont pris dans des scandales où ce gouvernement refuse de faire la lumière.
Pendant que les Québécois vont voir leur tarif d’électricité augmenter, ceux du Nouveau-Brunswick vont voir les leurs gelés pour cinq ans au même tarif actuel que le nôtre. Il semble bien que les Québécois devront payer la note des investissements de l’Hydro. Que croyez-vous que vont faire nos usines ?
La lecture du livre de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais, vous confirmera que le passé est garant de l’avenir, et que rien n’a changé depuis la conquête dans l’attitude de ce pays à notre égard. Elle est assimilatrice et réductrice. Je m’attends à une réaction violente de nos travailleurs lorsque nos usines vont commencer à déménager, j’aimerais beaucoup mieux les faire réfléchir avant qu’après.
Les Québécois devront relever la tête s’ils veulent survivre. L’indifférence n’est plus de mise. Je ne peux rien faire d’autre pour les Québécois que de les informer. Seule la compréhension des enjeux par la masse des citoyens peut maintenant changer quelque chose.
Vous dites : "Lorsque M. Charest déclare que jamais le Québec n’aurait pu réaliser cette transaction sous un gouvernement québécois," il a raison, le Canada ne l’aurait jamais permis, Ottawa serait intervenue pour l’arrêter. Vous n’avez aucune crainte à avoir, Ottawa est derrière cette transaction, peu de journaux anglophones ne vont s’y opposer, ils sont déjà tous au courant, ils attendent impatiemment l’arrivée chez eux de nos lignes de transport électrique, financées par nos citoyens, prochaine étape après les Maritimes. Le ROC applaudit en cachette notre ignorance.
Vous dites également : "Il me semble que cette réalisation de l’Hydro-Québec dont M. Charest aime à se créditer, est un plus pour le Québec." A la lecture des explications que je vous ai données vous devriez être en mesure de comprendre que les Québécois sont les seuls à ne pas être informés des vraies affaires.
Vous dites : "Le contrôle de l’énergie propre me semble un outil du futur. On devrait en être fier et en profiter pour la vendre aux Canadiens en plus de ce qu’on vend déjà aux Américains". Je suis à 100% d’accord avec vous à condition que cela se fasse dans le respect des partenaires de la "Fédération", ce qui n’est pas et n’a jamais été le cas de la fédération canadienne envers le Québec.
Un dernier point.
La géographie nous dicte que le marché naturel du Québec vise les états du Nord est américain, nous avons beaucoup plus de respect de notre identité à recevoir de ce côté qu’on en aura jamais avec ce pays. C’est pourquoi la plupart de notre électricité est vendu chez eux. Alors, Monsieur Bousquet, le train à grande vitesse, ce n’est pas entre Toronto et Québec qu’il est intelligent de le construire mais entre Québec, Montréal et New York, il n’y a aucun intérêt pour le Québec à se limiter à un petit marché alors que son voisin du sud est beaucoup plus intéressant. C’est l’Ontario qui veut ce rôle pour lui seul grâce à un Québec docile, soumis et sous son contrôle.
On ne bâtit pas un pays de force sans de graves conséquences sociales. Le Canada est dénigrant et antipathique à notre égard, il suffit de lire les journaux du ROC et de voir aller nos politiciens pour s’en rendre compte.
Personnellement je préfère entretenir des relations d’amitié envers des gens qui respecte mon identité et qui me sont sympathiques qu’avec des gens qui dénigrent mon identité à la télé comme les Don Cherry et autres.
En espérant que mes commentaires auront pu répondre à vos questions. Pour d’autres précisions, n’hésitez pas à m’en faire part.
Jean-Pierre Plourde.


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6 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    2 novembre 2009

    Bonjour M. André Mainguy:
    On a absolument pas un gouvernement qui prend parti pour nos citoyens.
    Il est inadmissible que les consommateurs Québécois soient pénalisez et paient plus cher leur électricité que le prix de l'acheteur étranger. C'est une politique suicidaire.
    Avec une telle politique, nos entreprises vont avoir intérêt à s'installer ou à déménager au Nouveau-Brunswick plutôt que de rester chez-nous.
    Dire que nos citoyens applaudissent cette transaction! C'est incroyable...
    C'est comme si en Arabi Saoudite, le pétrole à la pompe chez eux était vendu $2 le litre alors qu'ils en sont un producteur.
    Chaque décision prise par le gouvernement Charest ajoute une charge économique sur le dos des citoyens au lieu de faire profiter le citoyen de l'effet de bras de levier généré par les transactions.
    C'est une stratégie planifiée et suicidaire.
    Je n'arrive pas à croire qu'on se laisse avoir ainsi en applaudissant et en se croyant très bon...
    Vous avez raison de vous en faire, avec de telles décisions, le délestage, Charest va nous le faire supporter accompagné de hausse de tarif.
    Dans la vie, il est important de reconnaitre qui est ton ami et qui est ton pire ennemi. Notre indifférence nous aveugle.
    Jean-Pierre Plourde
    saglac@gmail.com

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2009

    Comment allons-nous assurer une alimentation continue d'électricité au Nouveau-Brunwick, 365 jours par année et 24 heures par jour, si Hydro-Québec doit conserver d'importantes réserves pour assurer la pointe de la consommation hivernale au Québec ? Les marchés extérieurs devront être rassurés en cette matière, de même que les Québécois. Allons-nous au Québec, faire les frais de délestages pour alimenter nos voisins ? D'autre part, si les 1 550 MW de puissance de la Romaine, livrés à domicile, reviennent à 12,5 cents / kWh, ne serait-il pas plus rentable pour Hydro-Québec de procéder à un rachat de kWh utilisés pour chauffer à l'électricité ? Écraser la demande de pointe hivernale deviendra une nécessité et pour ce faire, Hydro-Québec devra subventionner fortement la conversion des chauffages à l'électricité pour celui de la géothermie.
    La pédiode de pointe représente ± 60 heures de consommation d'électricité sur 8 760 heures dans une année. La pointe hivernale sur le réseau d'Hydro-Québec arrive généralement entre le 15 décembre et le 20 janvier. La pointe se produit par grand froid, 3 heures le matin et 3 heures en fin de journée et non, 24 heures sur 24. Donc, la pointe représente 10 jours de très grands froids sur les 36 compris entre le 15 décembre et le 20 janvier. L'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick est le début d'un grand débat que les Québécois auraient grandement tort de négliger d'y participer.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    1 novembre 2009

    Marcel Haché:
    Je crois que vous saisissez la problématique.
    Merci d'ajouter au débat.
    Jean-Pierre Plourde.
    saglac@gmail.com

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2009

    Bonjour M. Bousquet.
    Le fait que les Amérindiens sont sous la tutelle du Fédéral est inscrite dans l'Acte de l'Amérique du Nord Britannique, art. 91 (24), il y est spécifié que les Amérindiens continuent d'appartenir à une catégorie juridique distincte, celle de la tutelle; .... Réf. Le livre noir du Canada Anglais, tome 2, p. 220.
    Les Amérindiens constituent moins de 1% de la population, ce sont des être humains comme vous et moi qui ont droit à notre respect et le Québec fait sa part à ce sujet.
    Pour les Amérindiens, la terre n'appartient à personne, ils ont raison. Ils sont l'objet d'un jeu de pouvoir qui vise le contrôle des ressources.
    Comme il faut des règles de vie et des institutions pour gérer les rapports entre les humains, la justice, les hôpitaux, les écoles, etc. sur un territoire donné, ce rôle revient à la démocratie.
    La démocratie c'est le pouvoir du nombre, c'est ce pouvoir qui impose et développe les territoires et la destinée des habitants d'un territoire donné. Pour avoir une idée graphique de ce que je veux dire, voir, Vivre libre ou disparaître, sur saglacweb.com.
    En nous retirant nos territoires, la démocratie québécoise sera remplacée par la canadienne, de ce fait, notre culture et nos biens deviennent sous la juridiction canadienne. Par exemple, le récent jugement fédéral modifiant la loi 104 protégeant la loi 101 contre son détournement vers les écoles anglaises au Québec est un bon exemple de la perte de contrôle sur notre culture.
    Les Amérindiens ont comme tous les citoyens le droit d'être fédéralistes, autonomistes, ou autres, ça n'a rien à voir avec le statut que ce pays leur a donné et que nous héritons.
    Ils sont les pupilles de l'État. Nous héritons de ce statut par ce traité. En héritant de ce statut, les Québécois deviennent sans pouvoir réel, c'est la suite de l'échec des négociations du Lac Meech. Notre droit d'influencer la destiné de ce pays s'efface, il n'y aura plus de négociations constitutionnelles avec un pouvoir réel pour nous, gens du Québec, c'est cela qui se dessine derrière vous à votre insu.
    Les Amérindiens sont désormais nos frères de sang culturel.
    Le méchant problème dont vous parlez, ce n'est pas eux, ce sera l'armé canadienne, représentant de l'autre démocratie de ce pays, qui interviendra contre nous pour la protection de territoires "canadien", adieu Québec. En espérant que cela devient plus clair dans votre esprit.
    Les Amérindiens sont le jeux d'une bataille de pouvoir qui vise à soustraire le Québec de tout pouvoir, sans le réveil massif de tous les citoyens du Québec, notre disparition est assurée et les charges de toutes sortes imposées à notre communauté ne vont que s'amplifier.
    En ce qui concerne Terre-Neuve, c'est là aussi un jeu de pouvoir, ils ont obtenu du fédéral une partie des redevance sur le pétrole de leurs cotes, ce qui est une énorme reconnaissance de la part de la Fédération à leur endroit.
    L'opposition du Premier Ministre de Terre-Neuve est de bonne guerre, l'enjeu est d'un tout autre rang.
    Merci de vos commentaires, vous ajoutez au débat.
    Jean-Pierre Plourde.
    saglac@gmail.com

  • Marcel Haché Répondre

    1 novembre 2009

    À ce niveau, Hydro ne peut décider seul. Il lui fallait l’aval du gouvernement du Québec.
    Pourquoi donc le gouvernement Charest a-t-il mis l’opinion publique québécoise devant le fait accompli ? Qu’avait-il donc à cacher, pour ne pas vouloir se donner l’appui de l’électorat, par une opération transparente ?
    Je parie ici à l’intention de M.Bousquet, et de tous ses semblables au Québec, que c’est le même type de calcul libéral qui avait décidé Charest à annoncer des élections juste avant que ne soit connu l’ampleur des pertes à la Caisse de Dépôt.
    Prétendre que le P.Q. n’aurait pas pu négocier pareille entente, c’est avouer indirectement qu’il s’agit d’une opération d’intégration des intérêts québécois à l’ensemble canadien. Demain l’Ontario ?
    Généralement, les gouvernements ne se cachent pas pour faire ce qu’ils considèrent de bons coups. Charest n’a jamais caché les négociations avec les provinces canadiennes, non plus qu’avec la France, sur des ententes sur la main d’œuvre.
    À moins d’être en terrain hostile, les gouvernements agissent plutôt facilement ouvertement. Mais ici, les libéraux nous disent qu’ils sont en terrain très coopératif.
    Ce sera la façon Charest de faire une guérilla à Terre-Neuve, et espérer passer ainsi pour un gouvernement nationaliste.

    Couard, encore une fois

  • Gilles Bousquet Répondre

    1 novembre 2009

    M. Plourde, vous écrivez : «Les descendants de nos pères, vous et moi et nos enfants, ne contrôlant plus nos territoires, nous hériterons de la tutelle que le Canada détient sur les Amérindiens.»
    Bien oui, les Premières Nations du Québec sont sous juridiction fédérale et ils réclament tout le Nord du Québec "environ 50 % du territoire". Ils sont fédéralistes et votent NON à la souveraineté du Québec. Méchant problème en perspective à négocier lors d'une séparation du Québec.
    Est-ce que vous pensez que le "premier" de Terre-Neuve s'oppose à cette transaction "achat des installations hydrauliques du Nouveau-Brunswick par le Québec", pour protéger le Québec contre Ottawa, selon vous ?