À Monsieur Pérez-Martel

Il faut à tous prix une coalition des partis souverainistes

C’est simple : la cause est noble, mais à lire tous les commentaires, je continue de croire que le vote est beaucoup trop divisé

Tribune libre

Merci Monsieur Pérez-Martel de votre commentaire aussi personnalisé. Évidemment, comme toutes autres personnes sur ce site, j’ai droit à mes convictions. Peut-être suis-je moi-même dans l’erreur? Par ailleurs, il serait certainement souhaitable mais naïf de croire que tous les intervenants qui écrivent sur ce site désirent la souveraineté du Québec. N’est-ce pas Jean Charest lui-même qui faisait référence à Vigile.net. Ce site accueille des gens de toutes allégeances et tous ont le droit de parole n'est-ce pas ? Alors, qui dit vraiment vrai ? Vous, moi, un autre.
Il est vrai qu’un parti comme Québec Solidaire peut faire peur, car il gagne peu à peu la confiance du peuple et pourrait éventuellement constituer une menace véritable pour le parti libéral qui est passé maître dans la stratégie qui consiste à diviser le peuple, et surtout « le vote ».
Une chose est certaine, pendant que nous multiplions les partis, nous assurons la réélection et la pérennité du parti libéral ou son, ou ses remplaçants par intérim (Legault, (...), et que sais-je encore). Ce que je crois, c’est qu’il faut d’abord tous voter dans le même sens pour la souveraineté, de manière unilatérale.
En fait, il faut absolument une « coalition » des partis séparatistes afin de remporter cette bataille. Qui est prêt à cela? Quelles partis manifeste cette envie de front commun pour les québécois(ses) ? Entre temps, admettons que nous sommes loin de cette solution idéale, car si des élections étaient déclenchées aujourd’hui il est très probable que nous voterions comme des brebis sans berger et nous risquerions de nous ramasser avec autre Jean Charest au pouvoir ou une copie conforme. C’est simple : la cause est noble, mais à lire tous les commentaires, je continue de croire que le vote est beaucoup trop divisé.


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7 commentaires

  • Bruno Deshaies Répondre

    27 septembre 2011

    « Il ne faut pas avoir peur de l’avenir. » (Normand Rousseau)
    2011-09-25, par Bruno Deshaies
    Il faut à tout prix, dans un premier temps, une majorité de Québécois et de Québécoises qui endossera l'objectif de l'indépendance nationale du Québec. Ce 15 % ou plus de Québécois favorables à l'indépendnance qu’un auteur d’une Tribune lire vient de publier dans le quotidien Le Droit mérite notre attention. « L’actuelle crise au Parti québécois, écrit-il, est une crise de leadership et non pas une baisse de l’appui à l’indépendance. » À mon avis, il a raison. Il propose donc d’aller chercher les « indécis ».
    Pour ce faire, il faudrait que les indépendantistes parviennent à occuper tout le champ politique d’un point de vue idéologique. Pour cela, il faut y croire vraiment à l’indépendance nationale du Québec pour la faire. Et il faut aussi la comprendre comme nous le démontre monsieur Rousseau de Gatineau. J’imagine qu’il doit savoir de quoi il parle compte tenu de son lieu de résidence au Québec. Voir : Normand ROUSSEAU, « L’indépendance repose sur 15 % d’indécis. Il ne faut pas avoir peur de l’avenir. » Le Droit, lundi 26 septembre 2011. ICI : http://www.vigile.net/L-independance-repose-sur-15-d
    Entre-temps, il ne faudrait pas s’enfarger dans la politique de stratégie perpétuelle (par ex. : une élection référendaire, préparer la prochaine élection péquiste ou ce rêve d’un référendum d’initiative populaire avec ou sans une constitution provisoire ou encore l’étapisme multiforme du péquisme qui fait rêver) mais plutôt apprendre à marteler l’idée d’indépendance qui correspond à la notion de nation véritablement souveraine capable de maîtriser les dimensions politique, économique et culturelle de toute la vie de la société québécoise.
    Il faut que l’idée d’indépendance nationale finisse par occuper tout le champ politique au Québec afin qu’aucun parti politique ne puisse se défiler devant la menace de disparaître s’il n’endosse pas la prise de position populaire animée par des porte-parole de la société civile qui répandront le message indépendantiste avec le vocabulaire qui convient.
    N’en déplaise à tous mes détracteurs, la synthèse et l’explication historique de nos difficultés d’aujourd’hui et de demain, nous pouvons les trouver dans Histoire de deux nationalismes au Canada par Maurice Séguin. Les Québécois ont été conquis, donc annexés et en plus, ils acceptent depuis 1842 leur annexion en plus d’avoir été mis en état de subordination politique, économique, sociale et culturelle dans l’empire fédéral canadian. Tous les gouvernements canadiens jouent à la fois la carte impérialiste et fédéralisme. Sur ce thème, le Canada-Anglais ne fait pas de quartier.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2011

    Vous ne comprenez rien monsieur Pérez-Martel, trop englué dans votre partisanerie pathologique comme beaucoup trop de péquistes. Vous êtes dans le déni de la réalité.
    Le PQ n'est plus la grande coalition initié par René Lévesque et qui regroupait les gens du RIN, du MSA, du RN, des libéraux nationalistes déçus. Le PQ est aujourd'hui un petit parti de carriéristes et d'opportunistes versés dans la langue de bois.Voilà pourquoi il ne monte pas dans les sondages, les gens le sentent!

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    26 septembre 2011

    À Monsieur/Madame (l’anonyme)
    Le jour où le PQ se coaliserait avec QUÉBEC SOLIDAIRE-PCQ, je ne serais plus membre du PARTI QUÉBÉCOIS.
    JLPM
    Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le PQ peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, en raison de la mondialisation des oligarchies, à l’expansion démographique exogène balkanisante et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.

  • Thibaud de La Marnierre Répondre

    26 septembre 2011

    Une unité d'action entre gens qui partagent un même but est souhaitable, je suis d'accord.
    Mais une soumission inconditionnelle aux caciques du PQ ne fera pas l'affaire de tous.
    Si nous avions comme en France un scrutin uninominal à deux tours, la solution serait assez simple : un accord de désistement automatique en faveur du mieux placé.
    On verrait tout de suite ceux qui mettent leur parti devant leurs convictions.
    Mais le système actuel est ainsi fait que la volonté des électeurs est très peu prise en compte.
    un certain nombre des électeurs du PQ n'apprécient pas d'être considérés comme un cheptel captif, comme des godillots, ni le virage à droite si prononcé qu'il ressemble de plus en plus à un "U turn", ni les petits arrangements entre amis dans le passé et cette invraisemblable loi spéciale pour soustraire le maître de Québec et le patron de presse Péladeau de toute contestation en justice - alors que ce serait à la justice d'en évaliuer la légitimité.
    Le PQ s'est tellement déconsidéré dans l'opinion, il inspire si peu confiance en ce qui concerne la souveraineté et encore moins la solidarité, qu'on ne peut être surpris que l'électorat s'en détourne. La disparition du PQ, si elle doit arriver, sera triste, mais moins que s'il était resté fidèle à ses intentions premières.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 septembre 2011

    Il faut que le soir de la journée électorale, nous ne sachions pas qui formera le gouvernement pour la raison suivante: Que tous les partis à l'exclusion du WIP, le West Island Party de Jean Charest, se seront coalisés.
    Le lendemain, ils se présenteront au bureau du lieutenant-gouverneur pour former un gouvernement de salut national dans lequel siègeront des gens du PQ, de QS,de l'ADQ, du PI,des gens du Parti Vert, des gens du parti de François Legault, des gens du nouveau parti Option national de Jean-Martin Aussant et les indépendants.
    François Legault utilise de façon abusive le mot coalition alors qu'il ne s'agit que de lui et sa gang. Une véritable coalition l'obligerait à se positionner et à lui bloquer la voie.
    Il nous faut battre le gouvernement corrompu de Jean-Charest.Il nous faut même les faire tomber en chambre pour ne pas leurs donner le plaisir de finir leur mandat et de déclancher des élections.Il doit bien y avoir au moins 5 hommes ou femmes honnêtes au PLQ qui pourraient se manifester.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 septembre 2011

    Une coalition s'avère nécessaire à certaines conditions
    2001-09-26, par Bruno Deshaies
    Au-delà du vote et de l'électoralisme, d'une constitution provisoire, d'une coalition des partis « souverainistes » ou du conseil de la souveraineté et même des réseaux de résistance ou encore du nombre incalculable de sites qui nous proposent un Canada français en Amérique du nord sans compter tous les autres groupes de défenses des droits, de l’économie au service du peuple, des marcheurs ou encore des mouvements spontanés de citoyens et autres mouvements de la rue, on sent bien que les Québécois cherchent dans toutes les directions.
    On cherche des solutions concrètes à court terme. Un coup d’éclat qui va faire basculer l’univers canadian et nous procurer l’indépendance facile. Un gouvernement souverainiste très agressif sans la préparation psychologique de la population québécoise, c’est de la pensée magique. Ou, au contraire, un autre gouvernement souverainiste étapiste après deux rejets référendaires, il y a de quoi s’interroger sur nos comportements politiques.
    Allez parler à des jeunes universitaires de l’indépendance du Québec, vous m’en donnerez des nouvelles. Discutez avec le « monde ordinaire » et, sans prévention, vous verrez bien jusqu’où va le sentiment national. Mais, n’allons pas trop loin inutilement, donnez-vous la peine de relire sur le site de Vigile les dossiers sur les thèmes choisis par la direction du site, vous constaterez qu’on est loin d’une unité de pensée au sujet de l’indépendance nationale du Québec. Il est impossible de faire l’indépendance nationale du Québec si chacun ne veut rien partager et discuter en profondeur. En ce moment, nous accumulons les monologues.
    En guis de réflexion, j’aimerais citer cet extrait d’un géographe français et aussi spécialiste de géopolitique au sujet de l « autorité souveraine ».
    « Comme l’expliquent les philosophes, notamment ceux qui ont jeté les bases de la démocratie athénienne il y a plus de deux mille cinq cents ans, toute communauté ou tout ensemble politique, qu’il s’agisse d’une cité ou d’un empire, a besoin de lois et d’une « autorité » − celle d’un roi, d’un président, d’un conseil des sages, etc. − qui représente implicitement ou statutairement un groupe dirigeant (l’aristocratie) ou, mieux, l’ensemble des citoyens. Cette autorité est nécessaire pour maintenir l’ordre, par l’exercice d’une violence reconnue par tous comme légitime, pour faire face aux désordres internes comme aux menaces extérieures. Cependant, ces principes de sagesse révérés par les juristes et les philosophes ne se transmettent pas par le seul exercice de la raison à l’ensemble des citoyens, surtout s’ils sont très nombreux, mais aussi par la force de certains mots qui entraînent de puissants sentiments.
    Pour être bref, disons que l’autorité (du latin auctor, auteur, celui qui agit ou qui est à l’origine de quelque chose) désigne le droit et la capacité de commander, le pouvoir d’imposer l’obéissance, mais aussi tel ou tel organe de pouvoir, par exemple l’autorité judiciaire. […]. (Dans Vive la nation. Destin d’une idée géopolitique, Paris, Fayard, 1997, p. 225.)

  • François Ricard Répondre

    26 septembre 2011

    Vous avez parfaitement raison. Nous avons besoin d'une coalition indépendantiste.
    Par ailleurs, une pareille coalition comporte des exigences:
    le départ de Mme Marois
    une profession de foi convaincante de QS pour l'indépendance
    le ralliement de tous les groupuscules ( PI, NMQ, On et autres) au PQ.
    Mais une telle coalition est non seulement souhaitable mais nécessaire.