Nous avons une belle famille

Il est bon d'appartenir à notre culture commune

Voyons d'intéressantes références cultivées

Tribune libre

Appartenir à la grande identité culturelle québécoise. C'est posséder le même cadre de références collectives. C'est partager au quotidien tous les éléments qui font qu'on se sent au Québec et non quelque part ailleurs, et qu'on s'y sent tout à fait bien, tout à fait chez soi.

Venir vivre au Québec doit nécessairement impliquer la volonté d'une parfaite adhésion à cette culture qui nous environne. La refuser signifie vouloir demeurer étranger et profiteur. Cette culture qui est la nôtre, les nouveaux arrivants doivent savoir l'apprécier et la faire vivre eux aussi. C'est à elle qu'on doit s'alimenter au jour le jour pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Sinon, il y a erreur flagrante du choix de destination.

Plusieurs personnalités publiques nous ont accompagnés depuis 50 ans. Ils font partie intégrante de nos vies à un point tel qu'on suit leurs hauts et leurs bas comme s'ils étaient de la famille.

On est imprégnés de ces personnes comme autant de reflets de gens qu'on connaît. Ils représentent notre façon de vivre commune, notre manière d'être du bon monde de chez nous.

Voyons quelques-uns de ces personnages qui nous ont accompagnés depuis notre enfance et qui ont été témoins de l'évolution de la société québécoise comme nous avons pu l'être nous-mêmes.


Jacques Duval, chroniqueur automobile, parfaitement identifié à son domaine.


Dominique Michel, la coqueluche adorée des Québécois.


Edgar Fruitier, comédien, mélomane à la passion communicative.


Suzanne Lapointe, de soprano colorature à miss Poule aux oeufs d'or, à animatrice télé.


Le regretté Richard Garneau, commentateur sportif, modèle de distinction, universellement apprécié.


Janette Bertrand, femme aux mille facettes ayant reflété l'évolution des mentalités.

Jacques Languirand, dramaturge, vulgarisateur hors-pair, aux savoureuses élucubrations.


Jean Lapointe, des Jérolas à acteur, à sénateur, et toujours si profondément humain.


Janine Sutto, comédienne, si parfaitement québécoise que peu de gens savent qu'elle est d'origine alsacienne.


Jean-Pierre Coallier, animateur coloré, fondateur de stations de radio.

Regardez toutes ces personnalités. Il est impossible d'être d'ici et de ne pas les connaître toutes, même si on peut ne pas avoir d'intérêt pour leurs champs d'activité.

Chaque fois qu'on les voit à la télé, on se dit: "dire qu'ils étaient là quand j'avais 10 ans, il y a 20, 30, 40 ou 50 ans de cela!" On a grandi avec eux.

Toutes ces personnalités s'inscrivent dans la durée, ce qui mériterait d'être souligné même si ce n'était que leur seul mérite. Et cela nous permet de dresser un parrallèle avec l'ensemble de la société qui doit s'inscrire dans ce même type de durée, et ce dans le but de conserver des points de repère qui nous orientent et nous apportent un peu de stabilité dans un monde des plus changeant.

Elles ont traversé les décennies à nos côtés. On les a vus changer, prendre de la maturité comme nous avons pu le faire. Nous avons accumulé avec eux un bagage d'expériences similaires, accompli un voyage sinueux dans le temps d'hier à aujourd'hui. Ce sont des piliers de notre imaginaire populaire collectif, des accompagnateurs constants de nos vies, qui ont été adoptés inconditionnellement par la population.

Mesdames, messieurs, distinguées personnalités québécoises précitées, pour votre présence dans la durée des choses, pour vous être inscrites dans nos mémoires, veuillez accepter tous mes hommages.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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