Hollande: Dernier de la classe !

Tribune libre

La crise syrienne a été une équation qui a révélé la maturité des uns et des autres en matière de résolution des problèmes politiques. Ainsi, cet examen a permis à chaque "élève" de voir exactement quelle est la place qui lui était impartie sur la scène politique.
Suite à un récent sondage publié par YouGov, il ressort que les Américains préfèrent significativement Vladimir Poutine à Barack Obama, dans la mesure où Vladimir Poutine s’est distingué par son efficacité pour désamorcer la crise des armes chimiques syriennes. A la question de savoir quel est l’homme politique qui a été le plus efficace lors de la crise des armes chimiques syrien, 49 pour cent des Américains ont plébiscité le président Vladimir Poutine, alors que seulement 25 pour cent ont voté pour Barack Obama.
Dans cet ordre d’idée, Bachar Al Assad occupe la troisième place avec 9%, suivi de Ban Ki Moon, avec 7% ; alors que, respectivement, Cameron et Hollande arrivent en dernière positions avec 6 et 4%.
Cela dit, de l’avis des commentateurs, les deux vainqueurs lors de ce round ont été Assad et Poutine. Si la diplomatie russe s’est distinguée par une gestion rationnelle de la crise, Assad quant à lui, a donné une vraie leçon de fonctionnement des institutions internationales sur Fox News dans une récente d’ailleurs interview qui l’a repositionné auprès des Américains.
Par conséquent, la France se retrouve à la rue. « Les exigences françaises étaient guidées par la haine et non la raison ou une quelconque expertise, dans la mesure où Laurent Fabius s’est comporté comme un amateur. On se souvient de ses fulgurances et menaces qui demandaient à Damas de tout faire en une semaine et surtout de donner un délai de destruction. Mais, seul l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), peut mettre en place un calendrier. », commente le journaliste Allain Jules, avant de conclure : « Cette leçon et grande humiliation doivent désormais faire réfléchir et apporter un peu plus d’humilité. Par la voix de ses autorités, la France devrait faire sienne le dicton selon lequel, il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Les sempiternels refrains « Al-Assad doit partir » ou encore « résolution contraignante sous Chapitre VII » et tutti quanti, ne sont désormais que des chimères. Il ne reste plus que des alliances avec les terroristes si elle veut, et annoncer officiellement son accord avec Al-Qaïda pour détruire la Syrie. »
Décidément, la diplomatie française ne fait que régresser. De Sarkozy à Hollande, la diplomatie française n’a fait que s’enraciner dans un ostracisme sans précédent. Pour preuve, la France, plus royaliste que le roi, a été le seul pays à commémorer les premiers bombardements de l’OTAN en Libye, le 19 mars 2012. Immaturité politique !


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