Habte Araya, le tueur de Francfort jadis présenté comme un migrant modèle

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« A posteriori, il est ubuesque de voir érigé en immigré modèle un homme qui sera bientôt jugé pour un meurtre d’une rare sauvagerie. »


 

 



L’histoire a fait grand bruit. À Francfort, un migrant érythréen nommé Habte Araya a jeté une mère et son enfant sur les rails de la gare centrale, avant de tenter de précipiter une femme de 78 ans qui n’est pas tombée du quai. Le petit garçon âgé de huit ans en est mort. Mais qui est donc vraiment Habte Araya ?




Quadragénaire venu Érythrée et père de trois enfants, Habte Araya résidait depuis 2007 à Zurich (Suisse), où il avait été accueilli en tant que réfugié. Prétendument « bien intégré » en Suisse selon le ministre de l’Intérieur allemande Horst Seehofer, il était pourtant recherché par la police suisse qui avait même émis un avis de recherche à son encontre. Las, il a pu entrer en Allemagne sans subir le moindre contrôle. Et pour cause, la frontière germano-suisse est un véritable gruyère. Connu des services de la police helvétique pour avoir menacé de tuer sa voisine avec un couteau puis tenté de l’étrangler avant de la séquestrer, Habte Araya ne faisait pourtant l’objet d’aucune fiche dans les bases de données européennes.


Immigration über alles


Nouveau drame du genre en Allemagne, cette terrible affaire a suscité une « grande émotion », selon l’expression consacrée. Pour la réaction, il faudra probablement encore un peu attendre. Depuis les viols de Cologne, la philosophie germanique en matière d’immigration semble ne pas avoir bougé d’un iota. Confrontés à une grande dénatalité liée à leur politique économique malthusienne (c’est Greta et le Prince Harry qui doivent approuver), nos voisins d’outre-Rhin doivent aussi faire avec une culpabilité transgénérationnelle inconsciente qui les pousse à ouvrir leurs frontières, quand naguère, il y a moins de deux décennies, l’Allemagne n’était ni séduisante ni accueillante pour l’immigration venue d’Afrique.


L’affaire Habte Araya apparaît comme un révélateur de nos contradictions. Surtout après les dernières révélations de la presse anglo-saxonne et allemande. D’après le journal britannique Metro ainsi que le Daily mail, l’assassin aurait été choisi pour faire la publicité de l’intégration des immigrés en terre suisse, sa bobine se retrouvant en illustration d’une brochure de propagande zurichoise.


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Cité nommément dans le texte, Araya déclarait : « Quand je me suis installé ici, la communication était difficile à cause du langage. Mais cela n’est plus le cas. J’apprécie le fait que tout le monde m’ait aidé, les riches comme les pauvres. Je veux une vie meilleure pour ma famille que celle que j’ai vécue. » 




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