Grève dans la construction: Québec n’écarte pas une loi spéciale

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La menace





Le gouvernement du Québec n’écarte pas la possibilité d’avoir recours à une loi spéciale si les 175 000 travailleurs de la construction et les 1500 ingénieurs de l'État déclenchent une grève générale illimitée à minuit.


«C’est une des options. Il reste du temps. Les parties sont en négociation depuis le premier octobre 2016. On s’attend à une négociation qui donnera un résultat positif», a indiqué la ministre du Travail, Dominique Vien, lors d’un point de presse à Québec mardi.


Selon la ministre, les parties au dossier ont encore jusqu’à minuit pour en arriver à une entente négociée.


«Si nous sommes dans une telle impasse ce soir à minuit, j’agirai. Ni les parties syndicales ni les parties patronales n’en sortiraient gagnantes», a fait valoir la ministre Vien.
Québec évalue les pertes d’une grève de la construction à plus de 45 millions $ par jour au sein de l’économie québécoise.

Aussitôt dès minuit?


Il serait toutefois surprenant que le gouvernement du Québec puisse adopter une loi spéciale rapidement cette nuit.


Les députés ne sont pas à Québec cette semaine. L’Assemblée nationale n’a pas de séance de travaux parlementaires à l’horaire.


Il faudrait alors rappeler tous les députés rapidement au cours des prochaines heures pour adopter une loi spéciale forçant éventuellement le retour des quelque 175 000 travailleurs sur les chantiers de construction.


D’autant plus que le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, est à l’extérieur du pays en mission économique en Israël jusqu’à vendredi.


La ministre Vien n’a pas voulu s’avancer sur une date où le gouvernement pourrait adopter une loi spéciale advenant une grève générale dans le secteur de la construction.


«Nous serons prêts au moment opportun à agir s’il le faut», a-t-elle laissé entendre.  




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