Godin, le film

Quelle belle volonté, quelle belle sensibilité pour faire le pays du Québec.

Tribune libre

Faire le pays du Québec, qu'ils sont beaux les mots qui appellent l'indépendance, la liberté lâchée lousse pour tous les habitués du Québec.
Qu'il est grand le québécois Gérald GODIN.
Il connait l'amour, l'emprisonnement, l'humiliation, la marche avec le monde ordinaire, les randonnées à bicyclette sur les rues et les ruelles du coeur de Montréal appelé le comté Mercier. C'est lui qui bat Robert Bourassa, premier ministre sortant, le 15 novembre 1976.
Né à Trois-Rivières le 13 novembre 1938, du temps que Maurice Le Noblet Duplessis est Premier ministre du Québec, Gérald Godin touche à la poésie, plonge dans le monde imaginaire de la pensée, exprimée par la plus belle langue du monde, le français des québécois, osti!
Gérald Godin porte le Québec en lui, solidement ancré. Il est comme un terminus d'autobus où tous les gens se croisent pour un départ, une arrivée. Son regard, la posture de son élégant et grand corps, son écoute, lui ouvrent tous les coeurs des personnes qu'il approche.
Gérald Godin connaît très bien son peuple, son pays. En tant que journaliste au début de sa vie d'adulte, il plonge dans la société québécoise avec ses aspirations, ses luttes syndicales, ses contradictions.
Lorsqu'il est élu député dans le comté Mercier le 15 novembre 1976, au coeur de Montréal, il a travaillé très fort pour rencontrer plus de 6000 électeurs en 40 jours de campagne.
Jusqu'à sa mort en 1994, il travaille en douceur, avec force, avec patience, toujours dans la même direction: pour que le Québec devienne un pays. En le comparant à son chef René Lévesque, Gérald Godin porte le projet de pays avec encore plus de force, de beauté et de vérité.
Merci Gérald Godin, vous n'avez pas labouré le Québec en vain. Nous y travaillons encore inspirés par vos convictions.


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Christian Montmarquette Répondre

    25 mars 2011

    .
    On explique pas ce qu'il fait avec une carabine sur sa machine à écrire par contre...
    Christian Montmarquette
    Montréal
    .