Gaz de schiste : Trudeau réclame plus d'études scientifiques

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Les libéraux viennent de comprendre

Des études scientifiques plus poussées sont requises avant que le Canada ouvre les vannes à l'industrie du gaz de schiste, a déclaré samedi le chef des libéraux fédéraux, Justin Trudeau, de passage au Nouveau-Brunswick.
M. Trudeau s'est prononcé sur cette question délicate lors d'un ralliement à Moncton en compagnie du chef libéral du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, qui aspire à devenir le premier ministre de la province lors des élections du 22 septembre.
M. Trudeau a déclaré qu'en ce qui concerne la fracturation hydraulique et le gaz de schiste, il faut posséder toute l'information et compter sur des études rigoureuses, se disant entièrement d'accord avec M. Gallant sur ces aspects.
La question de savoir s'il faut miser sur les réserves de gaz de schiste du Nouveau-Brunswick est d'actualité, en ce début de campagne électorale provinciale.
Le premier ministre David Alward, du Parti progressiste-conservateur, a lancé sa campagne de réélection devant un champ de puits de gaz naturel, jeudi, vantant les mérites d'une industrie qui, selon lui, peut faire échec à la morosité économique dans la province.
Le dossier est controversé. Il y a près d'un an, des manifestations dénonçant le développement du gaz de schiste ont tourné au vinaigre quand la Gendarmerie royale du Canada a imposé la levée du blocus à l'extérieur des installations d'une entreprise énergétique de Rexton, au Nouveau-Brunswick. Des véhicules des forces de l'ordre ont été incendiés et des douzaines de personnes ont été arrêtées.
Des journalistes ont par ailleurs demandé à M. Trudeau s'il avait des conseils pour M. Gallant; comme le chef libéral fédéral, M. Gallant, qui est âgé de 32 ans, a déjà été critiqué pour son expérience politique limitée.
M. Trudeau a balayé ces inquiétudes du revers de la main, disant que M. Gallant s'était bien entouré et serait un partenaire coopératif d'Ottawa, s'il remportait les élections du 22 septembre.
Femmes autochtones
Le premier ministre Stephen Harper fait preuve d'une attitude regrettable en refusant de mettre en branle une enquête nationale sur le nombre élevé de femmes autochtones tuées ou disparues, a aussi déclaré samedi le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau.
M. Trudeau a affirmé que le récent cas de Tina Fontaine, une Autochtone de 15 ans retrouvée morte le 17 août à Winnipeg, mettait en lumière la nécessité d'ouvrir une enquête nationale.


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