Faux! Les Québécois n'ont jamais laissé tomber les Francophones hors Québec

Seule province où le bilinguisme est une réalité : Québec pas New Brunswick

Tribune libre

Je viens de lire, sur VIGILE, un commentaire laissant entendre que les Québécois ont laissé tomber les Francophones hors Québec(FHQ). A chaque fois que je lis cela, je suis renversé.
Il se trouve même des FHQ pour affirmer que la minorité anglo-québécoise est beaucoup plus maltraitée que les FHQ.Re:loi 101.
Le 17 avril 1998, le journal Le Droit dévoilait les résultats d'un sondage effectué en Ontario: "Seulement 13,5% des Ontariens croyaient que les Anglo-Québécois étaient mieux pourvus en services dans leur langue que les Franco-Ontariens... Plus de 70 % des répondants ignorent jusqu'à l'existence de l'ACFO (Association
canadienne-française de l'Ontario)". J.F Lisée, dans son
volume (en 2000), écrit: "Pas moins de 84% des Anglo-Canadiens sont d'ailleurs en désaccord avec l'affirmation selon laquelle les
"Anglophones du Québec sont mieux traités que les francophones du reste du Canada" et 75% pensent qu'il faut protéger leurs droits."
Le mandat de la Commission d'enquête(1963)Laurendeau- Dunton, créée par le p.m. Pearson en était un basé sur le bilinguisme et le BICULTURALISME et sur la thèse des 2 peuples cofondateurs.
Or, le Canada anglais, sous Trudeau, a remplacé le BICULTURALISME par le MULTICULTURALISAME. Ce faisant il niait le principe des 2 peuples cofondateurs et écrasait le nationalisme québécois..De là, découle l'extinction intergénérationnelle des FHQ et la constitution illégitime imposée au Québec en 1982.
C'est un sophisme de dire que le Québec a laissé tomber les FHQ comme c'en est un autre de dire que le Nouveau- Brunswick est bilingue. La seule province où le bilinguisme est une réalité quotidienne: le Québec où la langue officielle est le français. Il suffit de se promener au Nouveau-Brunswick pour comprendre.Au recensement de 2006, 10% des Francophones du Nouveau- Brunswick étaient assimilés et une très faible poignée d'anglophones étaient bilingues.


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12 commentaires

  • Pierre Grandchamp Répondre

    14 janvier 2011

    "la force du Québec comme société francophone en Amérique du Nord passe non pas par l’isolement"-rapporte Michel P.
    Cher ami, il vous faudrait expliquer à la dame qui a cité cela qu'elle est mal avisée.La souveraineté d'une nation, c'est tout le contraire de l'isolement.C'EST L'OUVERTURE SUR LE MONDE! C'est faire partie du concert des quelque 193 nations présentes à l'ONU. C'est se représenter soi-même au lieu de servir de "décor" dans des représentations innternationales où, "votre" ministre de "notre" patrimoine est un Anglophone de British Colombia.
    Au lieu de venir nous donner des conseils, à nous Québécois, elle devrait aller voir ce qui se passe avec la poignée de Francophones de Saskatchewan, de IPE, de Newfoundland, de New Scotia.
    Est-ce que le Canada s'est "isolé" par rapport aux USA du fait qu'il est souverain?
    Monsieur sachez que:"On ne peut pas réformer un système oppressif. On ne peut que le rejeter"-Nelson Mandela-
    " Trudeau se serait fait Canadien français, s'il ne l'avait été de naissance, disait-il. Quand il abandonne la politique, ses compatriotes sont devenus des « Québécois ». Et les autres sont des « francophones de l'extérieur du Québec », des « francophones hors Québec », des « francos ». Pire encore, divisés entre eux, ils se redéfinissent « Franco-Ontariens », « Franco-Albertains », « Franco-Colombiens », ou « Fransaskois », tandis que les « Acadiens » de toutes les provinces de l'Est se regroupent sous un drapeau bleu-blanc-rouge marqué d'une étoile... Comme les Juifs."Heureusement que Trudeau n'a jamais voulu qu'on définisse les Canadiens français comme un « peuple », parce qu'il aurait fallu l'accuser
    de « génocide politique ». Trudeau: le Québécois. Par Michel Vastel. p. 181.
    Pierre Grandchamp fier Québécois

  • Pierre Grandchamp Répondre

    14 janvier 2011

    @MIchel P.
    La proportion de Québécois francophones qui s’identifient comme« Québécois », plutôt que Canadien-français ou Canadien, n’a cesséd’augmenter entre 1970 et 1990 (de 21% à 59%) (Maurice Pinard, 1995)22.- Selon 56% des Québécois, « Un Québécois, c’est quelqu’un qui possède destraits culturels bien spécifiques » (Les Services à la recherche J.T.D. pour leMinistère des Relations avec les citoyens et de l’immigration, mars à avril 1996).
    A savoir si les Québécois s’identifient d’abord comme Québécois, Canadiens,Canadiens français ou Canadiens anglais, « plus de la moitié, soit 54%, ontrépondu Québécois; près du quart, soit 23%, Canadien-français, 19% Canadienet 2% Canadien-anglais (Groupe de recherche sur l’américanité, printemps1997).
    L’auto-identification varie considérablement suivant qu’on est francophone ouanglophone; chez les francophones, 63% s’identifient d’abord commeQuébécois, alors que la proportion est de 5% chez les anglophones (Groupe de
    recherche sur l’américanité, printemps 1997) 25.
    - « La tendance à se dire Québécois plutôt que Canadien-français apparaît […]fortement liée à l’âge. Chez les 18-24 ans, les trois quarts se disent Québécois et
    seulement 14% Canadiens français, alors que 45% des 65 ans et plus continuentde s’identifier au groupe canadien-français et moins du quart, soit 22%, se disent
    Québécois » (Groupe de recherche sur l’américanité, printemps 1997)
    http://www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-6-girard-magali.pdf

  • Pierre Grandchamp Répondre

    14 janvier 2011

    @ Michel P.
    Bon! Organiser un gros party de Francophones, des retrouvailles: ce n'est pas ma priorité.
    Monsieur ce pays devait être une CONfédération entre 2 peuples cofondateurs. Le Canada fut un échec et pour le Québec et pour les FHQ. Le Québec est une simple province dans une FÉDÉRATION...tout cela "grâce" à Trudeau et le Canada anglais.Pour nous écraser, ils ont bafoué le BICULTURALISME...le remplaçant par le MULTICULTURALISME.
    Monsieur, Montréal et le Québec s'anglicisent peu à peu.Pour nous, les Francophones québécois, demeurer dans le Canada, c'est nous condamner à une lente et certaine Louisianisation. Or, ma priorité ce n'est pas organiser un party de Francophones.Non! Faire de la nation québécoise un pays.Par après, nous pourrons aider les FHQ...pis organiser un gros party...
    Demeurer dans le Canada, c'est suivre le pattern des FHQ, celui du "cocu content"!
    Marc Labelle, un ex- Franco Ontarien a très bien décrit cela:"Quand on a défendu ses droits de façon purement verbale et que survient l'échec, on se félicite de s'être battus, mais c'est pour mieux plier l'échine et chanter tous en choeur le O Cnada"!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2011

    Cher Monsieur par que quoi..
    ^Etes-vous capable d'un regard positif et constructif, d'une attitude solidaire, mutuellement utile et constructive?
    Que répondez-vous à chacune des suggestions faites dans l'exposé plus haut?
    1.
    2.
    3. adresse des sénateurs francophones : Andrée Champagne
    Sénat du Canada
    Édifice du Centre
    Ottawa, On, K1A OA4
    4.http://www.vigile.net/Francophones-hors-Quebec,29627
    Les francophones sont bien plus que des chiffres
    la force du Québec comme société francophone en Amérique du Nord passe non pas par l’isolement, mais par une francophonie qui dépasse largement ses frontières
    Lise ROUTHIER-BOUDREAU présidente Fédération des Francophones et Acadiens du Canada
    dimanche 13 janvier 2008
    Il n'y a pas de mal à essayer d'être utile
    Bien votre

  • Pierre Grandchamp Répondre

    13 janvier 2011

    @ Michel P.
    Ce ne sont pas les "séparatisses" qui ont tué le "Canadien français", c'est Trudeau et le Canada anglais.Voir mon message initial:Re: biculturalisme versu multiculturalisme.
    "Le fruit est mûr"? Quel fruit? Celui d'une soi-disant CONfédération modifiée en une fédération où le Québec est l'égal de IPE?
    Organiser un grand party de Francophones? J'ai pas de problème avec cela. Mais,moi, comme la majorité des Québécois, nous ne sommes plus "Canadiens français".Non! NOus sommes QUÉBÉCOIS!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2011

    Curieux hasard, le texte
    Québec et les francophones des autres provinces canadiennes
    La débâcle de la francophonie
    « Le fruit est mûr », écrit Pierre Allard dans l’édition du Droit du 30 décembre, 2010. Bruno Lagacé
    Le Droit
    jeudi 13 janvier 2011
    va dans le sens de maa démarche constructive. Bien

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2011

    à LeCanardHasBeen
    à par que
    J'accepte vos témoignages, je les partage. Le point de scission global s'est opéré autour des années 60. La dernière Convention nationale de 1962/63 (à vérifier) en marquerait un point de rupture symbolique. Depuis lors, un cousin et sa descendance se sont assimilés...
    Individualisme, baisse de l'intérêt religieux (un liant commun traditionnel (voir texte sur Henri Bourassa, du Devoir) des perceptions différentes autour de l'identité bilingue..
    Mais Gabrielle Roy, Daniel Lavoie sont issus, à des époques différentes d'une éducation que permettait alors le système parallèle dirigé par les communautés religieuses au Manitoba, Saskatchewan...
    D'où l'intérêt de renouer le dialogue pour diverses raisons, et les quelques actions concrètes telles celles illustrées dans le long texte précédent pourraient être utiles...
    Convention, Commaire aux langues officielles, interpeller les sénateurs francophones... faire respecter le droit des enfants ayant droit à l'éducation en français
    Tout simplement
    Bien votre

  • Anonyme RB Répondre

    12 janvier 2011

    Les francophones hors-Québec se sont aussi laissés tomber eux-mêmes. D'une certaine façon, les deux groupes ont beaucoup en commun entre eux. Et d'une autre, vraiment très peu. "Nos repères" sont devenus très différents à mon avis.
    Après 30 ans dans l'Ouest canadien...

  • Pierre Grandchamp Répondre

    12 janvier 2011

    @ Michel P.
    Dans les années 50, dans le Québec très pauvre, on ramassait des sous et pour acheter "des Petits Chinois" et pour la "survivance française" dans l'Ouest.
    J'ai un collègue, qui s'est fait prêtre, et s'est fait missionnaire dans l'Ouest. J'ai su qu'il a vendu des bouteilles de liqueur "pour la survivance"...Or, en 1988, la Saskatchewan et l'Alberta se déclaraient officiellement unilingues anglaises.
    "Ssurvivance, survivance!" En 2011, on en est là! Je vous confie un secret.Un ex Franco-Ontarien a écrit:"Quand on a défendu ses droits de façon purement verbale et que survient l'échec, on se félicite de s'être battus mais c'est pour mieux plier l'échine et chanter tous en choeur le O Canada". Bon! Il décrivait l'attitude de trop de FHQ...Mais, cela dépend aussi, quant à moi, l'attitude des fédéralistes québécois...!! Et ça me fortifie dans mon option politique:souveraineté du Québec.Demeurer dans le Canada c'est poursuivre le pattern des FHQ.
    En 2011, nos députés conservateurs québécois vont voter contre le bilinguisme à la Cour suprême.Pas fort!
    Voilà! Salutations!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2011

    Extrait d'un témoignage d'une époque où la colaboration Québec Francophones hors Québec (les Canadiens français) aura permi la survie et la vitalités relative du système d'éducation :
    "Henri Bourassa et l'Ouest canadien
    Bourassa
    M. Henri Bourassa sera l'un des orateurs à la Convention française d'Edmonton.
    M. Henri Bourassa a accepté l'invitation qui lui a été faite par les organisateurs de la Convention française d'Edmonton. Les Franco-Canadiens de l'Ouest, quelles que soient leurs sympathies politiques, n'ont pas oublié que M. Bourassa n'a jamais manqué de défendre avec énergie les droits de leurs écoles et de leur langue; aussi se proposent-ils de lui accorder partout une réception d'autant plus cordiale que cet orateur et écrivain distingué ne vient pas dans l'Ouest en tournée politique.
    Le Patriote de l'Ouest
    le 15 mai 1913En se rendant à Edmonton en 1913, Henri Bourassa se proposait de visiter les principaux centres francophones de l'Ouest. Qui était Henri Bourassa et pourquoi l'attendait-on avec impatience dans l'Ouest canadien d'antan ?
    Il est né à Montréal le 1er septembre 1868. Il est le fils de Napoléon Bourassa, peintre et auteur, et d'Azélie Papineau. Son grand-père est nul autre que le célèbre chef de la rébellion de 1837-1838, Louis-Joseph Papineau. « Bourassa hérite de son grand-père un caractère ardemment indépendant, son éloquence et son enthousiasme pour l'action publique. »(1) Toutefois, contrairement à son fameux grand-père, Henri Bourassa est un catholique sincère, étant même ultramontain dans sa dévotion à Rome.
    À l'âge de 18 ans, il devient l'administrateur de la seigneurie de Louis-Joseph Papineau, «La Petite Nation», située à Montebello sur la rivière Outaouais. C'est là qu'il commence sa carrière publique. Il appuie les libéraux provinciaux d'Honoré Mercier et ensuite les libéraux fédéraux de Wilfrid Laurier. En 1896, lorsque Laurier forme un gouvernement à Ottawa, Bourassa est élu député du comté de Labelle comme candidat libéral indépendant. Il semble bien s'arranger avec Wilfrid Laurier jusqu'en 1899 quand le premier ministre canadien se soumet à des pressions du Canada anglais et accepte la participation de soldats canadiens dans la guerre des Boers. Il demeure député fédéral jusqu'en 1907 lorsqu'il quitte pour se lancer en politique provinciale. Il est élu à l'Assemblée nationale en 1908. Deux ans plus tard, Bourassa fonde le journal Le Devoir. Il en sera l'éditeur jusqu'en 1932. Henri Bourassa revient sur la scène nationale en 1925 comme député de Labelle; il quitte la politique en 1935. Il meurt à Outremont, Québec, le 30 août 1952 à l'âge de 84 ans.
    Même durant les luttes les plus acharnées entre francophones et anglophones, Henri Bourassa ne « flirt » jamais avec le séparatisme; il demeure, tout au long de sa carrière, farouchement nationaliste canadien. « Je fais partie de cette école qui voit plus d'avantages que de désavantages dans la co-existence de deux races au Canada. »(2)
    Pourquoi Bourassa est-il si populaire auprès de la presse française de l'Ouest canadien ? Pourquoi serait-il si populaire auprès du clergé ? C'est peut-être parce qu'il incarne beaucoup des mêmes idéologies. N'a-t-on pas déjà dit qu'il est ultramontain comme beaucoup des membres dirigeants du clergé de l'Ouest canadien ?
    Son amour pour un Canada français et pour l'Église catholique le rend certainement très populaire auprès des évêques et des prêtres de la Saskatchewan. « La Providence a voulu que le groupe principal de cette colonisation française et catholique constituât en Amérique un coin de terre à part où l'état social, religieux et politique se rapproche le plus de ce que l'Église catholique apostolique et romaine nous apprend être l'état le plus désirable des sociétés. »(3) Même si Bourassa parle du Québec dans ce texte publié en 1910, pour les évêques et les missionnaires-colonisateurs de la Saskatchewan ses propos peuvent aussi bien s'appliquer à l'Ouest canadien où ils tentent d'établir des noyaux français et catholiques.
    Henri Bourassa espère arrêter la migration des Canadiens français vers les villes industrialisées de la Nouvelle-Angleterre. Durant les années 1890, il appuie les démarches de l'abbé Labelle qui rêve d'établir un empire français allant de St-Jérome à Winnipeg. Même si l'abbé Labelle ne réussit qu'à établir quelques colonies dans les pays d'en haut avant sa mort en 1891, son rêve de s'emparer du sol est repris par d'autres comme Bourassa. «C'est par la colonisation... que nous pourrons augmenter notre population, développer notre production agricole, augmenter notre influence à Ottawa... augmenter la permanence sur un terrain d'égalité de la race française à côté de la race anglaise.»(4) Bourassa propage donc la même philosophie de la colonisation et de l'agriculturisme que le clergé catholique français de l'Ouest.
    Henri Bourassa et Le Devoir miroitent parfaitement les propos du clergé français. Pour convaincre les Canadiens français d'aller coloniser la région du Lac St-Jean ou les prairies de l'Ouest plutôt que d'aller se réfugier dans les villes industrielles des États-Unis, Bourassa a le mot juste. « Alors il y aurait partout des hommes pour qui l'idéal américain, le culte du veau d'or, les profits du commerce et de l'industrie ne seraient pas le principal objectif...»5 S'il faut se battre pour établir des collèges classiques dans l'Est ou préserver le système des écoles catholiques dans l'Ouest, le clergé peut compter sur Henri Bourassa. « Le premier principe d'éducation est de former l'âme de l'enfant avant que de lui donner la science. »(6)
    Henri Bourassa est alors un demi-dieu aux yeux du clergé catholique de l'Ouest et il n'est donc pas surprenant qu'on attend impatiemment sa visite en 1913.
    (1) Durocher, René, « Le Canada, oui, l'empire, non! », Horizon Canada, Saint-Laurent (Québec) : Centre d'Étude en Enseignement du Canada, Inc., 1984, Volume 7, p. 1850.
    (2) Ibid., p. 1853.
    (3) Levitt, Joseph, Henri Bourassa and the Golden Calf, Ottawa, Les éditions de l'Université d'Ottawa, 1972, p. 21.
    (4) Ibid., p. 57.
    (5) Ibid., p. 67.
    (6) Ibid., p. 79.
    Sources:
    Durocher, René, « Le Canada, oui, l'empire, non! », Horizon Canada, Saint-Laurent (Qué): Centre d'Étude en Enseignement du Canada, Inc., 1984. Volume 7.
    Levitt, Joseph, Henri Bourassa and the Golden Calf, Ottawa, Les éditions de l'Université d'Ottawa, 1972.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    12 janvier 2011

    J'ai lu fréquemment des textes de Francophones hors Québec décriant notre loi 101 et endossant la publicité mensongère hors Québec, à savoir que la minorité anglo-québécoise est moins bien servie que les Francophones hors Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2011

    Je vous ai donc confronté à vous-même... bien
    Je sais les pans de notre histoire récente: plein de mes bouquins traitent de cette période de dérive entre le biculcuralisme et le bilinguisme ( B&B), l’espoir suscité par le grand canadien L. B. Pearsons, la commission Laurendeau Dunton … et la récupération du multiculturalisme et du bilinguime fonctionnel de M. P. E Trudeau en partie pour mâter les "nationnalistes" québécois.
    Mais le Québec a sa part de responsabilité : Il a laissé tomber (chacun des québécois, un peu plus ignorant de son histoire pan-canadienne-) sous la mouvance de la révolution tranquille.
    " Le Canada-rançais s’est rétréci au Québec, aux yeux des québécois. Mais cela n’est pas le cas en Acadie ou en Ontario francophone.
    La religion des anciens Canadiens ne compte presque plus sur le plan social et politique au Québec. Mais sous les apprences couve peut-être des braises utiles à la cohésion chaleuruse de l’ensemble des québécois francophones. De plus cet énoncé est moins vraie en Acadie ou en Ontario francophone. Au yeux des québécois, le Canada-francais se serait rétrici au Québec. Mais sur le plan stratégique c’est déjà une erreur, car cette attitude néglige une énergie encore vive. Tout combat linguistique ultérieur aurait plus de chance d’être utile s’il est inclusif et solidaire. Les premiers perdraient déjà en lassitude et en égocentrisme par une fraternité plus large alors même que les autres gagneraient un soutien vital.
    … Par ailleurs…
    La faute des autres, toujours les autres,,, c’est trop facile. Tout le monde se critique, pas de cohésion : J’en ai marre de ce genre d’attitudes suivies d’un appel à l’indépendance parce que là les consciences, comme par magie, retrouveraient le chemin du bon, de l’utile, de la solidarité ( http://www.vigile.net/Sur-le-theme-…)
    1. L’idée d’une "Convention" serait utile, après presque 50 ans de perceptions différentes ente Canadiens-français hors-Québec et le Québécois… et Ça pourrait être formateur pour les jeunes québécois de s’ouvrir aux injustices et aux souffrances des autres, par le seul fait d’une apparteence fière à la langue et à la religion (catholique)..
    2. Quand avez-vous fait pression auprès des entrprises québécoises faisant affaire au N-B (Dieppe, Moncton) pour qu'elles affichent en français (Pharmaprix, Cora, )
    3. Avez-vous participé ou fait part de votre solidarité aux Métis de Batoche et du Manitoba lors de la commémoration de la pendaison de Riel?
    4. Avez-vous fait parvenir des livres et des films DVD en français dans des communautés francophones isolées du Manitoba ou de la Saskatchewan?
    Avez-vous protesté auprès du commissaire aux langues officielles ou de Sénateurs francophones pour qu'ils essaient honnêtement de rééquiliber la proportion francophone de l'immigration (90% des immigrants sont anglophones, ce qui marginalise encore plus les communatés francophones)
    etc. etc.
    NonT, Alors vous avez laissé tomber les Canadiens-français hors Qyuébec.
    Que pouvez-vous faire de concret sans accuser les autres ?
    R: voir les quelques suggestions précédentes et bien d'autres que vous pourriez imaginer...
    Ne vous demandez pas ce que l'Éta pourrait faire à votre place, mais ce que vous pourriez faire pour l'ensemble !
    Bien votre
    Coopérativement
    Michel P.