Le docteur Bolduc s’ennuyait sur les bancs de l’opposition. Il décide de reprendre la pratique médicale, recrute rapidement 1500 nouveaux patients et en profite (pourquoi se gêner ?) pour ramasser le magot au passage.
Survient une élection hâtive, il est réélu. Son parti prend le pouvoir et on lui offre le poste de ministre de l’Éducation du Québec, poste qu’il accepte. Petit problème cependant, que faire de ses 1500 patients maintenant qu’il n’a plus le temps de s’en occuper ?
Ancien ministre de la Santé, c’est un habitué des hautes responsabilités et des grandes décisions ; il n’hésite pas, sans prévenir aucun de ses patients, sans prendre aucune mesure visant à assurer le repêchage rapide de ceux-ci par des collègues de la clinique de la Cité médicale de Québec ou d’autres médecins de la région, il nous passe tous à la trappe. « Allez, que le diable les emporte sur les listes d’attente d’où ils viennent. » Problème réglé !
Que vous soyez passé au « cash », on n’en est plus à une conduite douteuse près de la part de certains de nos élus québécois et élues québécoises ! Non, ce qui vous déshonore, Dr Bolduc, c’est de nous avoir lâchement abandonnés, de nous avoir renvoyés sur les listes d’attente où nous croupirons encore pendant des mois, sinon des années !
Oui, ce geste infâme vous déshonore comme éminent professionnel de la santé et comme homme public occupant de hautes fonctions gouvernementales au Québec !
Luc Jutras- Ex-patient
LETTRE
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