Énergie Est poserait des risques pour la côte Atlantique

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Un gros clou dans le cercueil du projet Énergie-Est

Jusqu'à présent, les inquiétudes des opposants au projet d'oléoduc de la compagnie TransCanada ont surtout tourné autour des risques de ruptures qui pourraient contaminer les sols et les approvisionnements en eau potable au Canada.
Mardi, le Natural Resources Defence Council (NRDC), associé à plusieurs autres groupes américains et canadiens, a dévoilé un rapport portant sur le chemin que prendra le pétrole brut après être arrivé au terminal pétrolier de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Ainsi, près de 300 pétroliers par an prendront la mer pour la côte est américaine, et éventuellement l'Europe et l'Asie.
Ces immenses bateaux, dont certains ayant une capacité de 130 piscines olympiques, pourraient mettre en péril des espèces marines déjà fragilisées. La baie de Fundy serait particulièrement en danger.
Qui plus est, le type de pétrole transporté, soit du brut mêlé à un diluant, serait extrêmement difficile à nettoyer en cas de déversement. La technologie actuelle ne le permet pratiquement pas, signale le rapport.
En conférence de presse, Anthony Swift, de la NRDC a déploré que l'Office national de l'énergie (ONE) ne prenne pas en compte les risques associés à la côte atlantique dans son évaluation du projet Énergie Est.


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