En parcourant de vieilles coupures de presse...

Tribune libre

Je me suis surpris récemment à lire des articles de journaux des années 1990 et 2000.
En lisant les dits articles, j'ai été saisi par les similitudes entre les problèmes d'il y a dix ou vingt ans et ceux de 2013.
L'appauvrissement de la population du Québec était un sujet qui revenait constamment. Et soudainement, un article attira particulièrement mon attention. Cet article parlait de l'adoption d'une loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale qui avait été votée à l’unanimité, le 13 décembre 2002, par l’Assemblée nationale du Québec.
Ça fait déjà plus de dix ans. Il faut croire que cette lutte à la pauvreté n'a pas donné les fruits escomptés si l'on se fie à ceux qui gèrent les banques alimentaires, les comptoirs vestimentaires, les soupes populaires, les refuges pour sans-abris etc...
Tous ces gens nous disent que la fréquentation de ces services est à la hausse et ce, d'année en année. (un peu comme certains profits qui établissent de nouveaux records d'année en année).
Dans notre société, il faut le reconnaître, il y a des gens plus instruits, d'autres plus intelligents, d'autres ayant une meilleure santé, d'autres plus adroits, autrement dit, des plus forts et des plus faibles.
À quoi servent les forts?
Le rôle des forts est de faire en sorte que les plus faibles ne manquent pas de ce qui est nécessaire à leur bonheur car souvent, ces faibles ont besoin d'aide pour arriver à avoir tout ce qu'il faut pour être heureux dans la vie.
Le regretté Michel Chartrand, un homme plein d'énergie et de verve, proposait pour sa part l'instauration d'un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux.
Plus le temps avance, moins on entend parler de solution aux problèmes de pauvreté.
Est-ce parce que le souci des pauvres et des malheureux s'est évanoui en cette époque qui est la nôtre?
Si c'est le cas, sommes-nous revenus à l'époque du père Noé, époque où, selon ce qu'on nous a raconté, les hommes avaient perdu leur humanité?
Je souhaite que non. Cependant, je dois admettre que c'est une question que je commence à me poser.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2013

    "Merci monsieur Déry pour votre commentaire.
    Ce qu’il y avait de particulier à l’époque de Noé, c’est qu’il semble que tout le monde sans exception était continuellement mal intentionné. Vous pouvez vous imaginer ce qu’une telle société pouvait avoir de déprimant.
    Si l’on est croyant et que l’on se réfère à ce que le Christ a dit, il semble qu’un jour viendra où ce sera sur la terre comme à l’époque de Noé. (Luc 17:26)
    Peut-être sommes-nous rendus à ce point. Ça expliquerait pourquoi, malgré bien des belles promesses, le sort des plus pauvres et des plus mal pris de la société ne s’améliore jamais."
    Je m'excuse monsieur Déry mais j'avais oublié de signer mon commentaire.
    Michel Bélisle alias Didier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2013

    Merci monsieur Déry pour votre commentaire.
    Ce qu'il y avait de particulier à l'époque de Noé, c'est qu'il semble que tout le monde sans exception était continuellement mal intentionné. Vous pouvez vous imaginer ce qu'une telle société pouvait avoir de déprimant.
    Si l'on est croyant et que l'on se réfère à ce que le Christ a dit, il semble qu'un jour viendra où ce sera sur la terre comme à l'époque de Noé. (Luc 17:26)
    Peut-être sommes-nous rendus à ce point. Ça expliquerait pourquoi, malgré bien des belles promesses, le sort des plus pauvres et des plus mal pris de la société ne s'améliore jamais.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2013

    Devant la quantité de faibles, cela fait beaucoup de travail pour les forts. Alors beaucoup sont tentés de jouer les faibles.
    Le résultat est que les forts restants se rebiffent et jouent les John Galt.
    Noé a préféré se couper de l'humanité et de la laisser périr en sauvant sa famille. Il est le père du survivalisme.
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    Parlant de vieilles coupures de presse...
    Gardez celle-ci en mémoire. Elle va servir souvent.