Le 7 octobre dernier, le peuple a élu Chavez pour continuer la révolution

En l'absence de Chavez, que prévoit la Constitution vénézuélienne ?

L'opposition, profitant de sa maladie, veut prendre sa revanche

Chavez n'est actuellement pas en situation de défaut ni d'incapacité permanente


Nos médias ont repris du service pour servir de relais à l’opposition vénézuélienne et à Washington qui souhaitent se défaire non seulement de Chavez, mais également du régime conduisant au socialisme du XXIe siècle. Chavez a été élu avec une forte majorité le 7 octobre dernier pour un mandat de 6 ans, basé sur un programme couvrant les 5 grandes missions de l’État socialiste.
L’opposition et ceux qui la soutiennent veulent profiter du fait que Chavez, en raison de son état de santé actuel, ne pourra pas être présent le 10 janvier prochain pour son assermentation devant l’Assemblée nationale pour déstabiliser le gouvernement.
Or, pour couper court à toute information trompeuse, je vous transmets le texte, sous la signature d'AFP, qui dit bien, dans le cas présent, ce que la Constitution prévoit en pareille circonstance.
Venezuela: ce que prévoit la Constitution en cas d’absence du président

CARACAS - La Constitution vénézuélienne établit que le président élu doit prêter serment le 10 janvier pour son nouveau mandat et envisage plusieurs scénarios s'il fait défection, une possibilité évoquée en raison de l'incertitude prolongée entourant l'état de santé de Hugo Chavez.

Le président réélu le 7 octobre pour six ans à la tête du Venezuela est toujours hospitalisé à Cuba depuis qu'il a subi le 11 décembre à La Havane une quatrième opération pour traiter un cancer décelé en juin 2011.

M. Chavez, 58 ans, est censé prêter serment devant l'Assemblée nationale le 10 janvier, stipule l'article 231 de la Constitution, adoptée en 1999, peu après son arrivée au pouvoir.


Le candidat élu entrera en fonction le 10 janvier de la première année de son mandat, en prêtant serment devant l'Assemblée nationale. Si pour quelque motif que ce soit, le président ou la présidente ne peut prêter serment devant l'Assemblée nationale, il le fera devant le Tribunal suprême de justice, indique cet article, sans mentionner de délai.


M. Maduro a assuré vendredi soir que cette disposition permet une flexibilité dynamique respectant l'élément fondamental de la réélection de M. Chavez en octobre. En cas de report, le Tribunal suprême décidera du moment de la prestation de serment en coordination avec le chef de l'Etat, a-t-il assuré.


Par ailleurs, une disposition de l'article 233 indique que face au défaut absolu du président, une nouvelle élection doit être organisée dans les 30 jours consécutifs suivants. L'intérim jusqu'à l'élection et la prise de fonction du nouveau président serait alors assuré par le président de l'Assemblée nationale.


Sont considérés comme des cas de défaut absolu le décès du président, sa démission, sa destitution par le Tribunal suprême de justice ou l'abandon de sa charge, avalisé par le Parlement.
Les
deux dernières éventualités sont prises en compte par le texte: l'incapacité physique ou mentale permanente du président, certifiée par une équipe médicale désignée par le Tribunal suprême et approuvée par les députés ainsi que la révocation de son mandat à l'issue d'un référendum d'initiative populaire.


Selon l'article 233, si le défaut intervient avant le 10 janvier, l'intérim jusqu'à cette date est assuré par le vice-président, puis à partir du 10 janvier par le président de l'Assemblée nationale, avant les nouvelles élections anticipées. 


Si le défaut intervient après l'entrée en fonction mais au cours des quatre premières années du mandant, l'intérim revient au vice-président, qui doit organiser des élections dans les 30 jours.


Si le défaut intervient dans les deux dernières années du mandat, le vice-président reste en poste jusqu'à la fin de la période.

Pour M. Maduro, M. Chavez n'est actuellement pas en situation de défaut ni d'incapacité permanente.


(©AFP / 05 janvier 2013 08h24)
http://www.romandie.com/news/n/_Venezuela_ce_que_prevoit_la_Constitution_en_cas_de_defaut_du_president95050120130827.asp
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Chavez-restera-m-me-s-il-ne-peut-pr-ter-serment-29078882
Oscar Fortin
Québec, le 5 janvier, 2013
http://humanisme.blogspot.com

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2013

    Le sieur Perez est en fait descendant de cette pègre qui jadis asservit les millions d'humains en Amérique latine. Cette caste aujourd'hui renversée rêve toujours de revenir aux affaires avec la complicité de l'empire etats-unien en décadence. Perez est comme l'a dit quelqu'un un des nombreux disques rayés que l'oligarchie utilise à travers le monde pour asseoir sa propagande et un disque ça ne réfléchit pas, ce n'est point son rôle de réfléchir, ça ne fait que débiter le discours pour lequel il est recruté pour faire

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2013

    M. Pérez, les antidémocrates de la planète, Barack Obama à leur tête, veulent un monde unipolaire contrôlé par l’élite financière prédatrice de toutes les ressources limitées de la planète. Ils ont frappé un mur avec Hugo Chavez. Faites quelques recherches sur Internet et vous pourrez vous faire une tête plus ajustée à la vérité et à la réalité. Mes hommages à Oscar Fortin et à Gabriel Proulx!

  • Gabriel Proulx Répondre

    6 janvier 2013

    Dans vos rêves JLPM. La réalité est toute autre.
    L'analphabétisme a été enrayé, les classes économiques les plus défavorisées profitent de plus en plus des retombées économiques fortement positives de la nationalisation du pétrole et le peuple a retrouvé la fierté de sa partie.
    La petite clique de putschistes de l'opposition financée à coups de millions par Washington ne peuvent pas gagner les élections, pour la simple et bonne raison que le peuple les méprise. Ils ont même été forcés de voler des idées à Chavez durant la dernière élection pour remonter un peu la pente, entre deux tentatives de coup d'État par hystérie provoquée dans leurs grands médias bourgeois à 95% privés. C'est dire si cette clique de mercenaires est désespérée...
    Pendant ce temps, ailleurs dans le monde, des petits drettistes frustrés se réjouissent de la maladie du chef d'État le plus démocratiquement légitime de la planète, avec ses 14 scrutins gagnés en 12 ans.
    Gabriel Proulx,
    Saint-Eustache, capitale nationale des Patriotes

  • Oscar Fortin Répondre

    6 janvier 2013

    M. Perez, force m'est de constater qu'une fois formatée, il est difficile pour certaines personnes de retrouver la véritable liberté de penser. Vous pourriez commencer, peut-être, par répondre aux questions qui vous sont posées. Un exercice de rigueur qui ne fait mal à personne et qui oblige à peser ce qu'on dit. Sur un commentaire précédent je vous ai demandé de me donner vos sources d'information sur Cuba. Au temps du coup d'État au Honduras je vous avais posé un certain nombre de questions sur des affirmations que vous aviez faites. Jamais vous n'avez donné suite à ces questions. Ce n'est pas parce que les années passent que les interpellations perdent leur pertinence.
    J'avais le choix de ne pas réagir à votre commentaire qui est comme une cassette formatée et sans contenu consistant par rapport au sujet traité. J'ai choisi de vous apporter ce commentaire qui accompagnera votre profonde réflexion sur le sujet. Les lecteurs et lectrices de Vigile tireront leur propre conclusion.
    Bonne année 2013

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    6 janvier 2013

    Entre le souhait socialo-communiste et la réalité contrerévolutionnaire cháviste
    Tôt ou tard il y aura de nouvelles élections au Venezuela afin d’enrayer l'anarchie socio-économico-politique régnante au pays provoquée par cette sorte de socialo-communisme dénommé euphémistiquement ''Socialisme du XXIème siècle'' (sic), destiné à instaurer la culture de la misère et le totalitarisme.

    JLPM