Laïcité

Eh bien, M. Bouchard, qu’attendez-vous pour appuyer la loi 21?

Des exemples de prosélytisme à la CSDM

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Tribune libre

Dans une déclaration faite sous serment, Mme Hadj Kacem relate que sa fille fréquentant le service de garde de son école primaire d’Hochelaga-Maisonneuve a subi la pression d’éducatrices voilées pour qu’elle remercie Allah à la fin des repas et qu’elle cesse d’avoir recours au traiteur de l’école parce que la nourriture servie n’est pas halal ou contient du porc. Mme Hadj Kacem dit avoir retiré sa fille du service de garde après avoir déposé plusieurs plaintes à la direction.


« J’ai quitté la Tunisie pour que ma fille puisse grandir dans un milieu respectueux de ses choix et décisions », est-il écrit dans la déclaration sous serment. « Or, c’est en fréquentant l’école publique de mon quartier que ma fille subit des pressions pour se comporter comme une “bonne musulmane”. […] J’ai la forte impression que le port d’un signe religieux par des personnes en position d’autorité influence les comportements de ma fille et la fait questionner ses choix et ceux de sa mère. »


Pour sa part, Ferroudja Si Hadj Mohand raconte qu’une éducatrice portant le hidjab aurait interpellé une amie de sa fille de 9 ans parce qu’elle enlevait et remettait son voile islamique dans la cour de l’école de Montréal-Nord qu’elles fréquentent. L’éducatrice lui aurait dit qu’une fois mis, le voile ne devait plus être enlevé. Puis, se tournant vers la fille de Mme Hadj Mohand, elle lui aurait demandé quand elle commencerait à le porter. La jeune fille s’est sentie « gênée » et obligée de répondre « Peut-être au secondaire ».


L’an dernier, le sociologue Gérard Bouchard, qui avait coprésidé la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, avait vilipendé la loi 21 du gouvernement de François Legault. Il avait mis ce dernier au défi de prouver que le port d’un symbole religieux par une enseignante avait un effet négatif sur les élèves.


« Ce qu’on entend souvent durant ce débat, c’est que le seul fait de porter un signe religieux — le hidjab, par exemple — entraîne une forme d’endoctrinement chez les élèves. On entend aussi que ça traumatise certains élèves, ou alors que c’est contraire à l’exercice pédagogique, ou bien que ça compromet le climat de travail dans la classe, etc. », avait lancé M. Bouchard. « Si jamais un seul de ces éléments était prouvé, personnellement, je vous le dis tout de suite, je serais tenté d’appuyer votre projet de loi. »


Eh bien, M. Bouchard, qu’attendez-vous pour appuyer la loi 21?


Source :  https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/des-exemples-de-prosélytisme-à-la-csdm/ar-BB10Eo6g?ocid=spartandhp


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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