Duceppe répond au conservateur Larry Smith au sujet de la protection du français

Gilles Duceppe évalue que la souveraineté de la province enverrait un message clair, que « ça se passe ici en français ».

Élections fédérales - 2011 - le BQ et le Québec



Le chef bloquiste Gilles Duceppe à Montréal

Après avoir commencé un point de presse en abordant la question de l'immigration, mardi dans la région montréalaise, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a défendu la place du français au Québec.
Réagissant aux propos du sénateur Larry Smith, qui remet en question la nécessité de protéger les francophones, M. Duceppe a affirmé que « le français doit être protégé et doit pouvoir s'épanouir ».
Les propos de Larry Smith
Dans une entrevue au quotidien Le Devoir, Larry Smith, maintenant candidat conservateur dans Lac-Saint-Louis, a laissé entendre que Gilles Duceppe représentait le « passé » et qu'il était « défensif », alors que les mentalités changent, selon l'ex-président des Alouettes de Montréal.
« M. Duceppe a protégé les droits des francophones depuis des années, mais les gens veulent avoir plus qu'un protecteur, a dit Larry Smith. Ils veulent avoir un homme qui développe les opportunités pour les Québécois, spécialement les jeunes entre 25 et 40 ans. Pour cette génération, la chose importante, c'est le monde, pas la protection des francophones au Québec. »

Gilles Duceppe évalue que la souveraineté de la province enverrait un message clair, que « ça se passe ici en français ».
D'ici là, le chef bloquiste revendique une application de la Charte de la langue française du Québec, la loi 101, dans les entreprises qui sont régies par le Code canadien du travail, comme les secteurs des télécommunications, des transports aérien et marin, et des banques. Cela représente quelque 300 000 travailleurs.
En ce qui a trait à l'immigration, M. Duceppe a exprimé son souhait de voir le modèle d'immigration fédéral s'inspirer du modèle québécois, qu'il juge plus simple, notamment dans le cas de la réunification des familles. Il plaide aussi pour un transfert de pouvoir au Québec en la matière.
Selon le chef bloquiste, les politiques de fermeture de Stephen Harper sont en contradiction avec ses discours prononcés récemment devant des membres des communautés culturelles. Ottawa doit être plus accueillant et sensible aux demandes des réfugiés, dont les situations sont souvent dramatiques, conclut-il.


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