Douce France

La culture française n’existe pas? Ben coudonc!

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«Encore une dérive de la gogauche multiculturelle !»






Dans un élan d’ouverture au monde, l’ex-ministre et candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron a affirmé, l’autre jour, qu’il n’y avait pas de culture française.




Ah non?




Pas de littérature française? Pas de haute couture française?




Pas d’art de vivre français? Pas de cinéma français? Pas de chanson française?




Pas de gastronomie française?




Alors, le cassoulet, ça vient d’où? Du Gabon?




La bouillabaisse, c’est égyptien?




Et la blanquette de veau, c’est mexicain?




Ben coudonc.




UNE COQUILLE VIDE




Encore une dérive de la gogauche multiculturelle.




Reconnaissons toutes les cultures du monde, sauf la nôtre.




Célébrons la diversité, mais pas notre spécificité.




Tout ce qui vient d’ailleurs est extraordinaire, tout ce qui vient de chez nous est moche.




En fait, non: il n’y a pas de chez nous.




Chez nous, c’est un hôtel.




Une coquille vide, un endroit neutre, sans histoire ni passé.




La culture française n’est que l’addition des cultures des immigrants qui, au fil des ans, ont décidé de s’établir en France, c’est tout.




Il n’y a pas de tradition typiquement française.




Dumas, Proust, Zola, Flaubert, Chateaubriand, Baudelaire n’ont rien apporté de nouveau à la littérature mondiale.




Au banquet du monde, il n’y aurait pas de table «France».




Justin Trudeau a dit la même chose au New York Times: le Canada «est le premier pays post-national au monde».




C’est-à-dire: sans identité propre.




On est une salle vide que vous pouvez louer, c’est tout. Un canevas blanc.




Un restaurant «Apportez vos chaises, votre table, votre bouffe, vos ustensiles et votre vin».




Nous n’avons rien à offrir au monde.




Rien à donner.




INGMAR TREMBLAY




Depuis quand le fait d’exister empêche les autres d’exister?




Depuis quand le fait de s’ouvrir aux autres nous empêche de nous définir?




Ne sommes-nous pas AUSSI les autres des autres?




Quand les autres s’ouvrent à nous, ils s’ouvrent à quoi? À rien?




Il n’y a pas de culture canadienne?




Margaret Atwood, Robertson Davies, Mordecai Richler, Mavis Gallant – tous ces grands auteurs auraient pu écrire tout ce qu’ils ont écrit même s’ils avaient vécu en Islande?




Idem pour les écrivains québécois?




Les belles-sœurs aurait pu être écrit au Maroc? Au Venezuela?




Gilles Vigneault aurait pu écrire La danse à Saint-Dilon en Suède?




«Entrez mesdames, entrez messieurs, Ingemud a sa belle robe et puis Sigbritt a ses yeux bleus. Ragnhild a mis ses souliers blancs...»




N’importe quoi...




LA HAINE DU PEUPLE




Après ça, on se demande pourquoi l’extrême droite est de plus en plus populaire...




Plus la gauche va délirer, plus la gauche va refuser de parler d’identité, plus la gauche va balayer sous le tapis les sujets qui semblent importants aux yeux du peuple (le peuple que la gauche défendait naguère, mais qu’elle méprise et déteste maintenant...), plus il y aura de Marine




Le Pen et de Donald Trump.




C’est mathématique.




La gauche radicale est la meilleure amie des populistes.




Je suis en train de me demander si ce n’est pas ça que veut la gauche.




Un ennemi fort, puissant, qui justifierait son existence...




Des pompiers qui mettent le feu pour mieux l’éteindre.




 



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