La dictature du patronat a décidé de faire diversion. Le milieu des entrepreneurs véreux et les firmes de génie-conseil, grands bénéficiaires des magouilles et complices du Parti Libéral du Québec et des fédéralistes de tout acabit, n’ont pas aimé le battage médiatique qui a révélé leurs combines.
Dans le but de détourner l’attention du public du scandale les impliquant, le gouvernement Charest, habile manipulateur, a décidé d’engager le combat contre les syndicats et les travailleurs de la construction sur la question du placement syndicale, comme si c’était de là que venait le problème.
Le gouvernement Charest, est obstiné à ne pas donner suite à la demande générale pour une enquête publique sur la corruption entre les fédéralistes et le milieu des affaires, principalement celui de la construction.
Il a donc décidé de traîner les médias sur un tout autre terrain. La confrontation s’annonce pour être frontale. Pourquoi? Parce que le gouvernement va tenter par ce moyen de faire porter le chapeau aux organisations syndicales et aux travailleurs de la construction. Un peu comme, comme si les centrales syndicales et les travailleurs étaient ceux ayant tiré la plus grande part de ce que l’on a volé aux contribuables.
Évidemment la cible n’est pas la bonne. C’est la mafia fédéraliste qui est le grand profiteur de la corruption institutionnalisée qui règne en roi et maître au Québec. La tactique est connue. Quand des gamins font un mauvais coup, ils se retournent vers plus petit qu’eux pointant un doigt accusateur.
On s’en doute, il y a de quoi susciter une colère noire chez les travailleurs et les syndicats. La confrontation risque de dégénérer et de devenir extrêmement violente. Mais cela va dans le sens des efforts de déstabilisation engagés contre les citoyens du Québec.
Le milieu de la construction a toujours eu une culture de gros bras. Et vouloir changer cela est utopique. Des « Rambo » comme Bernard Gauthier sont souvent de simples exécutants. Et de plus, ils sont légion dans l’industrie.
Le gouvernement a trouvé sa tête de Turc. Il a fait de Bernard Gauthier l’exemple qui lui permet de généraliser. Il s’en suit des mesures législatives rétrogrades susceptibles de causer l’explosion sociale à un moment où les émotions sont exacerbées par la surdité du gouvernement aux revendications des citoyens ainsi que sa complicité avec le crime organisé.
Et ce sont des gens comme ça qui viennent donner des leçons de démocratie, qui lancent des appels à la retenue? Une vraie farce!
Le gouvernement Charest est le plus violent de toute l’histoire du Québec. Une violence insidieuse mais bel et bien réelle. Une violence qui prive les citoyens de leurs droits légitimes. Une violence qui dépouille les habitants de ce pays de leurs ressources au profit d’intérêts privés. Une violence qui se manifeste aussi par le rejet de toutes les revendications des citoyens aussi étayées et appuyées soient-elles. C’est ce gouvernement qui poursuit dans son discours à lui, comme si de rien n’était, cette politique de loi du plus fort.
Devant les mensonges éhontés, devant un semblable travail de destruction, de déstabilisation, les médias complices Quebecor, Gesca, Radio-Canada, Radio X et FM 93 ainsi que leurs journalistes à gage ont déjà choisi leur camp. Ce sera celui de l’action pour vendre de la copie et hausser les cotes d’écoute.
Le gouvernement de Jean Charest a toujours été médiocre. Ses décisions sont prises dans l’intérêt des patrons. Dans un contexte aussi hautement émotif, où la tolérance des citoyens est déjà à sa limite, la réponse à la violence du gouvernement risque d’être à la hauteur de son mépris et de ses provocations. Bouchez-vous les oreilles! Ça va péter!
Projet de loi sur le placement syndical:
Diversion et provocation
Pour faire diversion, Charest s'engage dans la violence déstabilisatrice.
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