Direction du PQ: Péladeau circonspect

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De nombreux prétendants à la direction du PQ

(Québec) Contrairement à ses collègues, le présumé favori de la course à la chefferie du Parti québécois refuse de confirmer s'il songe même à se présenter.
Pierre Karl Péladeau a qualifié toute discussion sur cet enjeu de «prématurée», cet avant-midi, alors que s'ouvrait le caucus présessionnel du PQ, à Québec.
L'événement a permis à tous les potentiels candidats à la succession de Pauline Marois de rendre public le degré d'avancement de leur réflexion. Seul M. Péladeau a refusé de partager ses états d'âme.
«La course n'a pas commencé alors que je crois que c'est prématuré d'avoir quelque commentaire que ce soit», a-t-il dit, refusant de dire s'il réfléchissait à la question ou si des collègues lui avaient demandé de se lancer. «Je pense qu'il y a des gens qui travaillent actuellement pour qu'à la prochaine conférence nationale des présidents on puisse savoir les règles qui vont s'appliquer.»
L'homme d'affaires a ajouté qu'«on ne peut pas empêcher les gens d'écrire, les gens d'avoir des opinions», mais qu'il ne ferait pas valoir la sienne.
D'autres élus sont beaucoup moins timides que le nouveau député de Saint-Jérôme.
La direction du PQ serait «un prolongement logique» de carrière pour Jean-François Lisée, a-t-il affirmé. L'ex-ministre des Relations internationales a ajouté que des collègues lui avaient demandé de se poser sa candidature, mais qu'il n'avait pas encore pris de décision finale.
Martine Ouellet a réitéré être en réflexion «pas mal avancée» sur sa candidature. «Il y a un intérêt. Il y a un intérêt certain», a-t-elle ajouté.
Alexandre Cloutier a tenu à nuancer ses propos rapportés par Le Quotidien, auquel il disait «qu'il y a plus de chance que j'y aille que l'inverse ». Il a assuré être toujours en réflexion.
«J'ai des appuis», a fait savoir l'ex-ministre des Transports Sylvain Gaudreault. Il en a aussi profité pour critiquer les «débats de sémantique entre indépendance ou souveraineté», un reproche mal dissimulé envers Bernard Drainville. Sur un reportage qui le plaçait en alliance «anti-Péladeau» avec Véronique Hivon, le député saguenéen a assuré parler «à tous mes collègues. Je parle à Véronique comme je parle à plusieurs autres».
Mme Hivon, justement, s'est faite extrêmement prudente, sauf pour confirmer - elle aussi - que des gens lui avaient demandé de se présenter.
«Je n'ai pas pris ma décision encore. Mais une chose est sûre : moi je veux participer au débat d'idées», a exposé Bernard Drainville. «Moi je mets des idées de l'avant et je jauge la réaction. C'est entre autres à partir de la réaction que les gens vont avoir que [...] je vais prendre ma décision», a-t-il dit.


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