À partir d'une réflexion de Camille Laurin

Détabouiser l'indépendance du Québec...

En mettant en lumière les bienfaits du statut de nation autonome

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Tribune libre

En guise d'introduction, je vous soumerts cette réflexion de M. Camille Laurin eu égard aux états d'âme viscéraux du Québécois typique:  


« Le sort a voulu que le Québécois naisse et grandisse sous le signe de l’ambiguïté et de l’ambivalence, ce qui en fait un être confus, tourmenté, divisé contre lui-même, incapable d’intégrer les éléments de sa riche personnalité, d’harmoniser ses aspirations et son action, d’inscrire ses rêves dans la réalité, de secouer les tutelles, de vaincre ses peurs, d’affronter l’inconnu à ses risques et périls, d’assumer pleinement sa liberté, son histoire et son existence. »  ─ Camille Laurin


Une réflexion qui explique, à mon sens, le dilemme des Québécois devant l’accession du Québec à son statut de pays indépendant, notamment eu égard à ses peurs devant l’inconnu.


Devant un portrait aussi ambigu du Québécois, il n’est pas surprenant que, devant un choix entre la sécurité et le risque, il opte pour la sécurité. L’élection de la CAQ en est un exemple patent : un parti nationaliste à l’intérieur du Canada.


Dans ces conditions, le chemin vers l’indépendance du Québec risque d’être long et ardu. Toutefois, il reste une avenue à explorer, c’est celle de détabouiser la marche du Québec vers son indépendance en mettant en lumière les bienfaits du statut de nation autonome… Un exercice essentiel et prioritaire!


Henri Marineau. Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    6 novembre 2018

    Le grand tabou qu'on veut encore accoler au PQ, c'est le sens qu'on voulut donner à la Charte de la langue française.  Tellement qu'encore aujourd'hui, des trop jeunes pensent sincèrement que ce parti est suspect, du point de vue de l'indentité et de l'accueil des migrants.  C'est le fruit  de se faire essuyer les pieds dessus par l'ennemi d'un Québec libre.  Des taches indélébiles. Pour ça, Jean-Martin Aussant a le courage de proposer de faire renaître le parti sous un nom nouveau.  Ce serait même clore la grande parenthèse de la période des fondateurs du PQ, nom que n'affectionnait pas le grand René Lévesque mais qu'il défendit.  Aujourd'hui meurt un autre de ces Grands: Monsieur Bernard Landry. Il poursuit la longue suite des Richard Le Hir, Lise Payette, Jacques Parizeau, Laurin, Garon, Léger, Burns et Lévesque, parmi d'autres.  Que les cendres du parti donnent renaissance à la cause sous une appellation renouvellée ne peut que glorifier les 50 ans du Parti Québécois qui a survécu à toutes les luttes... à finir.


    ...parmi d'autres: Gérin-Lajoie.  Qui d'autre?