Destruction du modèle français : la stratégie gouvernementale

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La volonté de détruire l'identité française

Le tollé provoqué par le désormais fameux rapport sur l’intégration a conduit Hollande et Ayrault à un rétropédalage rapide. Mais ce n’est qu’un recul tactique, car ce rapport s’inscrit parfaitement dans la stratégie gouvernementale de destruction du modèle français.
La préméditation est établie. En mai 2013, le gouvernement a créé « un haut commissariat (brrr !) à la stratégie et à la prospective ». Il y a nommé Jean Pisani-Ferry, un ancien du cabinet de DSK. Et l’a immédiatement chargé d’une réflexion sur « La France dans dix ans ».
Pisani-Ferry a, subito presto, commandé un rapport sur l’adaptation du « modèle républicain » [PDF].
En clair, il s’agit de renoncer à demander à ceux qui viennent d’ailleurs de s’adapter (l’assimilation, voire, sous une forme dégradée, l’intégration) mais d’ajuster notre modèle aux exigences d’origine étrangère. Jules Ferry a exterminé la langue bretonne au nom de la « République ». Pisani-Ferry veut faire de l’arabe une langue de la « République » parmi d’autres.
Le jargon est technocratique, mais les « trois options » proposées pour « l’adaptation [de] notre modèle républicain » sont toutes marquées par une farouche préférence étrangère. Au détriment d’un « modèle » jugé « fossilisé ».
Option 1
« Accroître la reconnaissance culturelle, linguistique et territoriale ». En clair, tout ce qui vient d’ailleurs : langues étrangères, histoire et religions étrangères. Ce que fait déjà, dans son secteur, Peillon avec la promotion de l’arabe et l’enseignement de la si riche histoire des… royaumes africains. Cela suppose aussi, sans doute, pour « accroître la reconnaissance territoriale », de doter nos belles mosquées de minarets plantés dans les paysages, sans parler de la reconnaissance sonore grâce aux cris du muezzin.
Option 2
« Mettre en place des dispositifs adaptés afin de faciliter, voire de garantir à tous, une égalité d’accès au droit commun et aux ressources ». Les exemples donnés précisent qu’il s’agit de recruter des interprètes dans les administrations et d’ouvrir leurs guichets le dimanche au profit de ceux que leur religion conduit à se reposer le vendredi et le samedi. Il suffit de changer la Constitution (« le français n’est plus la langue de la République »), le Code du travail et le droit de la fonction publique. Ceux des immigrés qui refusent tout effort d’assimilation le valent bien, n’est-ce pas ?
Option 3
« Envisager des accommodements plus ou moins larges par rapport à la règle commune ». Avec, comme explication de texte, « la discrimination positive » et les quotas, c’est-à-dire la discrimination négative pour les Français de souche et même pour les Français d’acquisition assimilés.
Bien sûr, tout ceci n’est pas nouveau. Depuis 30 ans, tous les gouvernements vont peu ou prou dans cette direction. Ce qui est nouveau, c’est le sectarisme et le systématisme de François Hollande et du gouvernement Ayraut-Peillon-Taubira. Le rétropédalage sur le rapport sur l’intégration n’est qu’un enfumage de plus. Sinon, il faudrait désavouer Pisani-Ferry et le remplacer. Mais la volonté de détruire l’identité française demeure plus que jamais. Au risque de susciter une légitime exaspération qui pourrait trouver un exutoire le dimanche 26 janvier 2014, jour de colère.


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