Des souverainstes qui se tirent dans le pied

Faudrait voter conservateur maintenant!

Tribune libre

- D'abord, Gilles Duceppe qui s'offusque de la déclaration "Nous vaincrons" de Mario Beaulieu lors de sa victoire à la chefferie du BQ. On se serait attendu que cette manifestation d'indignation provienne d'un fédéraliste. Mais non. Duceppe s'est porté volontaire pour lancer la première pierre.
- La démission de J-F Fortin. Qu'il démissionne parce qu'il était fondamentalement en désaccord avec la direction que le nouveau chef voulait donner au Bloc, cela aurait été parfaitement compréhensible. Une course à la chefferie engendre toujours quelques défections. Mais quel besoin avait-il d'attaquer aussi vicieusement Mario Beaulieu? Les fédéraleux en bavait de plaisir. Ensuite, on apprend qu'il considérait la possibilité de créer un nouveau parti. La démarche de J-F Fortin m'est totalement incompréhensible.
- Ensuite, cette rumeur qui sort d'on ne sait où, qui prédit la démission du député Patry. Pendant qu'il termine ses vacances, nos média nous passent cette nouvelles en boucle. À son retour de vacances, M. Patry crève cette balloune. Mais on ne sais toujours pas qui a lancé cette fausse rumeur. En tout cas, il devait avoir de bonnes connections avec les médias, parce que personne n'a pris la peine de faire la moindre vérification.
À partir de là, on va sortir l'artillerie lourde.
- Un sondage CROP-La Presse nous affirme que le Bloc est moribond.
- Lulu 1er qui participe à un documentaire avec Yves Boisvert de La Presse.
Manifestement, l'objectif de ce documentaire est de torpiller le Bloc Québécois. Il déclare « La présence du Bloc à Ottawa dilue le pouvoir politique du Québec à l’intérieur de la fédération ». M. Bouchard se dit toujours souverainiste, mais affirme ne plus croire en la faisabilité de la chose. On veut bien. Mais, alors pourquoi venir saboter les efforts de ceux qui y croient encore? Encore là, on se serait attendu qu'une telle déclaration provienne d'un fervent fédéraliste. M. Bouchard s'est porté volontaire pour faire ce sale travail. Au moins, ce documentaire a le mérite de nous faire découvrir le vrai Lucien Bouchard.
- Hier, comme Saint-Paul sur le chemin de Damas, un autre fervent souverainiste a soudainement vu la lumière: "Le politologue Guy Laforest partage le point de vue de Lucien Bouchard. Le professeur de l’Université Laval était un des intellectuels les plus engagés pour le Oui au référendum de 1995. Deux décennies plus tard, il affirme que le Québec doit recommencer à se battre pour s’épanouir dans le Canada. Le rêve de la souveraineté paraît trop lointain pour qu’il ait envie d’y consacrer ses énergies"
Voilà où nous en sommes. Deux souverainistes repentants viennent nous dire qu'il faut abandonner le Bloc, et plutôt voter conservateur. Parce que voter pour un parti fédéraliste n'est pas suffisant. Il faut voter pour le parti qui formera le gouvernement afin d'être présent au Conseil des Ministres. Dans le Canada d'aujourd'hui, c'est le ROC qui détermine qui formera le prochain gouvernement. Comme le ROC est généralement satisfait de la gouvernance Harper, et pour le récompenser d'avoir éliminer le déficit, le ROC renouvellera sans doute le mandat du PCC. Par lucidité et pragmatisme, Messieurs Bouchard et Laforest nous invitent donc à se boucher le nez, et voter pour "les vraies affaires".


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10 commentaires

  • François Ricard Répondre

    27 août 2014

    "Nous battre pour prendre notre place en ce Canada"
    Nous n'avons pas besoin de nous battre. Nous l'avons notre place: être minoritaire à jamais.
    75 contre 228.
    Nous sommes d'éternels perdants en pareille situation.
    Nous pouvons gueuler plein notre soue; les décisions leur appartiennent.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2014

    J'aimerais ajouter à l'excellente et juste analyse de Marcel Haché ci-bas qu'on ne verra jamais le PLQ promettre à ses électeurs des débats sur les raisons du libéralisme ou une "saison des idées" pour trouver la raison d'être du parti ou une campagne pour expliquer le fédéralisme.
    Un parti libéral AGIT en parti libéral. C'est son rôle de faire les divisions dans la société et donc d'entretenir le concept de fédéralisme et de multiculturalisme civique. Il encourage les identités multiples à tous les niveaux au nom de la liberté des groupes et des individus.
    Pourquoi alors le PQ se sent-il toujours obligé de rappeller sa politique social-démocrate et expliquer, sans jamais réussir à le faire, son projet national ?
    La réponse est que le PQ a toujours agit comme un parti social-démocrate mais aussi en fédéraliste civique. Et ce, dès le début avec l'affaire des "Yvettes" qui adoptait la division sociale du mouvement libéral "féministe" au coeur de la nation québécoise qu'il consacrait alors comme étant "civique".
    Le PQ n'a jamais été un parti national comme celui en Écosse par exemple. Le Pati National Écossais ne divise pas la nation en identités politiques, sexuelles, idéologiques ou religieuses, mais défend une seule identité ; la nation écossaise ETHNIQUE qui veut l'indépendance de son pays actuellement membre de la fédération "civique" britanique.
    C'est cette différence fondamentale qui fait que le Parti National Écossais est en bonne santé et que le Parti Québécois s'effondre sous ses propres contradictions.
    L'idéologie libérale est si ancrée dans les esprits au PQ et au Bloc, que la moindre évocation d'une identité ethnique québécoise mène à l'expulsion.
    C'est pourquoi le PLQ n'a pas besoin de grande stratégie. Le PQ et le Bloc font "la job" libérale-fédérale à sa place.
    Il faut achevé la bête le plus vite que possible et mettre un nouveau parti en place, calqué en TOUS points sur le Parti National Écossais.
    Il n'est pas trop tard, car la nation québécoise se reconnaît toujours et encore comme entité ethnique et est encore majoritaire.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 août 2014

    Se tirer dans le pied...
    Ce reportage sur Lucien... fort bien réalisé finalement: Comment on devient nationaliste... Comment on devient fédé... P.M., citoyen!
    Tout autre politicien se serait peut-être laissé suivre par un reporter, faisant semblant de rien (À hauteur d'homme par exemple) et au montage, on aurait inséré des enregistrements commentaires.
    Mais Lucien, c'est Cyrano! Il écrit le scénario, l'interrompt, change des mots, s'emporte, éclate de rire de ses propres envolées lyriques. Un comédien! Un monologuiste! Voilà. Ce qu'il aimait, Lucien, dans ses différents rôles, c'était de les écrire: "J'aimais tellement ce texte (discours du gagnant) que j'aurais voulu le dire." Et il obtient d'en lire un extrait en conclusion. Dès son adolescence, il aima écrire. Discours sur le monument aux Indiens au Parlement. Discours de Bryan: "C'est ça, voyez, il le dit bien, c'est exactement ça..." se congratule-t-il en écoutant Bryan. Et il se gausse de dire comme il a abusé des mots dans tel discours improvisé: la phrase sonnait bien, dit-il, je la laissais sortir!... tentant d'imiter Churchill.
    Tellement de candeur qu'on peut s'y reconnaître, nous les virtuoses du clavier qui aimons souvent nos textes au-delà de l'idée véhiculée :-)... mais avec des conséquences plus modestes!
    Ce document, Nation, nous aura confirmé que l'homme se laissa ballotter de Québec à Ottawa, à Paris, à Québec, et sans doute chez les pétrolières (qu'on tait) par ses émotions, son orgueil, sa vanité de montrer ses talents oratoires. Un grand auteur dramatique, mais un politicien??? Comme second violon, dit-il, il joue faux; comme premier violon, c'est harmonieux, souvent, confesse-t-il, quand même, cabotin. Une pure boule d'émotion. Comment lui en vouloir. Nous l'avons cherché... Losers nous-mêmes!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2014

    "Qui sont les adversaires pro-Israël de la professeure de philosophie, militant laïque et candidate du PQ Louise Mailloux ?" - Pierre Cloutier
    Votre question, M. Cloutier, suffit à expliquer l'effondrement des deux partis indépendantistes et prouve que le "mouvement indépendantiste" et "Conseil de Souveraineté" sont des figures mythiques.
    Je ne considère pas Vigile comme étant un journal "grand-public". J'ai voulu mon message conçis afin d'y inclure toutes les "clés" d'informations utiles aux Québécois qui comme moi n'hésitent pas à faire le petit effort de recherche nécessaire pour lier les points ensemble. Je ne suis pas en campagne électorale.
    Ce n'est non-plus une critique envers votre personne que je fait ici, M. Cloutier.
    J'ai compris qu'il y a des communautés organisées, des communautés mal organisées, et des communautés désorganisées. Une question de culture.
    Je suis un individu, pas un parti politique. Ce que je fait, je le fait sur la base du long-terme.
    La culture c'est du long terme. Si on brûle la sauce, on recommence.

  • Marcel Haché Répondre

    25 août 2014

    Que fait la gang à Couillard ?
    Réponse : elle fait la même chose que la gang à Charest.
    Que faisait la gang à Charest ?
    Réponse : elle faisait la même chose que la gang à Harper
    Que fait Harper depuis qu’il est p.m ? Il segmente et divise l’électorat canadien de façon systématique.
    Charest puis maintenant Couillard appliquent cette méthode politique qui consiste à diviser les québécois. Tous les sujets leur sont utiles même s’ils n’ont obtenu aucun mandat spécifique lors de la dernière élection. Il faut rappeler que, malgré un nombre considérable d’élus, le P.L.Q. s’est retrouvé au gouvernement sans mandat spécifique. Cette redoutable méthode politique de la division systématique explique à elle seule ce qui a fait apparaître aussi pâle le cours intervalle péquiste de la première ministre Pauline Marois: hormis la stratégie supposément « divisive » de cette dernière sur le dossier porté par B. Drainville- ce qui a mobilisé le West Island d’un seul bloc, mais divisé et morcelé l’électorat franco, conséquemment l’électorat indépendantiste itou- le gouvernement péquiste cherchait autrement, le plus souvent, à faire consensus. Couplée à une situation de gouvernement minoritaire, c’est cette recherche de consensus qui l’a fait paraître faible, alors que le gouvernement Couillard paraît maintenant être un gouvernement fort, principalement parce qu’il reprend et rejoue à plein une politique de division. Les francos seront donc divisés sur à peu près tous les sujets qui tomberont sous la main de ministres élus pour 4 ans : les politiques de santé, les riches s’opposant aux pauvres, les jeunes s’opposant aux vieux, la politique financière, la dette et l’austérité, le pétrole ainsi que la refonte des programmes et jusqu’à une bagatelle de 7 millions pour l’achat de livres. Tout et n’importe quoi pourra servir à diviser les québécois cependant que tout le West Island restera prisonnier et mobilisé par sa peur des séparatistes.
    Diviser les québécois, les rouges ? Oui, cela me semble évident ! Mais « tous » les québécois ? Ben non, ben non ! La gang à Couillard doit beaucoup de son succès électoral à l’unanimisme de l’électorat anglophone, pendant que les indépendantistes font semblant qu’il n’y a rien là, qu’au contraire, le peuuuuuple du Quééééébec aurait de l’appétit pour l’indépendaaaaance sinon pour un troisième référendum. Toute une nation semble n’avoir pour choix qu’une minable fuite en avant ou un gigantesque et consternant aveuglement.
    Lorsque l’électorat francophone du Québec aura été durablement divisé puis mobilisé puis éparpillé à son tour sur à peu près tous les sujets, il deviendra alors tout à fait sourd à tous les appels à l’indépendance. Le Québec pourra alors devenir un p’tit Canada : c’est-à-dire qu’une partie seulement de l’électorat francophone, la moins noble disons-le, pourra s’allier à la totalité l’électorat anglophone pour rejoindre la famille canadienne de 1982. C’est cela le prochain step de la canadianisation. On y est. On est rendu là. Nous- oui, oui, Nous- Nous sommes menés par des farauds. Le clan souverainiste en fournit sa quote-part.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2014

    C'est vrai qu'en ne prenant position sur rien, les électeurs n'ont aucune raison de voter CONTRE vous. Tant qu'à choisir POUR qui voter, on peut toujours se rabattre sur celui à la plus jolie coiffure, ou celle ayant les dents les plus blanches.
    C'est la stratégie que semble avoir adopté Justin dans le dossier du gaz de schiste (on va faire plus d'études), ou de Mulcair dans le dossier palestinien (les deux parties sont également responsables du conflit).
    C'est un peu comme adopter la stratégie de la trappe au hockey. Cela peut permettre de gagner, mais le spectacle est mauditement terne.
    Quand le spectacle est terne, on change de poste, ou on ne va tout simplement pas voter.

  • Pierre Cloutier Répondre

    24 août 2014

    Message à M. Tremblay
    Vous êtes un peu dur à suivre mais enfin.
    Mme Abitbol n'est-elle pas l'ancienne attachée de presse de Lucien Bouchard, ceci expliquant cela?
    Qui sont les adversaires pro-Israël de la professeure de philosophie, militant laïque et candidate du PQ Louise Mailloux?
    Personnellement, je trouve que c'est du bavardage inutile qui ne fait pas avancer la cause indépendantiste d'un seul centimètre.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2014

    Je drirais même... se tirent dans les deux pieds.
    Le documentaire sur Lucien Bouchard a été produit en 2013 et sa sortie pour le 25 août 2014 était déjà annoncée en février dernier dans La Presse. Il est difficile d'y voir un lien avec l'arrivée de Mario Beaulieu.
    Parcontre, il est certain que Lucien Bouchard en a profiter pour cogner un peu plus fort lorsqu'il a vu le Bloc participer à la marche pour la Palestine. Mais Bouchard n'était pas seul dans cette dénonciation. La candidate péquiste Evelyne Abitbol a non seulement traité le Bloc de Beaulieu d'appartenir à l'extrême droite mais aussi d'avoir ainsi "supporté les islamistes qui attaquent Louise Mailloux". Rien de moins.
    Nous n'avons entendu personne au PQ s'indigner de ces accusations aussi ridicules qu'incohérentes lorsque les faits démontrent que la marche pour la Palestine fut organisée par la gauche syndicale, le Parti Communiste et Québec Solidaire et que ceux qui attaquent Louise Mailloux sont un collectif d'avocats (Québec Inclusif) dont la tête dirigeante est la juive Anne France Goldwater. Le seul militantisme qu'on peut trouver chez l'esthéticienne Dalida Awada est la défense des animaux. Plus troublant encore sont les échanges Twitter entre cette même Évelyne Abitbol et son amie Anne France Goldwater.
    Donc, des agents de l'intérieur du mouvement indépendantiste, stigmatisent le Bloc de Beaulieu d'extrémisme de droite pour avoir participé à une marche de gauche et le stigmatisent d'islamisme pour supporter les adversaires pro-israël de la militante LGBT Louise Mailloux.
    Avec de telles manipulations, il ne faut pas s'étonner de l'effondrement des deux partis. On a là de la "wedge politics" étirée jusqu'à en faire une boucle.
    Des partis composés de factions multiples et minoritaires aux intérêts divergeants, dans lesquels le groupe majoritaire national Québécois n'a qu'une place symbolique.
    Mario Beaulieu promet des débats souverainistes à la majorité québécoise, mais fait des marches pour les LGBT et des marches pour les Palestiniens. Pourquoi encourager cette politique de division ? Il n'y a pas de gais et lesbiennes ches les souverainistes ?
    Est-ce que le mouvement LGBT participe aux marches souverainistes ? NON ! Non-plus les représentants de la Palestine.
    Le Bloc de Beaulieu tombe dans le même piège que le PQ.
    Ces deux partis ont tant courtisé les minorités qu'ils ne sont plus cappable de rejoindre la majorité. C'est la majorité québécoise qui leur est maintenant étrangère.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2014

    Le vrai responsable du rendez-vous manqué avec l'histoire s'appelle Robert Bourassa qui a pour conséquence que maintenant «Les Québécois et les Canadiens ressemblent à un vieux couple. Ils ont un mariage insatisfaisant et qui ne semble pas s'améliorer, mais dans lequel ils restent.
    En relisant le roman de Blas de Roblès, Là où les tigres sont chez eux, un paragraphe m'a fait songer à Robert Bourassa.
    " On a tendance à oublier- tout est fait pour cela- que c'est toujours un individu qui infléchit le cours des choses; par sa décision à un certain moment, ou son refus. C'est cela le pouvoir, sans cela il n'intéresserait personne."
    Suite à l'échec de l'accord du Lac Meech, Robert Bourassa aurait pu faire l'indépendance, les sondages n'ont jamais été aussi haut mais se contenta de déclarer:
    Le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, le Québec est, aujourd'hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d'assumer son destin et son développement. (Discours prononcé le 22 juin 1990 à l'Assemblée nationale
    Jacques Parizeau s'était levé pour l'applaudir mais déclara plus tard:
    " Un peuple ne peut pas être toujours tendu comme une corde de violon."
    L'histoire a l'habitude d'humilier ceux qui essaient de la prédire. Quand on examine les sondages sur la souveraineté, on ne trouve peut-être pas de pronostic. Mais un diagnostic s'impose: nous sommes dans l'ère du pessimisme. Et c'est vrai autant pour ceux qui veulent réformer la fédération que pour ceux qui veulent en sortir.
    le 08 avril 2012 à 06h00
    Souveraineté: le fruit constitutionnel au congélateur
    http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201204/07/01-4513361-souverainete-le-fruit-constitutionnel-au-congelateur.php

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2014

    "Deux souverainistes repentants viennent nous dire qu’il faut abandonner le Bloc, et plutôt voter conservateur."
    Il faut dire que ces deux souverainistes sont des gens pour qui le statu quo ne fait pas trop de tort. Leur niveau de vie n'en souffre pas trop.
    C'est pour la même raison qu'on ne vote pas davantage PQ ou QS au Québec.
    Les jeunes familles à l'aise des banlieues ont davantage voté PLQ et CAQ à la dernière élection en avril dernier.
    De plus en plus, on se rend compte qu'au Québec, le chacun pour soi et le "au plus fort la poche" du Système ont imprégné les mentalités, rendant de plus en plus difficile tout projet de société ou de pays.