Les entreprises sont assises sur plus de 600 milliards $ d’épargne, dont 112 milliards $ au Québec, nuisant à la croissance économique et s’accumulant aux dépens des finances publiques.
L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) estime, dans une note publiée mardi matin, que les sociétés sont coupables de surépargne alors que l’investissement ne progresse pas.
Le chercheur Éric Pineault fait remarquer que les entreprises non financières canadiennes détenaient 604 milliards $ en actifs liquides en 2013, selon Statistique Canada. Il s’agit de 32 % du produit intérieur brut et d’un pourcentage qui s’élevait à 11 % en 1990.
Cadeaux des gouvernements
La surépargne a pris racine en 2003-04, la crise financière de 2008-09 n’en est donc pas la cause, conclut l’IRIS.
En fait, depuis 2008, les devises et les placements à l’étranger sont en forte augmentation. Les entreprises gardent les baisses d’impôt et les crédits pour elles, a affirmé Éric Pineault en entrevue.
«L’entrée en vigueur [des incitatifs et des baisses] correspond au moment où le taux d’épargne augmente. Ça semble être le mauvais outil pour cibler l’investissement», a-t-il souligné.
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Exemples d'entreprises
Ericsson Canada : 11,337 milliards $
RioTintoAlcan 7,082 milliards $
GlaxoSmithKline 6,838 milliards $
Power Corporation of Canada 3,540 milliards ?
Air Canada 2,026 milliards $
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