Des employés de Lisée sous la loupe du DGE

D90c3ca78993cc15c9aacba4fea0088e

Dur, dur, d'être chef !





Des employés du bureau de Jean-François Lisée sont sous la loupe des limiers du Directeur général des élections, a appris Le Journal.


Notre Bureau parlementaire a révélé en début d’année que le Parti québécois a utilisé du personnel payé à même les fonds publics de l’Assemblée nationale à des fins partisanes. Cinq «agents de liaison», qui participent à l’organisation d’événements politiques, sont notamment rémunérés à même le budget de l’aile parlementaire péquiste et n’y mettent pratiquement jamais les pieds. Le Commissaire à l’éthique a ouvert une enquête.


Rapatrié


Selon nos informations, des employés du cabinet du chef de l’opposition officielle sont aussi dans la mire du DGE.


C’est le cas de François Larouche, responsable des technologies de l’information, qui était payé par l’Assemblée nationale jusqu’à tout récemment. C’est lui qui fut notamment responsable de l’ouverture officielle des locaux électoraux des circonscriptions de Marie-Victorin et Saint-Jérôme lors des dernières élections partielles l’automne dernier.


La directrice des communications du PQ soutient qu’il y a eu plusieurs changements au sein du personnel politique dans les dernières semaines et que M. Larouche n’est plus sur la liste de paie du cabinet du chef de l’opposition.


«On a réévalué les besoins. M. Larouche a été rapatrié à la permanence du parti. On a jugé qu’il était plus utile au parti», a précisé Antonine Yaccarini.


DGE avare de commentaires


Au DGE, on s’est refusé à tout commentaire sur la tenue ou non d’une enquête. «Mais s’il y a lieu, d’une façon ou d’une autre, l’information va être publique parce que les constats d’infrac-tion sont rendus publics», a indiqué la porte-parole Alexandra Reny.


Elle ajoute qu’en période électorale, la loi prévoit une exemption pour le personnel politique des cabinets quant aux dépenses électorales. En dehors de cette période, la loi électorale n’encadre pas les services fournis par les employés politiques.




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé