Dénoncer la violence

Il faut un vote dont le taux de participation sera historique, et ainsi rayer le Parti Libéral du Québec de la carte électoral à tout jamais.

Tribune libre

Je ne suis ni philosophe, ni sociologue, ni psychologue, ni spécialiste de la langue, mais il me semble que, quand on évoque le principe de non-violence et quand on demande à l'autre de dénoncer la violence, quand on exige la paix, pour qu'il y ait véritablement et clairement un climat non-violent qui s'installe, il faut que tout le monde adhère à ce principe en même temps et que personne ne fasse de violence, ni ouverte, ni déguisée.
Toutes transgressions faisant que le processus de paix retourne à la case départ.
Je regarde depuis le début toute cette mascarade politique des derniers mois et je me pose à répétition à peu près toujours la même question jour après jour.
«Quel est donc l'intérêt du Gouvernement du Québec, et plus précisement l'intérêt du Parti Libéral, de mettre sans cesse de l'huile sur le feu et à faire le contraire de ce qu'il prêche et de ce qu'il demande à l'autre partie, et aux autres en général?»
On entend à la télé et on peut lire dans les journaux, plein de commentateurs, de politiciens et de spécialistes et intervenants de toutes sortes se poser exactement la même question.
Je sais bien que les réponses sont multiples, allant du fait qu'ils veulent se faire du capital politique en faisant oublier les magouilles nombreuses, vaste sujet s'il en est un, jusqu'à imaginer des manigances de politiques néolibérales plus profondes et plus graves encore touchant la mondialisation et le Capital international et national, qui comme des vautours reluquent le potentiel Québécois.
De petit politicien véreux de Sherbrooke désirant se faire réélire en faisant oublier qu'il sont lui et son Parti au coeur de très nombreux scandales qui sentent la corruption, la magouille, et l'entourloupette pas propre, il passe d'un coup à grand agent néolibéral international voulant abuser du bien publique.
Un vieux sage Québécois nous dirait probablement, «il y a sûrement un peu de tout ça!»
Mais quelque soit la vérité, quelque soit le plan, quelque soit le véritable agenda de cet homme sans trop de scrupules intellectuels et sa clique de pirates, une chose est certaine, eux la violence ils connaissent ça. Et sous plusieurs formes.
Et eux ils ne la condamnent pas.
Ils condamnent les actions des autres, quelques soient ces actions, mais ils ne condamnent jamais la violence réelle.
Mais revenons dans le temps et reparlons de l'histoire de ce conflit au début anodin et parlons du dérapage sémantique qui est au coeur de l'action Libéral et qui nous montre à quel point ce conflit au début étudiant, est véritablement devenu une sérieuse crise sociale.
Dès les premières semaines de la grève étudiante, la malhonnêteté intellectuelle, le mensonge, la perversion du discours, l'art de parler des deux côtés de la bouche en même temps, étaient déjà à l'oeuvre dans la cassette que nous livrait le Gouvernement.
Souvenez-vous bien des faits, après quelques semaines de grève, il y a eu deux ou trois actions posées par quelques individus qu'on ne connaît pas. Pots de peinture, bureaux de ministres visités, bris de vitre etc... Des choses qu'on nomme en français du vandalisme. Rien d'autre que du vandalisme.
Qu'ont fait Jean Charest et ses ministres, tous aussi irrespectueux de la langue française que l'honnêteté intellectuelle??? Ils ont commencé à demander à tous le monde de décrier la violence!
Il n'y avait pas eu de violence sauf du côté des policiers qui comme c'est leur habitude, ont le BAT plus rapide que la langue.
Mais après une porte peinturée en rouge, qu'a t-on entendu à la télé dans la bouche de nos politiciens... «Il faut que tous les étudiants et leurs porte-parole dénoncent la violence».
C'était le début de la fin!
À partir de ce jour, on demandait sans cesse aux 3 portes paroles étudiants et à toute la population de dire: OUI JE CONDAMNE LA VIOLENCE. Mais du côté gouvernemental on ignorait la grève. On laissait la chose grossir. On faisait le mur. Et ce, tout en refusant de parler, d'écouter, de négocier et en laissant la police bûcher sur les étudiants à chaque jour que Dieu fait.
La première erreur des 3 associations étudiantes est d'avoir répondu à ce piège.
Ils auraient dû dire «il ne sagit pas de violence mais de VANDALISME! POINT FINAL!»
Et ils auraient aussi dû s'en tenir tous les trois à dire, comme l'a dit à plusieurs reprises Gabriel Nadeau-Dubois, que ce n'est pas leur mission dans la vie, ni leur devoir de porte-parole d'une association étudiante, que de décrier ou dénoncer tout ce qui se passe dans l'actualité et qui a plus a voir avec le jugement social ou la justice. C'est juste pas leur JOB!
Je tiens à faire remarquer que je n'ai jamais entendu Charest, ou Beauchamp s'attrister du fait que 5 ou 15 personnes sont à l'hôpital parce qu'elles furent battues par les policiers pour la simple raison qu'ils étaient là, lors d'une manifestation.
Je ne les ai pas entendu dire qu'ils iraient visiter les graves blessés à l'hôpital après la répression sanglante et bien chorégraphiée de Victoriaville.
Je n'ai pas entendu le ministre de la justice ou celui de la sécurité publique ou JJ Charest non plus, demander à la police de faire preuve de tact, de patience et de non-violence avec nos enfants dans la situation actuelle. Ou enfin quelqu'autres mots que ce soit visant à prôner la non-violence, le calme ou la compréhension. Au contraire. Toujours de l'huile sur le feu. C'est malade!
Ce gouvernement dans sont entier a fait usage de ce qu'on pourrait décrire comme de la violence politique, violence incidieuse et grave qui se décline de différentes façons.
Le premier affront en politique et dans la vie civile en générale, est le refus d'entendre l'autre.
Refus de dialogue, refus de parole. Retrait du droit même d'être entendu. LE MUR DU SILENCE!
Entre pays c'est souvent ce qui conduit à des guerres.
QUAND IL N'Y A PLUS DE MOTS IL Y A DES MAUX!
Naturellement Charest dans son hypocrisie proverbiale, a répété 1,000 fois plutôt qu'une à la télé, qu'il était ouvert depuis le début, mais que les étudiants refusaient. Chose que bien sûr tout le monde a bien compris comme étant l'absolu contraire de la réalité. Ici, on quitte la sémantique pour la «psychologie des profondeurs», tant cet homme semble en complète dissociation d'avec le réalité qui l'entoure.
Et comme la loi et l'ordre sont sous sa juridiction, la discussion, devenu un véritable soliloque, se termine inmanquablement par «ferme ta gueule pis marche à maison.» «Tu me déranges»...
Alors là, le ton est donné et le dialogue s'inscrit plutôt comme un monologue dictatorial toujours violent comme dans les pays totalitaires.
Une fois le climat installé, les pauvres étudiants se trouvent entre une forte tension sociale et un Gouvernement muet et baveux. On leur demande alors ad-vomitum de se dire contre la violence, alors que le pouvoir, lui, use de force et de brutalité, à travers sa police, pour sauvegarder l'ordre.
Au moment même où j'écris ces lignes (le lundi 14 mai 2012 vers 10 heures am) les policiers furent appelés en renfort au Collège de Rosemont, où la directrice générale, la très névrotique Patricia Hanigan, sûrement un peu dérangée de la capinne a décrété un retour en cours obligatoire, grève ou non, et ce malgré les votes étudiants. Et elle a fait appel à la police. WOW!
Je viens d'entendre un professeur nous décrire la scène « Les étudiants totalement pacifiques étaient devant la porte et manifestaient dans le calme, soudainement les policiers ont foncé sur les jeunes avec des matraques. Plusieurs furent blessés, certains sont même partis en ambulance la tête en sang.»
Il nous disait son indignation devant une telle situation organisée par LA DIRECTRICE DU CEGEP et la POLICE! Une vraie honte.
Le représentant du Syndicat des professeurs du Collège de Rosemont, lui aussi présent sur les lieux, vient de dire à la télé de la SRC, «LES POLICIERS VOULAIENT CRÉER DE LA TERREUR, IL S'AGIT TOUT SIMPLEMENT DE BRUTALITÉ POLICIÈRE.»
On a même entendu une jeune fille du côté des VERTS qui elle souhaite la fin de la grève, car elle a peur de perdre sa session, et bien elle même a dit «IL EST INNACCEPTABLE DE VOIR DES POLICIERS SUR NOTRE CAMPUS ET QUI EN PLUS ,BLESSENT AVEC VIOLENCE NOS AMIS, NOS COLLÈGUES DE CLASSE.»
Ça c'est de la violence!!!
MAIS QUI DONC DEMANDE AU FLICS DE BÛCHER TOUT LE TEMPS COMME ÇA?
Serait-ce les mêmes qui demandent de dénoncer la violence?
On se dirige à toute vitesse vers un véritable état policier.
Il ne faut pas avoir peur des mots. Le Québec en ce moment est lentement mais sûrement à devenir un état policier, répressif et violent où la démocratie est bafouée et mise en danger jour après jour par une clique de dangereux personnages qui abusent du pouvoir.
Cette situation est très dangereuse et tous nous devons la dénoncer.
Mais pour qui tout ce spectacle de VIOLENCE CONCERTÉE ET CHORÉGRAPHIÉE???
Pour l'opinion publique!! Pour faire oublier les choses pas propres, et pour continuer leur PLAN!
Je ferai ici remarquer que les deux plus violentes manifestations à ce jour eurent lieu lors de deux PARTY organisés par Charest.
Toujours John James était le Maître de Cérémonie, LE MC.
Et à chacune des occasions, IL Y A EU VIOLENCE!
Y a t-il eu une personne pour lui demander s'il condamne la violence?
S'il demande à son armée personnelle d'y aller moins fort?
S'il ferait tout en son pouvoir pour tenter de ne pas exacerber la grogne populaire?
Car il faut bien le dire, c'est pas juste les étudiants qui grognent !
Y a t-il eu un journaliste pour lui demander d'exiger que les policiers s'abstiennent de violence sur les Campus... Sur le dos des étudiants?
Non, Charest nous a tout simplement dit qu'il ne voulait pas négocier, et qu'il ne plierait pas sous la menace, comme si'il y avait une menace. Réveille Johnny, c'est toé la menace!!!
Alors, Ils demandent encore aux trois représentants étudiants de sortir sur la place publique lors de la guerre de Victo et d'aller dire devant les Kodak, NOUS CONDAMNONS LA VIOLENCE, comme si ils avaient quoi que ce soit à voir avec ça.
Comme si c'était de leur faute, alors que tout le monde sait bien que c'est le contraire. Faut voir les vidéos de citoyens civiles présent à Victo sur Youtube pour comprendre le climat.
Faut aussi voir les blessures pour comprendre le désir sous-jacent!
Et là on voit bien, sans jouer avec le sens des mots, la différence entre VIOLENCE et VANDALISME.
Et lui Charest que fait-il pendant ce temps que fait-il? Tente-t-il de faire descendre la pression?
Non, au contraire, à Montréal il a fait des blagues qui puent comme sa conscience politique, et à Victo, un discours triomphaliste et fanfaron, ne tenant absolument pas compte du fait que des personnes de tous âges et de toutes provenances se font fait gazées, attaquées et se sont fait battre gravement par sa garde princière, téléguidée par le politique pour ne pas faire de quartier.
A t-il pensé à remettre à plus tard son meeting pour des raisons de sécurité ou de paix publique. Non! Au contraire. Il l'a déménagé à un endroit où ça a cogner plus dur!
Une belle occasion de FAIRE PEUR, D'UTILISER LA TERREUR DU PLQ avec l'aide de la VIOLENCE de la SQ. Oui la terreur et la violence... Contre le peuple.
Et que dire maintenant de la violence judiciaire.
Je pense que le Québec dans son entier s'est prononcé sur l'impossibilité de Gouverner un état par des injonctions. Injonctions qui devraient être «des recours extraordinnaires» dans une société normale.
La plus que folle multiplication des demandes d'injonctions que ce soit par des étudiants égoïstes ou individualistes «mais de bonne foi» ou par des militants, des Jeunesses Libérales qui se sont fait «BRAIN WASHER» par les BOSS du parti, n'aide en rien à la situation et n'aide surtout pas à obtenir la paix sur les Campus. Tout le monde dit que c'est même à tout coup le contraire.
Mais le judiciaire reste encouragé par les Libéraux, par le Ministre de la Justice, ce qui génèrent encore plus de tensions et de violence sur tous les Campus. On voit tous bien que ça ne règle rien.
Dans la même veine encore est le genre des accusations qu'on décide d'utiliser contre les 4 étudiants qui ont peut-être commis un délit, un «méfait publique», ou une «perturbation sociale».
Ne trouvez-vous pas que ça à l'air un peu exagéré ici d'utiliser le mot terrorisme?
Je ne suis pas juriste non plus, mais je viens d'entendre l'Ancien Bâtonier du Québec, dire à la télé d'état «je ne pense pas qu'on s'est aidé collectivement en ajoutant de telles accusations»...
C'est pas moi qui le dit!
Mais avec une accusation du genre «avoir voulu faire croire qu'il pouvait y avoir acte terroriste» ou quelque chose comme ça. Ne sommes nous pas ici en présence d'une inflation de sens hystérique?
Peut-on trouver ça normal comme citoyen?
Il me semble qu'un bon père de famille nombreuse dirait plutôt simplement, «ah les ptits criss, ils ont voulu bloqué le Métro avec de la boucanne pour faire chier le peuple»... Vous savez ce dont je veux parler?? Vous vous souvenez, dans le bon vieux temps, on disait, faire preuve de GROS BON SENS!
Et sérieusement, si vous avez écouté la télé au moment où il y a eu un peu de boucanne dans le métro, que disaient les gens interrogés par les journalistes à la porte des stations? Pas grand chose à part,
«ah, il va falloir prendre l'autobus», ou «ah fuck il pleut!» ou, «ils sont dérangeants les grévistes»
Il y a bien eu une madame pour pleurer parce qu'elle fut contrariée dans sa petite vie platte de tous les jours, ou parce que son Ativan ne faisait plus trop, trop d'effet, mais sérieusement, mis à part ça, y a t-il un seul citoyen sain d'esprit qui a crier au terrorisme. Voyons-donc!
PAS UN SEUL !!!!
Personne sauf la police, les politiciens et les personnes qui ont concoté des accusations sur mesure pour 4 étudiants grévistes.
Je trouve ça plus grave pour le futur de notre société que la criss de boucanne dans le Métro!
Moi quand j'entends ce genre de chose, ça me fait l'effet d'une violence des mots qui tend à faire peur.
À faire peur de deux façons très graves.
Premièrement, en disant aux citoyens ordinnaires qu'il y a péril en la demeure, qu'il y a risque de terreur, alors que dans la réalité, ce sont d'étudiants de l'Université dont on parle ici et qui lors d'une grève étudiante ont commis un geste déplorable certe, mais qui n'a rien à voir avec du terrorisme.
Et juste de nommer le mot c'est déjà épeurant pour la population.
La deuxième façon de faire peur c'est de dire à ceux et celles qui manifestent, qui contestent, préparez-vous à manger un criss de volée si vous vous montrez le nez... Alors restez chez-vous!
Pas de manifestation parce que vous pouvez vous faire casser la gueule, pis ce sera jamais de notre faute, et pas de désobéissance civile ou de perturbation sociale, parce que vous serez accusé de terrorisme. On va tous vous faire payer trop cher.
Ça c'est de la terreur. De la terreur à l'état pur! La terreur d'un système, d'un état, au service du plan d'un parti politique.
Pis en attendant les tribunaux se remplissent de causes qui n'existeraient probablement pas si Charest avait seulement accepter de ne pas être MALADIVEMENT ORGUEILLEUX.
JUSTE UN MORATOIRE et une table de concertation sur l'éducation universitaire! Ou un gèle des frais de scolarité jusqu'à une prochaine élection.
NON!!!! Dit-il, JAMAIS !
Qui donc est violent???
C'est le genre de situation que les enfants règlent souvent en disant avec sagesse «celui qui le dit, c'est celui qui l'est»!
Charest et ses amis devraient repenser à Pierre et le Loup.
Car si vous criez trop fort maintenant, il n'y aura plus personne pour vous croire quand les loups viendront. Et ça c'est pas bien!
Charest agit comme un enfant qui fut très mal élevé.
Se croire tout permis, refuser de dialoguer, tapper du pied quand c'est pas à son goût et bouder, je ne sais pas comment c'était chez-vous, mais chez-nous ça passait pas!
Enfants rois disaient certains en parlant des étudiants...WOW regardez où il est l'enfant roi.
Pas dans la rue, eux ils ont une grandeur d'âme et un discour articulé et ouvert à l'autre.
L'enfant roi.....il est où ??
C'est le petit fru avec la couronne sur la tête! Tout le monde le voit bien! C'est clair!
C'est celui qui pense que parce qu'on l'a nommé président de la classe, il a le droit de mettre le feu dans l'école!
Si le printemps érable est né, ce n'est pas parce que le peuple Québécois a imiter de courageux peuples Arabes qui luttent pour leur survie, qui luttent pour la liberté.
C'est plutôt parce qu'un être sans scrupule, un mal poli, a décider d'imiter des dirigeants tortionnaires, prêts à tout pour venir à bout de la population et ainsi atteindre ses buts.
Si le peuple du Québec a une colonne vertébrale, il sera bientôt dans la rue, à côté de notre jeunesse et demendera haut et fort, le départ de cet individu et de ses petits copains, officiels et non-officiels.
Et le peuple dans sa sagesse sonnera la fin de la récréation Libéral.
Il m'apparaît de plus en plus pressant de changer de Gouvernance avant qu'il ne soit trop tard et que les dégâts soient trop gros, trop graves et irréparables.
Non seulement la bavure la plus ignoble a t-elle déjà été commise, celle qui consiste à user de violence contre le peuple et ses enfants, pour son seul profit ou pour tenir tête. Et ça le peuple s'en souviendra.
Mais en plus, les mêmes personnages qui usent de ces multiples sortes de violences contre nous, ceux qui pourissent volontairement le climat social, s'attaquent aussi à nos acquis sociaux historiques.
Ils ont une vision questionable de l'équité, font de l'éthique une chose élastique et pour eux, il est clair que l'utilisation du bien commun rime avec profit privé.
Il est URGENT de les mettre dehors MAINTENANT, il faut donc réclamer des ÉLECTIONS TOUT DE SUITE, POUR DES RAISONS D'ÉTAT. POUR PROTÉGER LE PAYS ET LA PAIX SOCIALE.

Il est plus pressant que jamais dans l'histoire du Québec, de faire l'indépendance de ce Pays, si on souhaite sauver les meubles qui reste.
Tout le Québec doit réclamer des élections et la démission de Jean Charest qui n'a plus aucune légitimité pour occuper le poste important de Premier Ministre.
Il a prouvé son INCAPACITÉ TOTALE à être un gouvernant, autrement que par le silence et la force.
Et j'invite toutes les Québécoises et tous les Québécois à aller voter en grand nombre lors des prochaines élections. TOUS, JEUNES ET VIEUX!!! TOUS AUX URNES !!!! ÇA PRESSE !
Il faut un vote dont le taux de participation sera historique, et ainsi rayer le Parti Libéral du Québec de la carte électoral à tout jamais.
Vive le Québec Libre! Comme disait le Général Français.
Un peuple uni, jamais ne sera vaincu.
Clode Hamelin, compositeur, citoyen du Québec.
Montréal 14 mai 2012


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2 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    16 mai 2012

    Monsieur Hamelin, merci pour votre harangue bien sentie contre la vermine néolibérale qui nous gouverne.
    Malheureusement, le Québec est toujours occupé par l'ennemi héréditaire de 1760 et les collabos qui en tiennent lieu de porte-paroles. Et comme c'est toujours lui qui contrôle la nationalisation des immigrants qui se joignent à eux, que c'est l'Oligarchie bénéficiaire du régime qui fait chanter nos gouvernements pour continuer à nous faire travailler et que c'est la majorité canadian qui nous impose son régime illégitime, il restera toujours 30% de "squatters" (anglos, ethnies, "French Canadians") qui parviendront à faire élire une quarantaine de comtés au Québec, peu importe ce qui arrive dans le et hors du Québec. Suffisamment pour assurer une opposition capable de reprendre le pouvoir la minute que sa propagande (les médias nationaux) parvient à discréditer tout gouvernement non libéral aux yeux de suffisamment de Québécois(e)s crédules ou indifférent(e)s.
    C'est ce vice de fond qui fait qu'il n'y a pas de véritable démocratie au Québec et que, conséquemment, la "sanction des urnes" n'en est pas vraiment une pour le Parti libéral du Québec comme il ne l'a pas été davantage pour le Parti libéral du Canada, sauf lorsque la population des autres provinces s'entend avec celle du Québec pour leur "donner leur 4%". Les rares fois où c'est arrivé, c'est la droite religieuse anglo-saxonne qui a pris le pouvoir avec des effets désastreux pour l'unité canadian.
    Avec le mandat d'impuissance provinciale appelé pompeusement "gouvernance souverainiste" que s'apprête à recevoir Pauline Marois, je crains que la période de rédemption du parti de la corruption ne soit beaucoup plus courte que ce qu'il mérite, car le Parti québécois n'a ni la volonté, ni la crédibilité et se privera de la légitimité d'appliquer la seule solution qui convienne au cours du mandat qu'il sollicite. En désespoir de cause, il faudrait au moins quelques député(e)s d'Option nationale ou du Parti indépendantiste, idéalement suffisamment pour détenir la balance du pouvoir.
    Avec le Canada qu'Harper impose aux Québécois(e)s et qui rebute même les Ignatieff et autres Trudeau, le prochain gouvernement "souverainiste" devra ramener l'indépendance et rien d'autre au centre de toute action politique et abandonner le référendum comme instance décisive pour le statut du Québec avec le Canada. Depuis 1995, à moins d'une vague indépendantiste sans précédent depuis 1837, l'immigration entrée au Québec a rendu mathématiquement irréaliste toute victoire du OUI. Si le PQ reprend le pouvoir et ne réalise pas ce constat - pire, s'il évacue même toute référence au cul-de-sac de 1982 - c'en sera fini pour le peuple québécois, du moins en tant que société de langue et de culture françaises.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Je pensais que l'on pourrait peut-être à force de travail efficace d'enquête et avec un but précis faire interdire le "label" et le parti libéral au Québec en faisait la preuve qu'il s'agit d'une organisation criminelle.
    En fait à plusieurs avec un peu d'organisation on pourrait sans doute y arriver je dirais assez facilement. Il y a déjà beaucoup de données qui nous indiquent le chemin. Le respect, voir la complicité au sens stricte des médias pour ce parti est scandaleux.
    Je crois que comme pour le plc et la partie post-référendaire et plus encore pré-référendaire et référendaire les journalistes du québec ont peur du parti libéral du Québec et avec raison malheureusement.