Défendre les intérêts du Québec à Ottawa !
_ Est-ce vraiment payant ?
Ottawa s'intéresse-t-il aux intérêts du Québec?
Ottawa! Est-ce vraiment le bon endroit pour aller défendre nos intérêts ?
En 20 ans à Ottawa, qu'avons-nous vraiment gagné ?
Peut-être quelques peanuts pour mieux nous endormir dans le fédéralisme.
Gilles Duceppe a accusé Stephen Harper d'avoir «longtemps travaillé à démolir la loi 101».
Qu'est-ce qui aurait été le mieux, que Harper démolisse la loi 101 ou qu'on garde la loi 101 avec une vigueur nettement réduite presque sous respirateur artificiel à cause des attaques incessantes du pays qui nous contrôle?
La lutte du Bloc pour maintenir la loi 101 sous respirateur est-elle plus efficace pour nous pousser vers la décision de devenir Indépendant ou si le désir de devenir les maîtres de notre langue de vie serait plus marqué si Harper mettait la hache dedans ?
Souvenez-vous de Meech.
La déception était telle que même notre mou mangeur de Hot-dog fédéraliste, j'ai nommé Robert Bourassa, aurait pu faire l'Indépendance en un claquement de doigts. Il m'a même donné ce frisson. J'ai cru un instant, au sortir de Meech, que Bourassa avait envie de faire l'Indépendance tellement le Québec s'était fait faire un doigt d'honneur en pleine face.
Nous avons créé le Bloc pour signifier notre force.
Mais c'était au tournant de 90.
Il y a vingt ans. Vingt ans déjà!
Où en sommes-nous ?
Au déclenchement de cette présente élection fédérale, le Bloc aurait pu (et dû) faire un coup d'éclat et prendre tout le monde par surprise en tirant sa révérence la tête haute et en disant qu'il souhaite un grand changement pour le Canada (ce qui aurait été un appui tacite au NPD sans le nommer pour ne pas trop y nuire dans le ROC).
Le Bloc aurait dû clairement dire que le Québec se dirigeait maintenant franchement vers l'Indépendance parce que le Canada était pour encore une fois élire un gouvernement réactionnaire complètement opposé à toute la vision progressiste du Québec.
En tirant sa révérence, le Bloc aurait pu dire que le Québec ne partageait en rien les visées militaristes du Canada, ni les politiques régressives concernant le droit inaliénable des femmes, ni l'inaction face à la souillure de l'environnement et à la détérioration des conditions climatiques (CO2).
Bien des points qui peuvent rallier les Québécois de toutes origines à la reconnaissance de notre Pays, le Québec.
Le Bloc aurait dû se dissoudre pour démontrer notre détermination à devenir indépendant en signifiant clairement que le Québec n'attend absolument plus rien du Canada et en plus il aurait pu ainsi faire chier (par surprise) le gouvernement réactionnaire conservateur (ayant des allures fascistes lorsqu'on voit ce qui s'est passé à Toronto lors du G20).
Se dissoudre ainsi, la tête haute avec une allure frondeuse tout en donnant un subtil appui tacite à Jack Layton, la réelle alternative menaçante aux réactionnaires réformistes, Jack Layton qui offre un réel changement dans les politiques du Canada.
Lorsque je dis que Jack Layton offre un réel changement dans les politiques du Canada, je ne parle pas d'un changement dans les politiques fédéralistes concernant le Québec. Le NPD est un parti fédéraliste et le Québec n'a rien à attendre du NPD, ni de tout autre parti fédéraliste. Le Québec n'a absolument rien à attendre du Canada (même avec le Bloc, nous en avons la preuve depuis vingt ans).
Le Canada ne sera jamais notre pays.
Il faut voir Jack Layton, comme étant un possible représentant d'un pays étranger. J'appuie Jack Layton comme j'appuie Ollanta Humala du Pérou ou Cristina Fernandez d'Argentine, ou encore Fernando Lugo du Paraguay. La différence, c'est que nous pouvons voter pour ce Jack Layton. Une anomalie qui sera, je l'espère, un jour corrigée (en accédant à notre Indépendance vis-à-vis ce pays qui nous contrôle).
Je crois, et ce, depuis la précédente élection fédérale, que le Bloc a fait son temps et n'a plus sa raison d'être. Nous n'avons strictement rien à foutre à Ottawa.
Je m'ennuie du Rhinocéros, mon bon vieux parti fédéral que j'appuyais fermement avant la création du Bloc (que j'ai appuyé fermement jusqu'aux dernières élections fédérales).
C'est perdre une énergie précieuse que d'envoyer des hommes et des femmes de qualité à Ottawa (les députés du Bloc). À long terme, cette stratégie nous nuit et nous enlise dans le fédéralisme en nous donnant l'illusion que nous pouvons rendre le fédéralisme moins nocif pour le Québec.
Qu'est-ce qui est le plus payant pour l'Indépendance ?
Être représenté à Ottawa ou subir de plein fouet les politiques canadiennes ?
Je crois que de subir de plein fouet les politiques canadiennes nous fouetterait pour le mieux.
En excluant le Bloc, nous sommes confrontés à un dilemme.
- Élire un gouvernement réactionnaire, militariste, aux allures fascistes
ou
- Élire un gouvernement NPD progressiste disant offrir un réel changement dans les politiques canadiennes (ce pays dans lequel nous sommes encore prisonniers, faute d'avoir le courage de pousser la porte de notre juste trop confortable cellule).
Voter pour le pire serait-il le mieux pour Québec?
Une question difficile à répondre.
Du point de vu Québec, je crois franchement que voter pour le pire serait le mieux.
Du point de vu moral et international, je crois franchement qu'il faudrait tout mettre en œuvre pour changer le gouvernement canadien. À défaut des bombardements de l'OTAN sur Ottawa, nous devons utiliser les urnes.
Le Québec à Ottawa est à la tournée des chemins.
Nous devons devenir un Pays pour nous affirmer chez nous en devenant maîtres de notre Pays ainsi que sur la scène internationale en favorisant la Paix et non l'impérialisme militaire et économique qui asservit tant de pauvres Pays.
Nous sommes en élection fédérale.
Nous avons l'opportunité de voter dans ce pays étranger.
Nous pouvons peut-être influencer le choix des canadiens en leur imposant notre vision internationale.
Concernant notre présence à Ottawa, voyons en face où elle nous a menés et vers où elle nous entraîne.
Serge Charbonneau
Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
15 commentaires
Serge Charbonneau Répondre
1 mai 2011À vous lire, Anne-Marie, on dirait que nous sommes en élection référendaire.
Dois-je vous rappeler que nous sommes en élection «FÉDÉRALE» et que nous n'avons absolument rien à attendre de ce pays ?
Que le Bloc soit à Ottawa ou pas, qu'est-ce que cela change dans la marche vers la reconnaissance de notre Pays ?
Va-t-on faire l'Indépendance au parlement canadien ?
Je ne crois pas que le parlement canadien soit l'endroit pour promouvoir l'Indépendance. C'est au Québec qu'il faut en faire la promotion.
Ce qu'il faut, c'est démontrer que le Canada n'agit pas dans nos intérêts.
Craignez-vous vraiment que le NPD fasse en sorte que les Québécois découvrent que le Canada est bon pour eux ?
Serge
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2011D'accord avec toi que ça aurait été le scénario idéal. Malheureusement en ce moment, il est un peu tard pour l'appliquer.
Les indépendantistes de la scéne me semblent d'ailleurs souvent à court d'idées lorsqu'il s'agit de promouvoir l'indépendance.
Le bloc aurait pu souligner à haut cris au Québec à chaque fois qu'il y a eu des atteintes au Québec.
Les gens auraient réalisés à ce moment là l'inutilité de rester dans le Québec.
Pour une raison obscure, ils sont vachement timide quand il s'agit de publiciser leur réactions.
Les seuls qui parlent haut et fort dans les médias sont ceux qui sont contre
Malheureusement, si le bloc est défait à l'heure actuelle, ça leur servira un prétexte de plus pour crier haut et fort la mort de l'indépendantisme au Québec.
Et je ne vous apprend pas que les troupes sont pour la plupart déjà extrêmement démoralisés
Quand j'envisage, les prochaines élections provinciales ça me donne quasiment envie de me tirer une balle dans la tête
Serge Charbonneau Répondre
29 avril 2011«Les Québécois n’en finissent plus d’essayer un nouveau scénario…»
Mais voyons, Mme Vallée, un vote aux élections fédérales ne sera JAMAIS un scénario pour obtenir notre Indépendance. Que l'on vote pour qui que ce soit aux élections fédérales nous n'avançons pas d'un pouce vers la reconnaissance de notre Pays.
Il n'y a pas 56 scénarios pour devenir Indépendant, il faut simplement démontrer à nos compatriotes que le Canada est un pays différent et que nous n'avons absolument rien à gagner à Ottawa (sauf quelques peanuts pour nous endormir et nous maintenir sous leur domination).
Voter pour le NPD ou pour qui que ce soit à Ottawa ne change absolument rien pour notre marche vers l'Indépendance. L'indépendance ne se fera JAMAIS à Ottawa.
Voter pour le NPD ne donne rien au Québec pour sa marche vers l'Indépendance (comme voter pour le Bloc, d'ailleurs parce que l'Indépendance ne se fera JAMAIS à Ottawa).
Il faut cesser de voir les élections fédérales comme salutaires pour notre Indépendance. Il n'y a rien à foutre à Ottawa.
Lorsqu'on vote au fédéral, tout ce que l'on fait c'est que l'on influence la politique de ce Pays qui nous contrôle encore par notre faute.
Ce vote au fédéral est une anomalie. Depuis quand peut-on voter dans un pays qui n'est pas le nôtre ?
Serge Charbonneau
Québec
Serge Charbonneau Répondre
29 avril 2011«Les Québécois n’en finissent plus d’essayer un nouveau scénario…»
Mais voyons, Mme Vallée, un vote aux élections fédérales ne sera JAMAIS un scénario pour obtenir notre Indépendance. Que l'on vote pour qui que ce soit aux élections fédérales nous n'avançons pas d'un pouce vers la reconnaissance de notre Pays.
Il n'y a pas 56 scénarios pour devenir Indépendant, il faut simplement démontrer à nos compatriotes que le Canada est un pays différent et que nous n'avons absolument rien à gagner à Ottawa (sauf quelques peanuts pour nous endormir et nous maintenir sous leur domination).
Voter pour le NPD ou pour qui que ce soit à Ottawa ne change absolument rien pour notre marche vers l'Indépendance. L'indépendance ne se fera JAMAIS à Ottawa.
Voter pour le NPD ne donne rien au Québec pour sa marche vers l'Indépendance (comme voter pour le Bloc, d'ailleurs parce que l'Indépendance ne se fera JAMAIS à Ottawa).
Il faut cesser de voir les élections fédérales comme salutaires pour notre Indépendance. Il n'y a rien à foutre à Ottawa.
Lorsqu'on vote au fédéral, tout ce que l'on fait c'est que l'on influence la politique de ce Pays qui nous contrôle encore par notre faute.
Ce vote au fédéral est une anomalie. Depuis quand peut-on voter dans un pays qui n'est pas le nôtre ?
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2011Les Québécois (mais qui sont-ils vraiment maintenant ?) n'en finissent plus d'essayer un nouveau scénario (NPD) pour éviter de prendre la décision qui les libérera. Ils sont certainement les champions de la méthode des essais et des erreurs.
Mais nous pouvons toujours nous consoler parce que c'est le Québec qui est le chef d'orchestre dans cette élection-ci. Mais où tout cela le conduira-t-il ?
Pénible ! Pénible !
Serge Charbonneau Répondre
29 avril 2011Christian, je ne prône pas le vote pour le pire.
J'analyse la situation tout simplement.
Je mets en lumière deux alternatives et leur effet, « selon "ma" vision ».
Concernant mon choix personnel.
J'opte aussi pour le choix moral, c'est-à-dire de voter pour le NPD
et non pour le pire (qui serait peut-être le mieux pour nous pousser à s'affranchir de ce Canada réactionnaire antidémocratique et même aux allures fascistes).
Non, je vote comme toi, Christian, je vais voter (pour la deuxième fois) pour le NPD, parce que je crois que le NPD représente ce qu'il y a de plus moral pour ce pays qui est le Canada et de plus moral concernant la marche pacifique du monde et la justice sociale.
Serge
Christian Montmarquette Répondre
29 avril 2011Même si je comprends son point de vue, je crois qu'il est fort dangereux de «voter pour le pire» comme l'évoque mon camarade Serge.
Cela donne des forces à la droite pour propager et galvaniser ses idées dans la population telles : la re-criminalisation de l'avortement, l'emprisonnement des mineurs dans des prisons pour adultes, le retour à la peine de mort etc.
Je me suis battu comme un lion contre l'ADQ, et c'était d'abord et avant tout pour leur fermer le clapet et leur enlever le micro de manière à faire cesser leur propagande et leur campagne de préjugés contre les pauvres et les prestataires de l'aide sociale.
Nulle doute pour moi qu'il existe des chemins moins hasardeux, plus constructifs et plus positifs pour construire des appuis stables à l'indépendance.
Salutations solidaires Serge,
Christian Montmarquette
Montréal
.
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2011Salut Serge
Très bon article qui dénote que les stratèges politiques du Bloc et du PQ étaient des 2 de pique! Ils se sont plantés en jouant sur deux modes de gouvernement inconciliables! Les commentaires de monsieur Marius Morin et de GV sont super intéressants et ils nous aident à mieux comprendre ces 20 années perdues à Ottawa à nous faire miroiter le rêve impossible à réaliser. Minables petits politiciens de fond de cour !!! À défaut de déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec, il ne nous restera qu'à faire la révolution et l'indépendance dans la rue! Il m'a fait plaisir. INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain !!!
Serge Charbonneau Répondre
28 avril 2011GV (?) dit:
« Il nous faudrait certes construire une solidarité nationale »
Absolument d'accord avec vous.
Mais quel défi !
Il y a tant de voies et si peu d'issu sans solidarité !
Parfois j'ai l'impression que nous sommes nos propres ennemis.
En vingt ans, le Bloc qui au début démontrait à Ottawa la force du Québec, est devenu avec le temps la caricature de Gérard D. Laflaque.
Je crois qu'on se ridiculise nous-mêmes en persistant à japper à Ottawa.
Ce n'est pas le parlement canadian qu'il faille aller brasser, mais nos concitoyens québécois. L'Indépendance ne se fera pas à Ottawa, mais au Québec.
Et il n'y a absolument rien à attendre du Bloc à Ottawa.
Les députés élus du Bloc ne devraient même pas mettre les pieds à Ottawa.
C'est une perte de temps.
Les fédéralistes les trouvent jappeurs, depuis 20 ans, ils en sont maintenant très habitués et malgré leurs aboiements, les fédéralistes font leur petit bonhomme de chemin qu'il y ait un Bloc ou pas.
Lorsque les fédéralistes font un geste pour le Québec, c'est dans un but électoraliste et non parce que le Bloc gagne un point.
Concernant le NPD,
Pour nous, il n'y a absolument rien à attendre du NPD.
Le NPD est un parti fédéraliste.
On ne doit rien attendre d'un parti fédéraliste et du fédéralisme.
Le parlement canadian est fédéral et nous n'avons rien à foutre là.
La seule chose intéressante (!) du NPD, c'est qu'il est le seul parti pouvant le plus faire chier Harper «coast to coast».
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2011Ils auraient eu plusieurs fois l'occasion de sortir en bloc d'Ottawa, la tête haute, par la grande porte, mettant à nu la légitimité du fédéralisme et le projetant dans une crise institutionnelle justifiée. Faute de l'avoir fait, ils risquent de sortir un à un, un jour ou l'autre, par la petite porte, celle qui ne fait pas l'Histoire. Le subterfuge politique cousu de fils blancs aura été de faire croire à toute la classe politique souverainiste qu'il est possible de défendre le Québec à Ottawa. Cette petite phrase innocente suppose que le fédéralisme peut fonctionner pour nous, qu'on peut en tirer quelque chose soit par un droit de veto (inexistant) soit par une démocratie inopérante où la minorité l'emporterait sur la majorité. Le Bloc aura contribué à refaire une légitimité au fédéralisme, une légitimité qui prendra tout son sens tragique quand, usés, ils seront remplacés par d'autres qui veulent tout autant «défendre les intérêts du Québec à Ottawa». Le discours du Bloc est bâti sur la compatibilité avec le fédéralisme.
Les souverainistes ne semblent pas avoir fait leur deuil du fédéralisme et jouent sur les deux tableaux. Un pied dans le fédéralisme, un pied dans le souverainisme. Pas étonnant que l'option stagne ou recule. Il nous faudrait certes construire une solidarité nationale, mais faut-il d'abord savoir là où logent les intérêts de la nation.
GV
Serge Charbonneau Répondre
27 avril 2011Mme Simard, il est grand temps que le Québec se fasse reconnaître.
Il est grand temps que nous soyons Indépendamt de ce Canada anglais qui nous gouverne.
Il faut cesser de penser que nous pouvons changer le Canada et que celui-ci peut nous "accommoder".
Nous n'avons absolument rien à foutre à Ottawa.
Ça fait 20 ans que nous sommes à Ottawa et nous sommes toujours une petite province qui jappe et regarde impuissant la caravane canadienne passer en ayant le sourire fendu jusqu'aux oreilles.
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
27 avril 2011Pour les indépendantistes, c'est effectivement une merveilleuse idée de laisser le champ libre aux fédéralistes qui pourront nous rebattre les oreilles de leur légitimité quand ils nous passeront un coup fourré comme au bon vieux temps de Pierre Elliott Trudeau. Lui aussi nous avait promis du «changement».
Et avec qui ces éventuels députés fédéralistes feront-ils alliance au prochain scrutin général québécois? Eux, ils ne gêneront pas pour défendre les intérêts d'Ottawa au Québec, en épaulant par exemple les libéraux de Jean Charest. Ou les naïfs de Québec solidaire qui appuient le NPD. Ou les deux. Débordé sur sa gauche par QS, débordé sur sa droite par l'ADQ à laquelle se sera joint un certain Legault, le PQ ne prendra pas le pouvoir. Et pour des années encore, le gouvernement le plus corrompu de l'histoire du Québec, celui de Jean Charest, pourra continuer sa braderie du patrimoine qu8ébécois au bénéfice de ses petits et grands amis. Tout comme Harper aura pu continuer de le faire à compter du 3 au Canada.
Serge Charbonneau Répondre
27 avril 2011Monsieur Claude Richard dit:
« Ce sera évidemment beaucoup mieux d’être représentés à Ottawa par des fédéralistes qui, au prochain référendum, disposeront des ressources de leurs fonctions pour nous combattre. »
En 1995, le Bloc était à Ottawa.
A-t-il pu empêcher les "commandites" ?
A-t-il nui à ces fédéralistes qui disposaient amplement des ressources de leurs fonctions pour nous combattre ?
Certaines personnes craignent tellement le changement qu'ils voient du gauchisme partout et préfèrent le bien-être douillet du parlement fédéral.
Ils expriment leur succincte pensée en quelques phrases laconiques qu'on peut lire sans effort (car l'effort...) !
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
27 avril 2011« Le Bloc aurait pu (et dû) faire un coup d’éclat et prendre tout le monde par surprise en tirant sa révérence la tête haute en disant…que le Québec ne partageait en rien les visées militaristes du Canada, ni les politiques régressives concernant le droit inaliénable des femmes, ni l’inaction face à la souillure de l’environnement et à la détérioration des conditions climatiques (CO2). » et que le Québec se dirigeait maintenant vers l’Indépendance. Cela aurait été théoriquement possible, mais dans la vraie vie, les députés bloquistes n’auraient pas suivi parce qu’ils n’auraient pas voulu quitter leur position confortable d’opposition, de dénonciation, de critique et de blocage. Ils n’ont jamais eu pendant 20 ans à rendre compte de leur gouvernance ou d’un agenda politique serré et exposé aux vents contraires des conjonctures économiques. Ils ont eu le beau rôle et ils en ont profité pendant 20 ans, et durant tout ce temps-là la population Québécoise s’est désintéressée de la chose politique, de son avenir et de son indépendance. Peut-être que nous ne sommes pas plus avancés qu’aux lendemains de Meech, le 23 juin 1990!
Marius MORIN
Claude Richard Répondre
27 avril 2011Ce sera évidemment beaucoup mieux d'être représentés à Ottawa par des fédéralistes qui, au prochain référendum, disposeront des ressources de leurs fonctions pour nous combattre. Et d'être représentés par des gens menottés par leur discipline de parti. Les gauchistes ont parfois de ces façons de penser, exprimées dans des textes alambiqués et interminables!