1759-2009

De la Tour de Babel à la tour du Parlement

«Tout ce qui est exagéré est insignifiant»

1759-2009: 250e de la bataille des Plaines d'Abraham

Depuis 1995, les fédéraux, les fédéralistes, les fédérastes et les fédépathes n’en ratent pas une : du love-in aux commandites en passant par les célébrations, les commémorations bidons, l’orgie de visibilité par logos, drapeaux et symboles canadians interposés, les subventions à tout ce qui rapetisse le Québec et étire le Canada, la censure et la propagande radiocanadesque et gescaïenne (de préférence par la plume et la bouche de kollaborateurs franco-québécois), le rétrécissement de la nation québécoise par la reconnaissance, bien entendu symbolique, de la composante ethnique canadienne-française, le gel, la réduction ou l’abolition des subventions lorsqu’elles touchent surtout le Québec (à l’exception des associations anglo-québécoises), la compression arbitraire de la péréquation et autres petites chienneries ordinaires et parfois moins ordinaires.
Eh bien non! Réjouissons-nous plutôt que de nous plaindre. Dans un article de ce jour traitant d’un tout autre sujet, José Fontaine écrit une phrase qui pourrait bien expliquer le petit secret de cette attaque concertée depuis le dernier référendum : [« Ce n’est pas au moment de sa plus belle santé qu’un système montre sa plus forte agressivité, mais quand il se sait condamné ».->17537]
Nous n’avons pas encore vu le meilleur, mais patientez : ça s’en vient. On commence déjà à subodorer l’existence des Armes de Dénationalisation Massive. Mais non, elles ne lancent ni phosphore ni uranium appauvri, les sous-impérialistes du Dominion étant trop cheaps pour se suicider à l’israélienne, même si, à l’instar de cette engeance, ils sont suffisamment dominateurs et sûrs d’eux-mêmes pour se croire les élus sur une terre volée.
Et, comme l’État sioniste, leur mythe les mènera trop loin. Il n’y aura pas davantage de Grand Canada d’une mare à l’autre que d’Eretz Israël du Jourdain à la mer. Toutes les constructions artificielles finissent comme la tour de Babel, elles s’écroulent sous leur propre poids. Comme l’affirmait Talleyrand : «Tout ce qui est exagéré est insignifiant».


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