Tout d’abord, je veux vous dire que ma campagne va très bien. Plusieurs s’inquiètent parce que « le fils de l’autre » se présente contre moi. Ne vous en faites pas. Il s’agit d’un adversaire comme un autre qui, ayant hérité d’un nom, se trouve dans l’obligation de se faire un prénom. Quant à nous, au Bloc Québécois, nous faisons ce qu’il faut pour garder la circonscription.
Les bénévoles sont constamment présents dans le bureau électoral depuis le début de la campagne. Ils s’acquittent avec brio et enthousiasme de toutes les tâches nécessaires. Je vais à la rencontre des gens de Papineau, en faisant du porte-à-porte, en me présentant aux différentes stations de métro, à l’épicerie, dans les centres communautaires. Les gens me reconnaissent, me saluent, me posent des questions et me félicitent pour le travail que je fais depuis deux ans et demi.
Dans l’ensemble, les électrices et électeurs trouvent que je m’occupe bien des nombreux enjeux de Papineau qui ont été longtemps ignorés par mes prédécesseurs libéraux. Ils ont bien compris que le règne libéral de plus de 80 ans qui a précédé mon élection n’a pas été profitable pour la circonscription.
En tant que députée j’ai contribué localement à faire bouger les choses en collaborant avec plusieurs organismes, dont la plupart sont voués à l’amélioration des conditions de vie des plus démunis de notre communauté. Ce sont ces organismes qui peuvent vraiment aider la population ; les gouvernements doivent leur fournir les moyens d’agir. Au contraire, en deux ans et demi de pouvoir, les conservateurs ont seulement réussi à fragiliser ces organismes essentiels au développement social, notamment en coupant l’aide accordée aux regroupements pour la défense des droits.
Comment pouvons-nous mieux faire entendre les revendications du monde communautaire par Ottawa ?
Dans Papineau, on travaille bloc par bloc
Par Vivian Barbot
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