L'héritage empoisonné de Pierre Trudeau

Daniel Breton sur les traces de Danny « Chavez » Williams

La servilité de certains des nôtres ne connaît pas de limites

Décidément, la servilité de certains des nôtres ne connaît pas de limites

Au milieu des années 2000, Danny Williams, le premier ministre de Terre-Neuve, entreprend un bras de fer avec les pétrolières pour que sa province ait une participation accrue dans un projet pétrolier. Les « majors » le boudent un temps puis acceptent ses conditions.
Suite à cette confrontation, on lui affuble le sobriquet de Danny « Chavez » Williams, lui, un conservateur, qui pèse plus de 200 millions $ ! En fait on ne lui pardonne pas son patriotisme économique.

«2007: The oil industry gives him the nickname "Danny Chavez," a reference to Venezuelan President Hugo Chavez. The Pemier is also making other moves in different industries, moving to seize the Newfoundland hydro assets and timber-cutting rights of paper giant AbitibiBowater Inc.»

Nous sommes en 2012. On veut faire passer un oléoduc transportant du pétrole bitumineux de l'Alberta sur le territoire québécois. Un ministre se lève pour affirmer la compétence du Québec. Il n'en faut pas plus à la CAQ pour refaire le coup du « Chavez » : Daniel « Chavez » Breton.
L'opposition et la médiacrassie provinciales ont ciblé le ministre Daniel Breton parce qu'il est en train de restaurer l'intégrité du BAPE . Cela ne va pas sans déranger de puissants intérêts.
Soudainement, la seule idée de faire respecter la compétence du Québec sur le passage de l'oléoduc sur son territoire devient une position « extrémiste » pour cette opposition servile, accoquinée à des intérêts qui ne sont pas les nôtres.
Et la médiacrassie (Gesca-La Presse) de nous marteler qu'il s'agit d'une « compétence exclusive du fédéral » (faut-il s'en étonner, quand on sait que Paul Desmarais est un actionnaire de référence dans Total, dont l’avenir repose sur le pétrole non conventionnel de l'Alberta, aux dires mêmes de son PDG, Christophe de Margerie).
Or le passage du pipeline sur le territoire d’une province n’est justement pas une compétence exclusive du gouvernement fédéral, comme l’a clairement démontré le cas récent de l’opposition de la Colombie-Britannique au passage d’un pipeline d’Enbridge sur son territoire http://www.vigile.net/B-C-could-withhold-electricity .
Si le ministre Breton a des ennemis ici, il a des alliés objectifs ailleurs sur le thème du respect des compétences provinciales, notamment lorsqu’il s’agit de ressources naturelles. Étrangement, en Colombie Britannique et en Alberta !
La première ministre de Colombie-Britannique (Mrs. Clark ) sur ce thème est autrement plus raide que celle du ministre Breton :
[...] But to suggest that the B.C. coast isn’t ultimately the domain of British Columbians is pure foolishness, even if you can point to some arcane laws that give Ottawa constitutional authority over it. The federal government has little-used powers it could exercise to exert influence and control over the oil sands, too, if it wanted. But it would never do so in the interests of national unity and political survival.
[...]
Given what’s at stake for her province (Alberta), Ms. Redford should be Gateway’s biggest advocate. If that means trying to help find answers to unlock B.C.’s support, then she should be all over it. Doing little beyond saying the project should go ahead isn’t leadership – it’s arrogance and an abrogation of her responsibilities.

....
Et, surprise, l'Alberta ne veut surtout pas que le fédéral force le passage de l'oléoduc contre la volonté de la Colombie Britannique (ce qui vaut pour la C.-B. vaut aussi pour le Québec) :
Ted Morton* (Alberta) : « If the Harper government uses the Declaratory Power to push through Northern Gateway, it opens the door for some future government that is NOT favourably disposed toward Alberta or the oilsands to do the same. »


L'argumentaire :
Several commentators have argued that British Columbia lacks the constitutional authority to unilaterally veto projects like Enbridge’s Northern Gateway and Kinder-Morgan’s proposed expansion of the existing TransMountain line.
They point to the Federal government’s authority under the section 92(10)(a) of the Constitution to regulate inter-provincial works such as railways and canals — which by extension in today’s economy would include pipelines.
[...] No doubt this would all end up in the courts. While federal paramountcy might ultimately prevail, it could take a decade. Meanwhile, Canada’s competitors for long-term Asian contracts would have the field to themselves.
This depressing scenario has led to some to recommend that Ottawa use its « declaratory power » to take control of all aspects of the West Coast pipelines and strip the provinces — in this case B.C and Alberta — of any jurisdictional authority. They point out that the Declaratory Power has been used more than 470 times since Confederation, and mostly with respect to inter-provincial works that are analogous to the proposed pipelines.
The Declaratory Power is the nuclear bomb in the Federal arsenal. It allows Ottawa to declare that a public work or undertaking — such as a pipeline — is « for the general advantage of Canada » and thereby obliterates any provincial claim to continue to regulate or tax whatever the activity is. The ability of one level of government unilaterally to usurp powers given to the other level is in blatant conflict with the principles of federalism. For this very reason, the Declaratory Power has been used only twice in the past 50 years, and would have been repealed
[...] Tempting as this solution may seem to some, it would be a mistake for Alberta to endorse such a move by the Feds. Stephen Harper will not be Prime Minister for ever, and the Conservative Party will not form majority governments for ever. Now is not the time to set a precedent for the future use of this power.
If the Harper government uses the Declaratory Power to push through Northern Gateway, it opens the door for some future government that is NOT favourably disposed toward Alberta or the oilsands to do the same. Thomas Mulcair and the NDP come to mind. They might be the next federal government, but certainly neither the first nor the last, to use Alberta’s oil and gas to advance their own political ambitions. Buying Eastern votes with Western resources is a tried-and-true strategy in Canadian federal politics.
Principles are not always convenient. And now is not the time for Albertans to abandon our historical defence of provincial rights. http://www.calgaryherald.com/news/Morton+Alberta+mustn+urge+feds+push+pipeline/7327525/story.html#ixzz28HfYOtgz

Ce qui est en cause c'est de déterminer qui a vraiment le contrôle sur notre territoire, Ottawa ou Québec (principe de l’effectivité en droit et en sciences politiques).
Les circonstances de cette saga sur les oléoducs démontrent qu'Ottawa n'est plus maître du jeu (le syndrome de la National Energy Policy (NEP) en Alberta, imposée par le gouvernement Trudeau contre la volonté de l’Alberta, soutenue par la très grande majorité de sa population au début des années 1980), et que le Québec a des alliés inattendus pour défendre ses compétences sur son territoire.
Étonnamment, ce que révèle la posture « patriotique » du ministre Daniel Breton, c'est que ceux qui s’opposent à la défense des compétences du Québec (de ses intérêts) sont à l'intérieur, et que les alliés de la défense de ces compétences sont à l'extérieur. Le monde à l’envers ! Décidément, la servilité de certains des nôtres ne connaît pas de limites.
i Viva Daniel « Chavez » Breton !
....
(1) Aug. 21, 2007: Mr. Williams signed deal for the Hebron offshore oil field with several major oil companies. The agreement sacrificed royalty rates in exchange for the province's ability to acquire a 4.9-per-cent equity stake in the project. The deal is signed a year later in August, 2008
....
(*) Ted Morton is an Executive Fellow at the School of Public Policy at the University of Calgary. He recently served as the MLA for Foothills-Rocky View and as Alberta’s Minister of Energy.


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20 commentaires

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    29 janvier 2013

    Le chat sort du BAPE
    Le Devoir :
    L’ex-président du BAPE entre chez McCarthy Tétrault
    29 janvier 2013 | Le Devoir | Actualités sur l'environnement
    Président du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) de 2007 à l’automne 2012, Pierre Renaud travaillera maintenant pour le cabinet d’avocats McCarthy Tétrault, qui a récemment embauché Jean Charest. M. Renaud dirigera le groupe du droit de l’environnement pour le Québec. Dans un communiqué, il dit vouloir accompagner les clients de l’entreprise «au cours des processus d’autorisation, de consultation et de participation publiques, dont celui du BAPE». « [...] s’adjoindre l’expertise d’un ancien président du BAPE représente une première au Québec, mais aussi un atout enviable pour plusieurs de nos clients du milieu des ressources naturelles», a fait valoir le cabinet d’avocats. Parmi ses clients, on compte des multinationales du secteur minier très actives sur le territoire du Plan Nord. McCarthy Tétrault affirme aussi, sur son site Web, qu’il peut offrir à ses clients des services pour la «mise en valeur» de projets d’exploitation pétrolière et gazière.
    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/369482/l-ex-president-du-bape-entre-chez-mccarthy-tetrault
    ...
    JCPomerleau

  • Marcel Haché Répondre

    20 novembre 2012

    @ Jean Lespérance
    …« Je peux comprendre que le pétrole extrait en mer comme pour les terre-neuviens se prête plus difficilement à sa transformation »…
    Raison de plus pour le Québec de mettre enfin un pied dans l’extraction du pétrole, de façon à favoriser la transformation ici sur une bien plus grande échelle, et ce faisant, pouvoir jusqu’à se positionner de façon à être transformateur majeur de ce qui serait extrait chez nos voisins immédiats.
    Ce qui est en cause,ce n'est pas seulement l'argent et les emplois,ce qui serait plus que suffisant,c'est aussi la sécurité des approvisionnements,condition essentielle aux investissements...et au développement durable.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 novembre 2012

    Monsieur Pomerleau,
    J'aimerais préciser mon commentaire sur l'indépendance des tribunaux. D'abord, il est bien évident que le BAPE n'est pas un tribunal de droit commun. C'est au mieux un tribunal administratif. Maintenant, y-a-t-il eu intervention injustifiée vis-à-vis du pouvoir judiciaire dans le cas présent? Tout dépend du mandat exact de cet organisme et des faits entourant toute cette affaire. Il faudrait un examen plus approfondi pour se prononcer. Je voulais tout simplement noter que les contraventions à l'indépendance du pouvoir judiciaire ou quasi-judiciaire sont inacceptables, peu importe qui en est l'auteur. Il est bien possible que les nominations du ministre Breton renforcent l'indépendance du BAPE. Prenez ma parole, je ne prend pas pour du «cash» tout ce que les libéraux disent.
    Salutations,
    L. Côté

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    20 novembre 2012

    Une BAPE sur la gueule de Jean-Marc Fournier, qui a déclaré que "...le nouveau ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Daniel Breton avait « brisé la règle constitutionnelle de la séparation des pouvoirs ». :
    Il se fait ramasser ici:
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/364352/la-fausse-crise-du-bape
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2012

    Monsieur Pomerleau,
    Deux choses. Les gouvernements ne devraient pas miner l'indépendance des tribunaux, que ce soit le PQ ou les autres. Les tribunaux sont là pour établir un équilibre entre les plus forts et les plus faibles. L'indépendance des tribunaux était d'ailleurs un des griefs des révolutionnaires américains dans la Déclaration d'Indépendance. Même chose pour le Bill of Rights anglais de 1688 ou 1689 (?). On est loin des «hirondelles qui allélouillent...».
    Maintenant, concernant les pipelines, je suis d'accord avec vous. Un problème analogue s'est produit dans les années 60 avec les lignes électriques de Terre-Neuve. Ceux qui veulent apprendre comment négocler avec les multinationales pourront prendre connaissance des négociations du contrat des chutes Churchill entre René Lévesque et les promoteurs du projet. René avait du Chavez lui aussi. Je suis pour l'entreprise privée, mais il y a des limites à être des «Tit-pits mangeurs de hot dogs...»( Jean Lesage et la révolution tranquille, Trécarré, Montréal, 1984, Thomson, D. pp., 615)
    Salutations,
    L. Côté

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2012

    En avril 2008, on fermait Pétromont à cause de sa vétusté.
    On disait aussi que Pétromont avait de la difficulté à s'approvisionner à coût compétitif. Mais maintenant, ce n'est plus le cas, on produit à meilleur marché.
    Que ce soit à au Québec, à Terre-neuve, en Alberta, en Ontario, l'industrie pétrochimique devrait prendre son envol.
    Pour la simple et bonne raison que c'est cette industrie qui crée le plus d'emplois. Même si cette industrie ne faisait que 1% de profit net par année, si on réussit à créer 25,000 ou 50,000 emplois, c'est tout de même mieux qu'aucun. C'est là où se situe la véritable rentabilisation. Une étude devrait être faite en ce sens, un groupe de travail devrait se pencher sur cette question.
    Quand on possède une ressource, on doit l'exploiter à fond et de manière intelligente. L'expertise de Pétromont doit être récupérée.
    Je lance un signal d'appel pour qu'on se réveille, pour qu'on se prenne en mains. Que ce soit au Québec ou ailleurs dans une autre province, l'industrie pétrochimique est celle qui crée le plus d'emplois.
    Quand on n'a pas le produit de base, on peut toujours dire qu'on ne développe pas ce qu'on a pas, mais quand on l'a, on doit essayer d'en faire profiter le plus de monde
    possible. En transformant un produit, on lui ajoute de la valeur et on peut le revendre plus cher. C'est le produit qui se rentabilise le plus facilement quand on sait comment le transformer. Tant polluer pour obtenir si peu, voilà ce qui me désole.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2012

    @ Jean L'Espérance
    Ne pas oublier que le patron Sabia ou plutôt le valet p.d.g. de la Caisse de Dépôt a été nommé par nul autre que John James Charest, cet ancien collabo de mon oncle Paul. Donc, pas surprenant ces investissements dans le pétrole sale de l'Alberta.
    André Gignac 19 nov 12

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2012

    Tout d'abord je remercie Jean-Claude Pomerleau pour sa recherche. Les sommes colossales investies par la Caisse pour le développement des sables bitumineux est inquiétant. Mais je dois dire que malgré le fait qu'elles rapportent, c'est un placement qui n'est pas des plus intelligents. Pourquoi? Le développement des sables bitumineux a le défaut majeur qu'on reprochait au Plan Nord, soit celui que de ne faire que de l'extraction et un petit raffinage.
    Où est l'industrie secondaire et l'industrie tertiaire dans le commerce des sables bitumineux? Il est vrai que le marché du pétrole pour les véhicules a une forte demande, alors on se positionne pour cette demande. Mais ce n'est pas le marché qui crée le plus d'emplois. C'est la transformation du pétrole en sous-produits, granules de plastiques, solvants, colles, matériaux de toutes sortes, etc. qui crée le plus d'emplois.
    Plus on vend de produits finis, moins on a besoin de vendre du brut et de polluer. Je peux comprendre que le pétrole extrait en mer comme pour les terre-neuviens se prête plus difficilement à sa transformation, mais pour les sables bitumeshonteux, on devrait chercher à extraire moins et rentabiliser le plus possible ce qui est extrait.
    La plus grande rentabilisation n'est pas dans la vente du pétrole mais dans la création d'emplois. Et c'est le raffinage et la production de matériaux de sous-produits du pétrole qui peut mieux raffermir notre économie.
    Présentement, on nous fait miroiter des gains qui sont réels mais bien petits en comparaison avec ce qu'on pourrait obtenir en fabriquant des produits finis, en créant plus d'emplois.
    On a oublié ce qu'est la pétrochimie, ce qu'est un usage intelligent du pétrole. J'ai une question pour M.Harper avec ses messages télévisés qui nous parle du Plan d'Action du Canada: Qui s'occupe de transformer notre pétrole?

  • Chrystian Lauzon Répondre

    18 novembre 2012

    Monsieur Pomerleau,
    Merci pour vos références médiatiques, spécialement l’audio « Révélations troublantes sur le Bape en 2010 » - l’émission où Benoît Dutrizac interviewe Daniel Breton.
    Cela me rend fier comme citoyen d’avoir participé à faire élire monsieur Breton par mon vote, député de mon comté, Sainte-Marie-Saint-Jacques; cela me conforte aussi qu’il soit au volant du ministère de l’Environnement.
    Je comprends son emportement face aux milieux affairistes qui poussent les politiqueux fédéralistes de Harper, et plus provincialement les libéraux et caquistes, à se faire les défenseurs sans tête de l’immobilisme (le contraire de l’activisme, qu’ils dénoncent!), sans éthique environnementale, errant dans le vide argumentaire et la navrance mercantile.
    La diplomatie doit servir monsieur Breton et sa vision articulée certes, mais devant l’arrivisme financier des prédateurs et de leurs valets, la méfiance et les analyses fouillées doivent primer.
    Une intelligence est en poste, qu’elle s’exprime sans détours ni emportement face à la bêtise des oppositions : c’est le meilleur chemin vers le rassemblement des citoyens. Il reste à y ajouter la proposition indépendantiste à chaque occasion, en mettant en relief le contrôle assuré sur notre environnement et nos besoins énergétiques par la détention de nos leviers politiques, libérés du pouvoir destructeur du fédéral.
    Personnellement, face à l’opposition, libérale en particulier, j’aurais répliqué « vous pourriez peut-être arrêter de baigner dans le « sale » et participer à faire avancer le propre-au-Québec, tel que les citoyens le réclament haut et fort! » - l’Assemblée nationale autorise, « oblige » par offenses infantilisantes du PLQ/CAQ, ce genre d’envolée; tandis qu’en conférence de presse ou publique, c’est le rapport citoyen et la gestion intelligente d’État qui doit guider l’esprit et la parole.
    L’art de discerner les lieux et les tons correspondants fait la grandeur du politicien et le respect des récepteurs qui s’ensuit. Et surtout, cela assure la pertinence du message et son arrivée aux destinatairex sans trop de déformations ou… désinformations émotives, ce qui fait les choux gras des médias dits « officiels » ou traditionnels.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    18 novembre 2012

    Daniel Breton : Révélations troublantes sur le BAPE en 2010 :

    Durée : 14:24
    Date : 06/10/2010

    http://fm985.ca/audioplayer.php?mp3=81172

    ....
    Daniel Breton entrevue sur le BAPE (2012) :
    Durée : 5 minutes
    Date : 17 novembre 2012
    http://www.youtube.com/watch?v=haoq2qcsS58&feature=youtu.be
    ....
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Bonardel s'est couvert de ridicule avec son discour de créditiste extrémiste arriérer ou dans un délireparfait il mêlait Cuba ,la russie et d'autre pays pêle mêle a Daniel Breton.
    Un bouffon qui pense de les québécois sont des idiots
    C'est le Camille Samson de la caq qui as faire rire les Québécois avec son délire créditiste sur Daniel Breton .
    Souhaitons que Bonardel poursuive dans ce genre de discour de bouffon digne de l'époque créditiste.
    Sa bouffonnerie vas faire le reste ..le discréditer dans l'opinion publique
    Contrairement a ce que pense le clown caquiste ,les québécois aime rire de ce genre de politicien bouffon mais ils les méprisent et un moment donner ils ne savent même plus a quoi ils servent ..a part les faire rire avec leur discour a saveur créditiste épais .
    En écoutant Bonardel sur Daniel Breton j'étais plier en deux comme a l'époque des discours créditiste de Camille Samson qui voyait,la droye ,le sexe et les communistes partout.
    Le clown nous fait revivre l'époque crédidiste comme s'y on y était
    ^Comme au bon vieux temps des créditistes son chef a déja dit que les cegep c'était juste une place pour fumer du pot,
    Ti-Caire que la fleur de lys est une insulte,
    Bonardel que Breton est un communiste .
    Pour Legault les québécois sont des sans coeur qui ne travaillent pas assez,les syndicats des associations qu'il faut détruire ,les pharmaciens de voleurs etc etc..
    Il y as juste eux autres qui ont le pas as les entendrent ,le reste de la société est de la merde pour ces crétinistes dépassé par leur époque
    Un parti politique sans avenir parce que trop bouffon extrémiste dans ses discours ou il s'en prennent finalement a tout le monde et a tout les groupes qui forment la société
    Les seuls syndicats que Legault aime sont ceux qui ont aider sa compagnie a le sortir de la faillitte et bien entendu le syndicat des médecins spécialistes millionnaires du docteur Barrette
    A force de s'en prendre a tout le monde et vouloir se battre avec tout le monde,cracher sur tout le monde , sa formation politique vas finir comme ces ancêtres céditistes qui tenaient le même genre de dicours d'épais que le créditiste caqueteux Bonardel .
    Bonardel as le même crédibilité dans l'opinion publique que la libérale Nathalie Petmandeau ...c'est as dire pas grand chose
    Ils ne sont même pas assez brillant pour s'apercevoir que leur archi vieux discours céditiste d'une autre époque n'as jamais pogner au Québec et comme les crétinistes de Camille Samson dont le discour as fait rire des générations de québécois, ils n'ont aucun avenir ...ils vont végéter longtemps dans l'opposition pour finir par disparaitre comme les crétinistes de Camille Chanchon

  • Chrystian Lauzon Répondre

    17 novembre 2012

    La question du contrôle du territoire est posée ici par rapport à la circulation du pétrole et l’aménagement d’oléoducs. La question économique aussi est abordée avec son attrait tout « naturel » des redevances. Mais le pouvoir coercitif d’une telle entente sur l’option indépendantiste (droit de sécession d'avec le Canada) n’est pas questionné.
    Mais qu’en est-il des clauses cachées à obligations politiques inaliénables? Ces toutes petites vermines paralysantes en bas de page. De par les intrusions fédérales galopantes, et le style Harpeur modificateur de lois compulsif en format omnibus ou gigogne (projet de loi dit composite), le pouvoir de coercition de ces contrats exige une attention législative nanoscopique.
    Non seulement l’invasion écologique du pétrole est une menace assurée, mais les stratégies politiques associées, occultes, ne sont pas à mésestimer. « Business and politics », le tout profit en un à la Harper/Desmarais… anti-Québec.
    Tout cela s’insère étrangement dans la logique propagandiste à répétition des pubs fédérales sur le Plan d’action économique du Canada. « Tout se passe comme prévu! » dirait le père Plouffe. Desmarais et sables bitumineux, ça raisonne (sic) pareils.
    Donc, peser les pour et les contre..."qui"?!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Merci monsieur Pomerleau.
    Très intéressant texte.

  • Alain Maronani Répondre

    17 novembre 2012

    Ces remarques sur le pétrole "sale" de l'Alberta sont paradoxales. Il ne faudrait pas oublier que le Québec tout comme le ROC, d'ailleurs, sont parmi les pays de l'OCDE ceux dont la consommation d'équivalent TEP (Tonne Equivalent Pétrole) est parmi les plus élevées. Un petit extrait...
    "Les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec sont bien inférieures à celles du Canada, mais assez proches de celles des états européens. Le facteur principal permettant au Québec de maintenir ces émissions à un niveau relativement faible est l’énergie hydroélectrique. Le recours à cette source d’électricité dépourvue d’émissions de GES cache le fait que le Québec consomme par habitant autant d’énergie que le Canada ou les États-Unis et deux fois plus que la moyenne des pays européens. Par rapport au Canada, l’absence d’industrie des combustibles fossiles ainsi que des secteurs du transport, de l’agriculture et de l’industrie, moindres émetteurs de GES contribuent a un bilan d’émissions plus favorable pour le Québec"
    Ce qui veut dire qu'avant de se drapper dans le drapeau et de se mettre a hurler, c'est sale, pas chez nous, il faut bien se rendre compte que nous faisons collectivement et individuellement comme les autres, pas mieux, et souvent franchement moins bien...l'électricité étant une excuse facile.
    Techniquement il faudrait savoir si les installations actuelles sont suffisantes et en bon état, la construction d'un pipeline étant une opération particulièrement destructrice...
    Je suis persuadé que notre première ministre va accepter, avec quelques réticences, explications plus ou moins alambiquées et quelques....redevances....La différence de prix entre le prix du baril importé acuellement et celui de l'Alberta est de 10 $...un peu plus de marge pour les taxes du gouvernement...

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    17 novembre 2012

    Publié le 17 novembre 2012 à 13h39 | Mis à jour à 13h39
    Transport de pétrole: l'Alberta prête au dialogue
    La première ministre de l'Alberta, Alison Redford, compte profiter de la réunion du Conseil de la fédération qui aura lieu la semaine prochaine, à Halifax, afin d'ouvrir «un dialogue» avec son homologue du Québec Pauline Marois sur l'acheminement du pétrole albertain vers les provinces de l'Est.
    (...)
    Le Conseil de la fédération se réunit à Halifax les 22 et 23 novembre afin de faire le point sur la situation économique du pays.
    De toute évidence, Mme Redford ne veut pas provoquer une autre brouille relativement à l'exportation du pétrole albertain, cette fois sur le front est, après avoir eu maille à partir avec la première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, au sujet de la construction de l'oléoduc Northern Gateway proposé par la société Enbridge.
    Ce projet de 6,5 milliards de dollars, qui permettrait d'acheminer du brut d'Edmonton jusqu'à Katimat, en Colombie-Britannique, avant d'être exporté vers les marchés de l'Asie, est sérieusement compromis.
    (...)
    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/201211/17/01-4594993-transport-de-petrole-lalberta-prete-au-dialogue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4
    ....
    JCPomelreau
    P.s Cette information publiée quelques heures après la publication de mon texte sur Vigile, confirme que l'Alberta ne veut pas utiliser Ottawa pour forcer le passage de l'oléoduc au Québec.
    Quels sont les termes de ce dialogue que l'Alberta propose au Québec. Je les connais et je vais les révéler dans une rencontre en préparation (à la SSJB):
    Géopolitique de l'énergie et souveraineté
    Le Québec a t il le gros bout du tuyau ?
    __._,_.___

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    "Ingérence au BAPE. Une erreur interne d'une réceptionniste".
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/364253/une-erreur-interne-causee-par-une-receptionniste-selon-le-bape
    Bon! Le ministre n'aurait pas fait d'ingérence. Tant mieux!
    Le ministre Breton devra être moins impulsif dans ses déclarations.Car, dans le dossier d'oléoduc, sa première réaction en fut une radicale. C'est son collègue Cloutier qui est venu le couvrir.
    Comme ministre, il doit se tourner la langue une couple de fois avant de faire une déclaration. Car il traîne une réputation de "bagarreur".
    La ministre des Richesses naturelles, elle aussi prompte sur la gâchette à ses débuts, a appris à faire attention.

  • Marcel Haché Répondre

    17 novembre 2012

    Daniel Breton est un homme debout.Pour ceux qui sont à genoux,il n'y a rien de plus fatigant à regarder.
    Il y a un précédent à créer.De la même façon que le Québec,après avoir construit le barrage Churchill au profit de Terre-Neuve,a imposé SES conditions dans le contrat d'achat de l'électricité produite. Il me semble que Daniel Breton n'a pas fait mention qu'il ne voulait pas voir la venue du projet, mais qu'il fallait voir,comme il fallait être prudent,simplement parce que ces choses-là ne se passent pas ni en Algérie,ni au Vénézuela. Pour une fois qu'un ministre fait sa job et ne passe pas son temps à "collecter" pour le parti,tout le monde devrait applaudir.
    La gang à Legault, particulièrement l'ancienne gang de l'A.D.Q. vont finir par faire passer la C.A.Q. comme la digne remplaçante du P.L.Q.mais sans pouvoir profiter,bien fait pour eux, de l'électorat "automatique" du P.L.Q.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    17 novembre 2012

    Le problème monsieur Pomerleau, et il est de taille, c'est que la Caise de dépôt a mis ses billes dans le pétrole sale de l'Alberta.
    Le rapport de recherche de l'IREC,"Sortir notre tête du sable" (http://www.irec.net/upload/File/note_de_recherchecdpfevrier2012%282%29.pdf ) est on ne peut plus claire à ce sujet.
    On y apprend que les 24 entreprises du porte-feuille de la CDP, associées aux sables bitumineux "représentent une part plus importante que les différents compartiments de ses placements au Québec". De plus, à eux seuls, les quatre premiers placements en actions dans trois entreprises du secteur des sables bitumineux représentent presque le double des placements dans les 45 entreprises québécoises cotées en bourse présente dans son portefeuille. En effet, elle détenait en 2011, 4,4 milliards $ en obligations d’Hydro-Québec, alors que ces placements en action dans les entreprises des sables bitumineux sont de 5,4 milliards $. Cela a non seulement des conséquences écologiques - notre bas de laine travaille plus dans l’extraction de « pétrole sale » que dans la production d’hydro-électricité - mais de surcroît ce choix pourrait aussi impliquer des coûts de financement plus élevés pour Hydro-Québec qui est privée d’une source de financement nationale."
    Si Breton tient le coup comme ministre de l'environnement, nous aurons alors un signe que Mme Marois est capable de mettre et garder ses culottes devant l'establishment pétrolier. C'est loin d'être sûr...mais gardons espoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    On parle d'un oléoduc comme s'il n'y en avait pas alors qu'il est déjà en place. Mais celui-ci est désuet, dangereux et il faut le remplacer. Donc, il est bon que non seulement le BAPE s'en mêle, mais aussi le Ministre de l'Environnement.
    On veut renverser le trajet du pétrole, alors on peut accepter mais à certaines conditions. Première condition: on remplace l'oléoduc actuel, deux: on exige un droit de passage sur tout ce qui est exporté ailleurs qu'au Québec.
    À 330,000 barils par jour, cela pourrait nous rapporter beaucoup. Il pourrait même y avoir 2 oléoducs, un dans les deux sens, s'ils sont neufs en exigeant un droit de passage sur les deux. S'il y a des droits de passage pour l'électricité, pourquoi il n'y en aurait pas sur le pétrole?
    Avec une pareille suggestion, l'Opposition serait mal venue de dire non à l'injection de nouveaux capitaux dans notre économie. Exiger un droit de passage, c'est le droit du Ministre de l'Environnement.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Il y a des Québécois à l'assemblée nationale qui sont
    incompétents et ils ne devraient pas être là. Ils n'ont
    aucunement à coeur les intérêts des Québécoises et des Québécois.