LE CANADA EXISTAIT DÉJÀ 333 ANS AVANT LA CONFÉDÉRATION DE 1867 :
Le Canada de la Confédération anglo-britannique de 1867 continue à se construire sur notre dos, le bilinguisme imposé par Pierre Elliott Trudeau se fait sur notre dos, la richesse de ce Canada confédéré se fait sur notre dos. Quelques-uns de ceux ou celles qui ont combattu le Référendum de 1980 puis celui de 1995, par des campagnes de peur, de tricherie, de mensonge et par la dangereuse immigration d’urgence ont parfois eu des remords quant au rôle qu’ils ont joué. Certains par contre ont récolté ce qu’ils estimaient sans doute être leur dû. Jean Charest par exemple est devenu Premier ministre du Québec (Payette L. : LE POUVOIR? CONNAIS PAS!, Athéna éditions, 146 p., 2010).
Pierre Elliott Trudeau a appliqué les mesures de guerre contre nous en 1970, dans cette décade même où les États-Unis ne les ont pas appliquées malgré les assassinats tragiques de John F Kennedy à Dallas en 1963, de Martin Luther King Jr. à Memphis en 1968 et de Robert F Kennedy à Los Angeles, également en 1968.
Comme l’avait fait Wilfrid Laurier (1841-1919) un siècle plutôt, Pierre Elliott Trudeau (1919-2000) nous a trahi et nous a vendu les mensonges de la Confédération. Les deux n’ont-ils pas entretenu pour nous, Canadiens français, un mépris sympathique, hypocrite et hautain, mêlé d’une arrogance impérialiste. C’est ce Trudeau qui nous commençait son discours pathétique du 14 mai 1980 au Centre Paul Sauvé par : Il y a très peu de cas dans l’histoire des démocraties, où une partie de pays (en parlant de nous Canadiens français) a choisi de décider pour elle-même si elle le voulait, oui ou non, appartenir au pays auquel elle a toujours appartenu. Ce soir-là, j’ai compris que Trudeau était un dangereux tribun capable de faire avaler à son auditoire rien de moins que le néant.
Trudeau, ce soir- là, n’a pas cessé de traiter les indépendantistes et/ou les souverainistes, si pacifiques soient-ils pour la majorité, de terroristes, de maléfiques, de diviseurs et de destructeurs de pays. Pourtant le Canada de mes ancêtres, depuis sa fondation en 1534, avait toujours vécu homogène, serein et uni. Mes ancêtres ont été longtemps en solo les pionniers du Canada. C’est la Conquête britannique, plus de 200 ans après sa fondation, qui a divisé et détruit le Canada de mes ancêtres. C’est la Confédération britannique de 1867 qui a commencé à restreindre les droits territoriaux des Canadiens français, découvreurs et fondateurs du Canada, qui, pour des fins d’assimilation et de nettoyage ethnique du peuple fondateur, s’est mise à inventorier des moyens plus subtiles, mais tout aussi efficaces que les armes.
Maintenant pour que les Canadiens français fondateurs choisissent le droit de recouvrir un territoire raisonnable, leur autonomie, leur liberté, leur indépendance, le droit inaliénable à l’autodétermination, le peuple conquérant minoritaire se donne le droit d’interférence sur le territoire de recouvrement et tous les autres droits du peuple fondateur, en s’y associant l’ immigration, les peuples autochtones, sa vision économique, son bilinguisme, et même son multiculturalisme et les droits religieux. Des étrangers peuvent voter sur les libres choix et l’avenir du peuple fondateur au même titre que les membres de ce peuple fondateur. Le Conquérant britannique est capable d’utiliser la charte individuelle des droits et libertés qu’il a inscrite dans sa constitution pour abolir tous les droits communs essentiels à la survie du peuple fondateur.
Donc le peuple fondateur du Canada est passé depuis la Conquête à la soumission et à la subordination des affronts vicieux, injustes, mais combien efficaces de l’assimilation, du nettoyage ethnique, de la restriction territoriale, de l’otage in situ, car la déportation ne serait plus acceptable et serait trop voyante face à la communauté internationale.
Voilà maintenant que Terre-Neuve s’associera à la Nouvelle-Écosse et à l’argent d’Ottawa pour construire des barrages sur un territoire d’appartenance québécoise, le Labrador. Voilà que nous sommes maintenant gouvernés par un Gouvernement venant d’Ottawa, que notre Caisse de Dépôt et de Placement, après une évaporation de 40 milliards de dollars sous notre gouvernement d’importation, est dirigée par un Canadien anglais de l’Ontario. Voilà que ce sont les opinions de journalistes d’une corporation privée fédéraliste contrôlant 70% des journaux du Canada français qui, en plus d’empoisonner les media écrits, empoisonnent maintenant nos télévisions publiques comme Radio-Canada et Télé-Québec. Voilà que notre Gouvernement d’importation investit nos finances publiques majoritairement là où œuvrent ses bailleurs de fonds privés et là où se concentrent le crime organisé et la corruption.
ET CHACUN CRIE HAUT ET FORT QUE LE PEUPLE DOIT FAIRE DES SACRIFICES POUR PAYER L’ENDETTEMENT GARGANTUESQUE DE LA DÉVIATION DES FINANCES PUBLIQUES ET DE LA CORRUPTION!
Le gouvernement qui nous dirige est de toute évidence une dérive, voire une renaissance, du camp fédéraliste qui a saboté le référendum de 1995. Pour ce gouvernement, le français est une langue seconde au Canada y incluant au Québec-Labrador et l’histoire du Canada n’est qu’anglo-britannique et commence avec la Confédération de 1867. Les dirigeants de cette dérive ne comprennent que le français très rudimentaire qu’ils connaissent, qu’ils utilisent et qu’ils veulent nous imposer, à nous Canadiens français dont les ancêtres venus de France sont les seuls fondateurs du Canada. Le Canada, s’ils ne le savent pas, a été fondé par notre ancêtre Jacques Cartier qui en a pris possession au nom du Roi de France, François 1er, en 1534.
Ce qu’ils ont dit du Chef libéral actuel parachuté d’Ottawa et récompensé par le poste de Premier ministre des Canadiens français du Québec-Labrador : <
(Philpot R.: LE RÉFÉRENDUM VOLÉ et DERRIÈRE L’ÉTAT DESMARAIS : POWER, les Intouchables, 205 et 205 p., 2005 et 2008).
<> (Payette L.: LE POUVOIR? CONNAIS PAS!, Athéna éditions, 146 p., 2010).
QUI POURRAIT LE MIEUX PRENDRE LA RELÈVE DE CE GOUVERNEMENT D’IMPORTATION?
En période de crise et de vide politique, un peuple doit être très prudent avant de confier son avenir à des tribuns vides d’idéologie, à des chanteurs de pomme, des faux dieux, des faux prophètes, à des immigrants récents qui ne connaissent pas notre histoire et les raisons profondes de nos luttes et de nos revendications. Ce n’est pas le temps du
Personnellement, je pense, après mûres réflexions, que le parti québécois est le seul parti prêt à former dès maintenant, dans les circonstances extraordinaires que nous devons affronter, un gouvernement de transition, en lui donnant cependant un mandat très clair. Ce parti est celui qui représente le mieux les Canadiens français et qui renferme dans ses rangs la meilleure relève, comme les Bernard Drainville, Stéphane Bédard, Véronique Hivon, Bertrand St-Arnaud, Sylvain Gaudreault. J’invites mes concitoyens et mes concitoyennes à faire leurs propres recherches sur le lieu de naissance, la biographie, la formation académique, la formation professionnelle , l’expérience et le parcours de chacun des membres du parti québécois.
Accepterions-nous d’être soignés par un docteur qui n’a pas la formation académique et l’expérience professionnelle d’un médecin? Comment pouvons-nous tolérer d’être gouverné par un premier ministre qui n’a aucune formation académique ni d’expérience professionnelle en sciences politiques et/ou en administration des affaires. Hors le premier ministre Jean Charest, en ce début de 21ième siècle, n’a aucune formation académique ni en politique et ni en affaires. Jean Charest détient un diplôme universitaire de 1er cycle, ou baccalauréat, en droit.
Même si mon cœur n’est pas avec Pauline Marois et même si je considère qu’elle a un lourd passé politique, surtout quand elle n’a pas empêché Lucien Bouchard d’opérer des coupures tragiques en Santé, si j’écoute ma raison, elle a pour gouverner le Canada français une meilleure équipe que Bouchard en 1996. Elle a surtout dans ses rangs des leaders de nouvelle génération qui n’ont pas été souillés par le pouvoir. Pauline Marois a les mêmes ancêtres que nous tous Canadiens français descendants de nos pères-fondateurs. En politique et en administration, Pauline Marois a une meilleure formation académique que Jean Charest, Gérard Deltell ou Amir Khadir et surtout une meilleure expérience professionnelle.
La formation académique et la formation professionnelle des Bernard Drainville, Véronique Hivon, Bertrand St-Arnaud pourraient en faire des leaders nettement supérieurs à Jean Charest. Je pourrais dire, par comparaison, que nous avons pris de très grands risques avec Jean Charest. Notre situation critique ne nous permet plus de prendre de tels risques.
MANDAT CONSTITUTIONNEL :
Le nouveau gouvernement devra agir comme un gouvernement de pays indépendant, car le gouvernement fédéral a saboté le référendum de 1995, qui autrement aurait été accepté par la majorité des Canadiens français vivant sur le territoire du Québec.
Pour les prochaines élections, le Premier ministre sera élu aux suffrages universels. Il devra être né au Québec et être un descendant du peuple fondateur Canadien français. Le Premier ministre n’aura plus à être élu comme député dans sa circonscription.
L’élection du Premier ministre sera à intervalle et à date fixe tous les 4 ans et le Premier ministre ne pourra pas faire plus de deux mandats consécutifs. Le Premier ministre sera destituable et en cas de défection, décès ou autre, une élection spéciale sera déclenchée pour combler la période restante du mandat en cours. Le Premier ministre pourra nommer lui-même les membres de son cabinet à partir des députés élus de l’assemblée nationale. Toutefois chaque ministre nommé ne pourra entrer en fonction qu’après approbation par une commission parlementaire de députés élus.
Les députés seront également élus et réélus, s’il y a lieu, à intervalle fixe de 4 ans et à date fixe, aux suffrages universels de leurs circonscriptions respectives. Un député, pour être éligible à une candidature, devra avoir eu sa résidence principale dans son comté depuis au moins dix ans. Le vagabondage d’un comté à l’autre ne sera plus permis. Une fois élu, chaque député sera invité à voter selon sa conscience, selon la volonté de ses élus, sans obligation à suivre la ligne d’un parti politique.
PRÉREQUIS POUR LES FUTURS CANDIDATS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE :
Ils devront posséder une maîtrise en sciences politiques obtenue d’une université française. Le Premier ministre devra avoir de préférence un doctorat au lieu d’une maîtrise. Chaque candidat devra détenir de préférence un diplôme connexe comme en communication ou en administration des affaires. Chaque candidat devra avoir suivi un cours d’éthique d’au moins 90 heures avec examen. Chaque candidat devra être soumis à des tests de quotient intellectuel, à des tests de jugement, et à une vérification de comportements antérieurs exemplaires tant d’un point de vue civil que juridique.
RÉMUNÉRATION DES ÉLUS :
Les postes de député seront à plein temps et aucun élu, durant son mandat, n’aura le droit d’exercer une autre profession parallèle et encore moins de tirer des revenus parallèles à ceux de premier ministre, de ministre ou de député. En plus d’avoir droit à des dépenses payées dans l’exercice de ses fonctions, le premier ministre aura droit à un salaire imposable annuel de 400 000$, les ministres à des salaires annuels de 250 000$ et les députés à des salaires annuels de 150 000$. Aucun bonus ne sera permis. Aucun cadre de la fonction publique et aucun dirigeant des sociétés d’État ne pourront avoir un salaire supérieur à ceux du premier ministre et des ministres.
Le salaire des élus pourra être indexé, si il y a lieu, à celui du Président des États-Unis pour le premier ministre, à celui du Gouverneur de l’État de New York pour les ministres et à celui d’un Sénateur des États-Unis pour les députés.
Les postes-clés dans les sociétés d’État devront faire l’objet de concours ouverts et publiques. Après avoir été choisi par un comité composé de membres élus de l’assemblée nationale, les candidats nommés devront être confirmés par référendum populaire qui aura lieu en même temps que l’élection du Premier ministre. Tout projet majeur ou tout changement constitutionnel devra être soumis à un référendum populaire qui pourra avoir lieu en même temps que les élections générales.
RÉINTÉGRATION TERRITORIALE DU LABRADOR :
Le nouveau gouvernement aura pour mission de renommer le Québec en Québec-Labrador. Une Mise en demeure sera expédiée au Premier ministre de Terre-Neuve pour lui rappeler que le Labrador est un territoire contigu et naturel du Québec, pour l’inviter à cesser d’appeler sa province de Terre-Neuve et Labrador, et surtout à cesser de rêver sur tous projets faits à même le territoire Québec-Labrador. Intenter une poursuite de 1 000 milliards de dollars à Terre-Neuve et s’il le faut envoyer une armée de novo au Labrador.
Le Labrador après la conquête (O’Neill P. : LABRADOR : GÉOGRAPHIE POLITIQUE D’UN TERRITOIRE, Le Devoir, 6 octobre 1999, et De Poli D. : LA BATAILLE DU LABRADOR DOIT CONTINUER, Le Devoir, 11 avril 2002) :
En 1774, par l’Acte de Québec, il fût décrété que tous les territoires de la terre ferme feraient partie du Gouvernement du Québec. Donc en vertu de cet acte, le Gouvernement de Terre-Neuve perdait sa compétence sur tous les territoires compris dans la Péninsule du Labrador.
En 1825, sous l’empire de l’Acte de l’Amérique britannique du Nord, il fut décidé que la portion de la côte du Golfe du Saint-Laurent qui s’étend de la rivière Saint-Jean à l’anse Sablon, dans le détroit de Belle-Isle, ferait partie de la province de Québec.
En 1912, l’article 2 du chapitre 45 du parlement canadien décrétait que la province de Québec comprendrait dorénavant ce qu’on appelait avant le territoire d’Ungava et il était clairement entendu que les nouvelles frontières comprendraient la région située au nord du fleuve Hamilton, c’est-à-dire tout le territoire du Labrador (20% du territoire du Québec).
En 1947, Maurice Duplessis avait formellement informé Ottawa, Terre-Neuve et Londres qu’il ne reconnaissait pas le jugement par le conseil privé de Londres en 1927.
Pendant la campagne électorale de 1966, le chef de l’union nationale, Daniel Johnson père, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour récupérer le Labrador. Après les élections, l’ex-ministre libéral René Lévesque a mis au défi le nouveau premier ministre de respecter sa promesse.
Le contentieux du Labrador continue d’angoisser les militants péquistes, qui veulent relancer la croisade et provoquer un débat au congrès d’orientation de mai 2000. Ils soutiennent que le Labrador appartient au Québec et que Terre-Neuve devra le lui rendre.
ARRÊT DE PROJETS EN COURS :
Arrêter tous les nouveaux projets gargantuesques dans Montréal comme le CUSM, le CHUM, l’agrandissement de Ste-Justine, le nouveau château de l’OSM. Les raisons en sont simples : les problèmes du Système de Santé ne sont pas dans la brique et le béton. Pour la salle de l’OSM, c’est une salle d’élites et de toute façon l’OSM devra être privatisée.
Si nous laissons aller Montréal, elle deviendra une nouvelle Port-au-Prince, c’est- à- dire une ville dont les infrastructures sont si vieilles et si inappropriées qu’elles seraient incapables de supporter un tremblement de terre de catégorie 6 ou plus, ou des ouragans majeurs ou des pluies diluviennes.
EMBARGO SUR LA CORRUPTION ET LA FOLIE:
Commander une commission d’enquête nationale et publique, sur l’interdépendance illégitime entre le pouvoir politique, le pouvoir juridique, le pouvoir syndical et le pouvoir corporatif. Revoir en profondeur, standardiser et légiférer sur le mode de financement des candidats aux élections. La commission d’interdépendance illégitime pourrait devenir permanente avec droits de poursuites juridiques et de condamnation.
Cesser les folies comme par exemple la démolition d’un hôpital dans Charlevoix sur le prétexte qu’il ne supporterait pas un tremblement de terre de catégorie 6 ou plus, alors que ce même Hôpital survit toujours et en bon état après plus de 100 ans. Qui peut nous garantir qu’un nouvel hôpital durera aussi longtemps que l’ancien?
RAPATRIEMENT DE L’ARGENT PUBLIQUE DES GRANDES ÉVASIONS FISCALES :
L’argent des grandes fraudes et des grandes évasions fiscales devraient être rapatriables en tout temps, avec pénalité et indexation rétroactives (Alpin B.: CES RICHES QUI NE PAIENT PAS D’IMPÔT, Éditions du Méridien, 232 p., 2004).
DESPOTISME JOURNALISTIQUE :
Je n’ai rien contre Vincent Marissal, chroniqueur politique du Journal la Presse, dont le propriétaire est une corporation privée. Toutefois ne trouvez-vous pas bizarre, voire insultant, que ce Marissal soit en même temps chroniqueur politique à deux sociétés d’État, Radio-Canada et Télé-Québec? C’est vrai aussi pour ses collègues de la Presse André Pratte, Alain Dubuc et Yves Boisvert. C’est vrai aussi pour beaucoup d’autres comme Chantal Hébert qui est au Toronto Star, à l’Actualité, au Devoir, à la CBC et à Radio-Canada. Pourquoi Radio-Canada a-t-elle, contrairement à TVA, envoyé Michel Auger à Washington alors que Joyce Napier y était déjà, pour couvrir les élections mi-mandat aux États-Unis. Pourquoi Télé-Québec a-t-elle envoyé Josée Distasio en Europe pour des émissions de cuisine? N’y a-t-il pas là un grand ménage à faire pour les finances publiques, pour l’objectivité et la diversification de l’information et des opinions?
MORATOIRE INDÉTERMINÉ SUR L’IMMIGRATION :
Le Québec n’a actuellement pas les infrastructures appropriées pour recevoir des immigrants. Dans ce contexte, les immigrants risquent le confinement, la pauvreté, le sans-emploi? Donc ne faisons pas les autruches et ne faisons pas aux autres ce que nous ne voudrions pas que les autres nous fassent à nous-mêmes?
La dé-bureaucratisation dans la cadre de la Réforme majeure en Santé et en Éducation, la décentralisation ainsi que la Réforme du Système d’assistance sociale libéreront beaucoup d’emplois à temps plein pour les corporations privées qui craignent une pénurie de mains-d’œuvre, ainsi que des emplois saisonniers pour les maraîchers.
FIN DE CERTAINS MONOPOLES D’ÉTAT :
Les monopoles d’État, comme la SAQ, Loto-Québec, sont à très haut risque de situations conflictuelles et de collusions. Ces sociétés n’ont rien à voir avec les ressources naturelles et doivent être privatisées. L’État peut les règlementer sans les posséder.
Par contre nationaliser tous les barrages privés sur le territoire comme ceux de Rio-Tinto-Alcan et d’AbitibiBowater. Confier à une société d’État, comme Hydro-Québec, toute exploration et toute exploitation touchant aux sous-sols de nos terres, de nos mers, de nos fleuves, de nos rivières, et de nos lacs ,y incluant à la fois le pétrole et le gaz de schiste.
SUBVENTIONNER LES ÉTUDIANTS :
Une société n’a pas à subventionner les universités et les écoles privées. Est-ce que l’argent publique donné à ces institutions reviendra aux étudiants. Une société a donc le devoir de rendre accessible à tous et à toutes qui le désireraient l’accès à des études supérieures, par des programmes de prêts et de bourses.
INSCRIRE DANS LA CONSTITUTION :
Le Québec-Labrador n’a qu’une langue officielle, le FRANÇAIS. Le Québec-Labrador a le devoir d’enseigner sa langue officielle, de la protéger et de répandre son usage dans toutes les sphères d’activité sur son territoire.
Le Québec-Labrador n’a pas à protéger de langues secondes sur son territoire.
Comme vécu dans beaucoup trop de pays, le biculturalisme et le multiculturalisme sont un échec très coûteux pour les finances publiques.
Le Québec-Labrador est un État laïque. Mais ce pays a dans son patrimoine, dans ses us et coutumes, des institutions, des immeubles, des fêtes officielles fondées sur son passé de catholique romain. Il entend bien conserver ou préserver ces acquis selon sa convenance.
ÉDUCATION :
Introduire, au primaire et au secondaire, un minimum de 3 cours obligatoires de français (grammaire, écrit/composition, oral) et 2 cours d’histoire, l’un sur l’histoire des francophones en Amérique et l’autre sur l’histoire en général.
Un cours de langue seconde facultatif, entre l’espagnol et l’italien, qui comme le français sont deux langues d’origine latine, ou entre le chinois, l’anglais et l’allemand, pourra être offert selon les disponibilités.
POUR LES ENTREPRISES :
Construire des infrastructures pour les entreprises au lieu de les subventionner, car les entreprises ferment ou partent mais les infrastructures demeurent.
POUR STIMULER L’ÉCONOMIE :
Réduire les impôts et les taxes des particuliers.
_ Réduire la bureaucratie, les impôts et les charges fiscales des petites et moyennes entreprises.
_ Surtaxer les grandes entreprises et les multinationales, si québécoises soient-elles, qui transfèrent usines et emplois à l’étranger.
AÉROPORT INTERNATIONAL DE MIRABEL :
Le ré-ouvrir immédiatement à pleine capacité,compléter l’autoroute 13 et construire un TGV Mirabel-Centre-Ville de Montréal. C’est essentiel pour le désengorgement de Montréal tout en construisant un TGV Montréal-Québec, Montréal-Albany-New York. Étendre la construction de voies ferrées pour les trains de transport des marchandises et pour le TGV entre toutes les villes du Québec de plus de 100 000 habitants.
HYDRO-ÉLECTRICITÉ :
Revoir et réévaluer tous les besoins hydro-électriques du Québec-Labrador, autant pour l’exportation que pour le local.
Penser le développement hydro-électrique en fonction du Labrador. Confier à Hydro-Québec toutes les explorations et/ou exploitations gazières du Québec incluant même le pétrole.
CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC :
Démettre de ses fonctions l’ontarien anglophone Michael Sabia. Resoumettre le poste à un concours ouvert et publique. Le titulaire du poste devra être approuvé par un comité parlementaire composé de députés élus et il devra être soumis à un référendum populaire aux prochaines élections générales.
Revoir le rôle, les principes d’investissements, les principes de rémunération et d’embauche, les principes de consultation externe (Pelletier M.: LA CAISSE DANS TOUS SES ÉTATS, les Éditions Carte Blanche, 368 p., 2009).
TRANSPARENCE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE :
Donnez un accès public et universel, par web, à tous les niveaux d’administration publique, à tous les organigrammes, à tous les contrats gouvernementaux et/ou municipaux, à toutes les finances publiques et à toutes les finances des sociétés d’État.
MESSAGE AUX ÉLUS :
"À chaque élection, peu importe qui gagne et qui perd, c’est un rappel que dans notre démocratie, le pouvoir n’appartient pas à ceux de nous qui sont élus, mais au peuple que nous avons le privilège de servir" (Barack Obama, Président des États-Unis, 3 novembre 2010).
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
27 novembre 2010Un état de fait à corriger:
[«Voilà maintenant que Terre-Neuve s’associera à la Nouvelle-Écosse et à l’argent d’Ottawa pour construire des barrages sur un territoire d’appartenance québécoise, le Labrador.»]
Un auteur a démontré sur Vigile que cela est faux.Le Labrador appartient par son Histoire et différentes législations à Terre-Neuve.
Archives de Vigile Répondre
27 novembre 2010Plusieurs bons points ici mais, M. Daniel Johnson, père, a perdu le Labrador quand il a signé une entente avec Terre-Neuve pour acheter l'électricité du Labrador, même à bas prix.
Le Québec s'était agrandit beaucoup à la signature de la fausse confédération, la vraie fédération, en 1867.
Ça serait bien parfait que le Québec récupère le Labrador mais nous avons déjà un très grand territoire avec plein de rivières à développer en électricité, plus que nous pouvons le faire. Ça ne serait pas très utile d'entrer en guerre avec Terre-Neuve et le ROC, pour gagner encore plus de nord...me semble.
Est-ce que votre suggestion est de nous séparer du ROC en abandonnant notre nationalité Canadienne, pour devenir exclusivement des Québécois ?