Crise des opioïdes: les verts réclament la décriminalisation de la possession de drogue

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S'agit-il du Parti vert ou du Parti rhinocéros ?


WINNIPEG, Manitoba | Évoquant «l’urgence sanitaire nationale», Elizabeth May estime qu’une décriminalisation de la possession de drogue est nécessaire pour faire face à la crise des opioïdes, une «tragédie nationale».


Le Parti vert du Canada est d’avis que cette décriminalisation de la possession de drogue va permettre un accès à un approvisionnement «sûr et contrôlé et au soutien médical» nécessaire pour combattre leur dépendance.


«Nous devons cesser de traiter la toxicomanie comme un problème criminel et commencer à la traiter comme un problème de santé», a souligné la cheffe du Parti vert, Elizabeth May, en campagne à Winnipeg, au Manitoba.


Les verts rappellent qu’environ 10 300 Canadiens ont perdu la vie d'une surdose apparente liée aux opioïdes, entre janvier 2016 et septembre 2018, selon les données de l'Institut canadien d'information.


«Nous devons abandonner les vieilles notions de "guerre à la drogue" et nous joindre à la bataille qui compte vraiment, la lutte pour sauver des vies canadiennes», a ajouté Mme May.


La décriminalisation de la possession de drogue n’est pas seulement réclamée par les verts. La santé publique des villes comme Montréal, Toronto et Vancouver se sont positionnés en faveur d’une telle mesure. En Colombie-Britannique, province durement touchée par les surdoses, la directrice de la santé publique l’a également réclamée.








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