LIBRE OPINION

Convergence souverainiste: je me sens trahi

4a85e315f5dc2c2956a73b82a449e5d6

C'est justement parce que Lisée n'est pas un Mandela






Maintenant que tous les masques sont tombés, que QS a rejeté toute alliance électorale avec le PQ, que le chef de la CAQ et celui du PQ ont fait de même pour une alliance entre eux et aussi pour une alliance à cinq, je me demande comment tous ces partis qui ont pactisé avec le diable (leurs partenaires dans ces discussions) depuis plus d’un an sous l’égide du Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN) et qui ont signé solennellement, la main sur le coeur en décembre à l’Assemblée nationale même, un pacte politique en faveur de la mise en oeuvre rapide d’un nouveau mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire régional et cela, dès le lendemain de l’élection générale de 2018, comment donc vont-ils concrétiser ce changement majeur sur le plan de la démocratie ?


 

De façon naïve et partisane, les trois grands partis d’opposition pensent être capables de déloger seuls les libéraux et de devenir majoritaires à l’Assemblée nationale avec le mode de scrutin actuel. Battre les libéraux n’est pas un programme politique, pas un projet de société, ont dit les militants de QS ! Mais diaboliser et haïr ses compatriotes des autres partis signataires avec soi du pacte semble être un bon programme politique.


 

Moi qui pensais que mettre au rancart le vieux mode de scrutin et faire naître une nouvelle culture politique qui induirait plus de collaboration par l’entremise de coalition gouvernementale était tout un changement de paradigme, tout un projet de société.


 

Le statu quo dans la façon de faire de la politique semble plutôt être vraiment l’option privilégiée. Dommage ! Triste. Déprimant. D’autant plus que les alliances politiques (et surtout la grande) sont le choix premier de nos compatriotes, nous dit le sondage de samedi. Que diront les leaders de QS, du PQ, de la CAQ, d’ON et des verts quand, en octobre 2018, Philippe Couillard et le PLQ resteront à la tête de l’État québécois ?


 
> Lire la suite de l'article sur Le Devoir



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->