Cette semaine, on a entendu Monsieur Parizeau et la semaine dernière Monsieur Bouchard sur la publication du livre sur 1995 de Lapierre et Hébert.
Je dois dire que Monsieur Parizeau était le seul qui savait où il allait vraiment. Il avait son plan pour faire du Québec un pays. C'était l'homme de la situation, compétent, franc, prêt à faire le nécessaire.
Bouchard comme Dumont étaient des autonomistes intéressés par un statut particulier ou un nouveau partenariat d'abord et avant tout. Bouchard voulait utiliser la menace d'un oui victorieux pour négocier avec le Canada. L'homme n'a jamais été véritablement un indépendantiste. Voilà l'intuition que j'avais eu à l'élection suivant en 1998. Dans les années qui ont suivi, j'ai perdu confiance en Bouchard pour réaliser la souveraineté qu'on disait à l'époque.
Bouchard a eu le parcours comme bien des québécois tortueux sur la question nationale. Nationaliste d'abord il voulait mieux pour le Québec mais hésitait à emprunter la voie de l'indépendance.
Parizeau est l'homme de la conviction ferme et de l'engagement constant envers cet objectif. Il avait l'étoffe d'un chef d'État.
Bouchard nous a avec son charisme séduit mais aujourd'hui, bien que je crois que l'homme a été un bon premier ministre du Québec, je vois que l'homme est conservateur, était un mercenaire en politique et dans sa vie professionnel, c'est un capitaliste à l'ancienne (exploitation des ressources sans mesurer les conséquences, peuple qui travaille pas assez à son goût, prioriser l'économie au lieu de l'indépendance). On comprend mieux pourquoi il était l'ami de Desmarais et l'avocat des gazières. Il croit probablement que c'est pour le bien de sa société en partie et on dirait aussi un partisan du Parti Libéral du Québec par son discours.
J'en conclue que le plus crédible pour l'intérêt national du Québec est Jacques Parizeau qui est devenue un sage.
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1 commentaire
Normand Bélair Répondre
6 septembre 2014Et malheureusement, la personne qui nous a amené le plus près du pays, eh ben, aujourd'hui, plus personne ne veut de ses conseils.
Quel peuple d'ingrats.