Qui est responsable légalement et politiquement pour les événements du 15 mars?

COBP Manif contre la brutalité policière 2013 - État policier au Québec

Des scènes qui s'apparentent à un coup d'état para-militaire

Tribune libre

Voici une lettre ouverte que j'ai rédigée pour le compte du Mouvement Action-Justice, destinée à être envoyée aux divers journaux dans les jours qui viennent, concernant les événements liés à la manifestation du 15 mars dernier contre la brutalité policière. Puisque cette lettre sera légèrement modifiée (raccourcie) afin d'en favoriser ses chances de publication, et puisque j'étais présent sur les lieux, je me permets de la reprendre à mon compte pour l'envoyer dans son intégralité et en exclusivité à Vigile.net.
Le Mouvement Action-Justice est un organisme à but non-lucratif dont la mission est d'apporter une assistance technique aux victimes d'abus de pouvoir de la part de l'État ou de l'un de ses agents.
À ce titre, le MAJ ainsi que moi-même à titre personnel sommes de plus en plus concernés par l'escalade apparente et constante des déploiements de dispositifs policiers au cours des dernières années, particulièrement au cours des événements associés au Printemps Érable et à la crise étudiante, avec comme point culminant cette 17ième manifestation annuelle du 15 mars 2013 organisée par le Collectif Opposé à la Brutalité Policière, qui fut le théâtre d'une démonstration de force sans précédent et sans justification en terme de proportions des forces présentes ni en terme de nécessité à contenir les gestes (pacifiques) de la foule, le tout dépeignant un décor digne des années les plus sombres de l'Allemagne nazie.
Nous entendons déjà les bien-pensants prétendre qu'un tel scénario était écrit dans le ciel, que "traditionnellement" la manifestation du COBP tourne régulièrement à la casse et aux affrontements avec les policiers (qui ne font que se défendre, bien sûr!), et que finalement tout ceci n'est que bonne chose pour le maintien de l'ordre public et du bon fonctionnement de la société et que les policiers ont donc agi avec prévention et discernement lors du 15 mars dernier. Et pourtant! Et pourtant, tous ces arguments allant à la défense des agissements policiers au cours de cette manifestation auraient peut-être eus une chance de tenir la route si seulement le comportement des policiers avaient été effectués dans le respect du cadre de la loi, ce qui ne fut malheureusement pas le cas. Ce qui soulève également un nombre d'épineuses questions que l'on se doit de poser si l'on porte encore un tant soit peu d'importance à des choses comme le droit et la justice au sein d'une société qui se prétend libre et démocratique. En ce sens, nous interpellons la classe politique de l'Assemblée Nationale, de la Ville de Montréal ainsi que la direction du SPVM de prendre en considération les préoccupations suivantes dans leur appréciation des événements du 15 mars dernier, car il en va de leur responsabilité et de leur imputabilité en tant que fiduciaires des pouvoirs qui leurs sont conférés par le Peuple.
Comment expliquer (ou même accepter) qu'un tel déploiement policier puisse s'effectuer sans qu'aucun agent ne soit dûment identifié, ne serait-ce que par son matricule qui doit toujours être visible, tel que l'exige la loi? Comment accorder ne serait-ce qu'un iota de crédibilité à un avis de manifestation illégale quand ceux-là même qui font cette déclaration sont eux-même dans l'illégalité la plus totale, et ce dès le premier instant? Comment justifier l'arrestation arbitraire de manifestants, apparemment choisis au hasard, avant même le début de la manifestation, alors qu'absolument aucun grabuge n'avait lieu, images à l'appui? Comment se fait-il que ces arrestations aient pu avoir lieu sans lecture des droits et sans cause raisonnable pour justifier l'arrestation, contrevenant ainsi encore à la loi? Par quel mécanisme pervers la police en vient-elle à la conclusion qu'un simple règlement municipal est une justification suffisante pour faire fi de la Charte des Droits et Libertés et des lois régissant les corps de police, qui sont pourtant de portée supérieure à un règlement municipal et auxquelles sont sensées être soumises les forces policières? Et pourquoi certains agents portant un dossard jaune et un uniforme autrement en tous points identiques aux autres ne portaient pourtant pas la mention "POLICE" au dos; étaient-ce des agents de sécurité provenant du secteur privé engagés en renfort aux côtés des agents de police provenant de corps de police de l'extérieur de Montréal et même du Québec?
Considérant toutes ces questions concernant la légalité des actions policières lors de cet événement, de quel droit les forces de l'ordre se sont-elles accaparées du pouvoir de contrôler les déplacements de foule, foule composée à moitié de manifestants qui ne manifestent pas et à moitié de passants aléatoires qui ne faisaient que passer par là à ce moment, alors qu'absolument aucun comportement violent n'était démontré par cette même foule, le tout dans un climat apparenté à la loi martiale et aux mesures de guerre? Considérant que les manoeuvres policières de vendredi dernier baignent totalement dans l'illégalité, de quelle autorité officielle relève les opérations de vendredi? Qui est prêt à en assumer la responsabilité légale? Voici là une question des plus importantes sur laquelle devrait se pencher impérativement les député(e)s de l'Assemblée Nationale, de qui relèvent ultimement les forces policières au Québec.
Au-delà des questionnements légitimes déjà soulevés dans cette lettre, ce qui inquiète peut-être le plus dans toute cette histoire, c'est le fossé apparemment infranchissable qui semble être en train de se creuser entre la population et ceux-là même dont le devoir premier est de protéger et servir cette même population. Ce fossé creusé à même l'arrogance des forces policières qui se sentent aujourd'hui justifiées d'ignorer les règles les plus élémentaires du droit et de la loi et de prendre d'assaut le centre-ville de Montréal avec une force disproportionnée avec des manoeuvres et des formations de combat tactique digne d'un coup-d'état para-militaire. Il est plutôt désolant en effet de constater que la seule réponse trouvée par le SPVM face à la protestation justifiée contre la brutalité policière soit justement de rajouter une autre couche de brutalité policière, que celle-ci soit physique, psychologique ou judiciaire, plutôt que de justement voir à redorer son image avec une approche plus modérée et à l'écoute de la population, dans le respect des lois, et ce tout en ne tolérant pas les débordements généralement associés au mot "casse", ce qui, il nous semble, aurait été une approche plus logique en terme de gestion d'image et de relations publiques.



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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2013

    @Gilles Jean :
    Charte Canadienne des Droits et Libertés
    Article 52 : (1) La Constitution du Canada est la loi suprême du Canada; elle rend inopérantes les dispositions incompatibles de toute autre règle de droit.
    Le règlement municipal P-6 est "une règle de droit incompatible", il est donc inopérant. Voilà pourquoi les agissements policiers actuels sont tout à faits illégaux, chose qui ne semble pas trop vous déranger en autant que les chars puissent rouler en paix.
    Et de grâce, ne venez pas me servir comme excuse que vu que la Constitution n'est pas signée pas le Québec qu'elle n'a pas de portée juridique. Elle en a une, portée juridique, elle est de facto. Si la constitution du Canada n'avait pas de portée juridique au Québec, alors pourquoi diantre y payons-nous des impôts!?
    Alors... suspendre les droits fondamentaux en faisant fi de la loi dans le seul but de maintenir la fluidité du trafic? Trafic d'ailleurs qui est plus perturbé par les opérations policières que par les manifs elles-même? C'est pas être à droite, çà?
    Sortez-donc un peu de chez vous M. Jean, et venez voir par vous même comment ça se passe, juste au cas où vous pourriez être surpris de voir à quel point c'est différent de ce qui en est présenté dans les médias. À partir de ce moment, au moins, vous pourrez prétendre parler de ce sujet en toute connaissance de cause.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2013

    "Je n’ai jamais cru à la démocratie directe"-Martine Desjardins-
    Entrevue, par Denise Bombardier, dans le Journal de Montréal du 2 mars 2013 avec Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
    “Martine Desjardins affirme n’avoir jamais cru à la démocratie directe, qui n’est rien d’autre que le gouvernement par la rue. Elle croit au leadership et au pouvoir des groupes de pression. “Jamais ne n’ai appelé les gens à défier les injonctions. Je suis pour le respect des lois”.
    Parlant de Gabriel Nadeau Dubois :”Je l’ai souvent contredit. Il était sans nuance, toujours dans la marginalité”. Au sujet du refus de GND de dénoncer la violence, les exactions, "or, il y a des principes plus importants que les frais de scolarité."-fin citation-

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2013

    @M. Gabriel Proulx
    Simplement vous signaler que la Ville de Québec a adopté, aussi, un règlement encadrant les manifs.
    D'autre part le gouvernement du Québec n'a pas autorité pour modifier un règlement municipal.
    Pourquoi l'ASSÉ, notamment, s'entête-t-elle à ne pas révéler son plan de manif? Elle court après le trouble et, en plus, ne s'attire pas la sympathie de la population, au contraire.

  • Gabriel Proulx Répondre

    24 mars 2013

    Gilles Jean, de « centre gauche » selon sa propre parole, toujours aussi en faveur d'un État policier capitaliste, parce que les ordures collabos des médias-menteurs lui disent que c'est comme ça que ça doit marcher.
    Le règlement municipal de Montréal en question, d'une pureté démocratique indiscutable selon M. Jean, a été voté par un cabinet criminel et mafieux, qui a trahi la population en se laissant corrompre jusqu'à la moelle (bien plus systémique en Amérique du Nord qu'au Venezuela en passant). Le cabinet montréalais en question, « purement démocratique », a adopté ce « règlement municipal » (lire loi de profilage politique) sans consulter la population sur le sujet. À peine quelques mois après l'avoir adopté et mis en place, le « cabinet de la démocratie » montréalais s'est effondré sur lui-même, croulant sous les scandales de corruption et de trahison de la population. Encore une fois, on ne peut que constater la vision étrange de la « démocratie » selon Gilles Jean...
    Dans ces circonstances, le gouvernement de l'Assemblée nationale du Québec aurait parfaitement le droit de décréter, par simple décret ministériel, l'annulation de tout règlement municipal jugé traître, criminel ou antidémocratique à Montréal. Le problème, c'est que c'est Jean-François Lisée le sans colonne qui est « responsable » de notre métropole.
    Cela fait plusieurs années maintenant que ce même « cabinet démocratique indiscutable » a créé l'escouade GAMMA (Guet des Activité des Mouvements Marginaux et Anarchistes). Même si je ne suis pas anarchiste, loin de là, mon esprit critique, amoureux de démocratie et de justice, ne peut qu'être scandalisé devant l'absence de questionnement général devant la création d'une police politique légale à Montréal. Démocratie ou pas, l'escouade GAMMA fait dans le profilage politique pur et simple jusque dans son nom, ce qui est inadmissible en démocratie, M. Jean. Le fait que son existence ne dérange pas les grands médias, cela prouve qu'ils sont hostiles aux intérêts du peuple, instance suprême d'un régime démocratique.
    Enfin, le régime Harper d'Ottawa, bourré de fascistes sionistes et de corrompus qui n'ont rien à cirer de la démocratie et de l'opinion du peuple, preuves massives à l'appui, a décidé que le fait de porter un masque dans une manifestation serait passible de jusqu'à 5 ans de prison. C'est démocratique ça, du haut de ses 39,6% des personnes s'étant déplacées pour aller voter en 2011 ? Imaginez : 5 ans de prisons pour avoir refusé de se faire ficher par la police répressive et ses intimidateurs baveux adorateurs de la matraque gratuite, qui aiment tabasser des citoyens désarmés à 5 contre 1. Le pire, c'est que théoriquement, rien n'empêche les flics pourris de vous arrêter pour votre opinion, de vous emmener au poste, vous coller un masque sur la tête et dire que vous portiez un masque durant la manifestation en question. Et hop ! Le « crotté gauchiste gratteux de guitare » s'en va en dedans pour 5 ans !
    Le Canada n'a pratiquement rien d'un État démocratique digne de ce nom, alors cessez de rire de nous avec vos larmoiements pour « le choix démocratique » d'une administration municipale détestée qui s'est autodétruite à cause de sa propre corruption endémique.
    Gabriel Proulx, Saint-Eustache, capitale nationale des Patriotes, qui ont désobéit à des lois injustes dans leur quête de liberté

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    M. Ivan Parent a écrit:"Je lisais vos commentaires et je n’en revenais pas que vous ne puissiez faire la part des choses".
    Monsieur, nous vivons ici dans une démocratie. Des lois et règlements sont adoptés par différentes instances:
    municipale, scolaire, provinciale....pis, malheureusement, fédérale.
    Dans les villes de Québec et de Montréal, notamment, la démocratie, via le Conseil municipal, a adopté un règlement
    relativement aux manifs. Pas compliqué:donnez votre plan à la police pour la sécurité de tout le monde, le bon ordre public.On vit en SOCIÉTÉ démocratique..pas anarchique!
    À mon oeil, "faire la part des choses" signifie respecter la démocratie. Autrement c'est l'anarchie.
    Je ne m'embarquerai pas dans la discussion violence policière versus violence de manifestants.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    M. Yvan Parent a écrit:"à Montréal particulièrement, les rassemblements pacifiques sont à tous points de vue interdits, on nous a enlevé le droit de protester, de faire des rassemblements, même pacifiques. Donner le plan de la manif est idiot car comment contrôler une foule pour qu’elle se dirige où l’on veut ? ".
    C'est absolument le contraire! Pour manifester, il suffit de divulguer où va aller la manif. Point à la ligne! Le droit de manifester n'est pas prohibé:il doit être exercé en fonction du respect des droits des autres.
    Donner le plan de la manif, c'est:- une question de respect du droit des autres dans une société civilisée -une question de simple bon sens dans une société civilisée et notamment en plein centre ville d'un ville comme Montréal, où il y a plein de gens et de commerces.
    La seule façon de changer cela, c'est d'élire un nouveau conseil municipal montréalais qui va annuler ce règlement.
    Il faut croire qu'il n'y a pas qu'à Montréal où l'on a ce règlement "hitlérien", ce règlement existe aussi dans d'autres villes.
    Simple question de bon sens dans une société civilisée!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    @Gilles Jean,
    Je lisais vos commentaires et je n'en revenais pas que vous ne puissiez faire la part des choses. Sauf vous, semble-t-il, tout le monde sait que ce sont des règlements iniques allant contre notre soi-disant démocratie. Les forces policières ont des comportements criminels et vous approuvez ça? Jusqu'où peut-on aller avec cette façon de penser? Il est certain qu'une société dite civilisée doit avoir des règlements pour le mieux vivre de ses citoyens, mais, chez-nous, à Montréal particulièrement, les rassemblements pacifiques sont à tous points de vue interdits, on nous a enlevé le droit de protester, de faire des rassemblements, même pacifiques. Donner le plan de la manif est idiot car comment contrôler une foule pour qu'elle se dirige où l'on veut? Il y a sans doute des casseurs dans chaque foule mais la violence origine manifestement du côté des policiers la plupart du temps. Les multiples vidéos présents le prouvent. Les policiers sont arrogants, totalement illégaux, provoquent les foules par une sauvagerie hors normes et c'est eux qu'on devrait imiter, c'est ce règlement que vous voulez sauver? À Nurember, les nazis se sont presque tous défendus en disant qu'ils étaient aux ordres. Ça semble peut être un peu excessif comme comparaison mais quand on y regarde de plus près, c'est le même esprit, la non clairvoyance bêtement servile, les policiers de la SPVM, la sûreté du Québec aussi à l'occasion, des bêtes à frapper, l'outil idéal de régimes de bananes à l'ancienne, un fascisme purulent qui veut garder ses privilèges dans la couche des mieux nantis. Un petit réveil serait sans doute salutaire. C'est ce genre de réflexion, qui, malheureusement répandu dans une certaine couche de la population, pendue aux lèvres des journalistes vendus aux oligarques que l'on connaît, garde le Québec stagnant, inerte, soumis.
    Ivan Parent
    PS: Ivan non Yvan! .....et, en passant j'habite Terrebonne pas la ville de Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    @ Yvan Parent
    Le règlement obligeant les responsables d'une manif à déposer leur plan existe également dans VOTRE PROPRE ville de Québec.
    Ce n'est qu'une question de bon sens et de logique. Question de circulation, surtout dans un centre ville. Question aussi de protéger les biens et les personnes.
    Que les gens manifestent en observant les règlements, cela éviteraient beaucoup de problèmes. Pis ce n'est pas être d'extrême droite que de dire cela.
    À partir de quel moment, un citoyen peut décider de ne pas observer un règlement municipal? Stationner n'importe où, se construire une cabane n'importe où, ne pas observer les limites de vitesse à l'intérieur de ladite municipalité, ne pas payer ses taxes....etc...etc.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    @M. Yvan Parent
    Attention! L'obligation de donner un plan de manif provient d'un règlement municipal.Pas de Québec. Et c'est très logique dans une ville comme Montréal pour la circulation.
    Un règlement, c'est un règlement! Par exemple, à Montréal, je n'ai pas le droit de tourner à droite sur un feu rouge.Je me dois de l'observer.
    Ne pas donner son plan de manif est tout simplement de la provocation! "On court après le trouble".

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2013

    @Gilles Jean : Je ne fais pas partie du COBP et n'étais pas impliqué dans l'organisation de la manif, donc je parlerai en mon nom personnel.
    Pourquoi ne pas donner d'itinéraire? Parce que rien dans la loi ne l'y oblige. Un règlement municipal n'est pas une loi, c'est un règlement municipal. La loi a préséance sur un règlement municipal. Je pourrais aller plus loin dans l'argumentation légale sur ce sujet, mais puisque ce sujet (la loi) semble délicat pour Vigile en terme de publication, je me limiterai à ça pour l'instant comme commentaire.
    Deuxièmement, je me suis toujours demandé pour quelle raison, dans les films traitant de la deuxième guerre mondiale, les juifs ne se révoltent jamais face à l'oppresseur nazi, tentant toujours plus d'acheter la paix et la tranquilité à coups de compromissions et de conformité aux exigences des "autorités", et ce malgré les exactions qui n'ont jamais cessées malgré tout, avec le résultat qu'on connait. Obtempérer aveuglément aux "autorités" concernant le trajet de la manif est un premier pas dans cette direction qui est perdante à terme.
    Devez-vous absolument attendre à ce qu'il soit "requis" de la part des manifestants de porter une étoile jaune au bras pour fins "d'identification" entre les manifestants et "le reste de la population" (sic) pour que vous commenciez à vous réveiller et de réaliser à quel point la situation est grave?
    Regardez bien les images, et indiquez moi à quel(s) endroit(s) vous voyez quelque chose qui justifie une arrestation, en conformité avec l'esprit et la lettre de la loi, et là je pourrai considérer que nous parlons sérieusement.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2013

    @Gilles Jean,
    Vous êtes naïf ma foi! Croyez-vous sincèrement que cela aurait changé quelque chose. Ce règlement a justement été institué pour prévoir les mouvements populaires dans le but de mieux les empêcher. Ce n'était qu'une "farce" à la Charest, tout le monde sait ça. Mme. Marois ne fait que reconduire tous les excès de Charest, de sombre mémoire. Ce qu'il faut découvrir, c'est QUI est derrière tout ça et QUI donne l'ordre à nos sauvages débridés que l'on nomme policiers à Montréal, pour empêcher toute manifestation aussi pacifique soit-elle? A-t-on oublié que dans les corps policiers, le travail de certains est de provoquer la violence (au lieu de l'empêcher) pour permettre les arrestations de masse, dignes des régimes fascistes. Qui sont les casseurs patentés? Qui est le fasciste en chef? Comment se fait-il que la Marois, comme à son habitude, se déguise en courant d'air quand c'est important? Quelle est la différence majeure entre l'époque Charest et l'ère Marois à part le sexe? Bien avant l'élection j'en avais parlé, bonnet blanc et blanc bonnet, tous deux soumis aux mêmes impératifs oligarchiques, (elle fait partie de cette oligarchie, de ce 1%) une sinistre farce sous fausse représentation!!!
    Attention, nous glissons vers la main mise de l'extrême droite. Au moins Hitler, avant ses dérives criminelles, avait remis l'Allemagne sur les rails. Ceux que nous avons maintenant à la tête du Québec, nous font sombrer dans la misère et la coercition, petit à petit.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2013

    On dirait que "vous courez après le trouble"? Pourquoi ne pas donner votre plan de manif et vous conformer au règlement municipal?

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2013

    Ayant subi une arrestation le 15 mars, un manifestant se vide le coeur durant l'Ostie de manif de soir du 19 mars 2013.... Hier soir, donc...
    Il faut entendre l'agent du SPVM faire la leçon sur la communication et se plaindre... d'intimidation parce que le manifestant "parle fort".
    Plus tard, 46 personnes sont arrêtés pour avoir participé à une manifestation illégale.

    Si jamais le vidéo ne s'affiche pas en commentaire, voici le lien : http://www.youtube.com/watch?v=ROy7PFKIRKU