Beaucoup plus qu'un poète, le Québec a perdu cette semaine un autre grand patriote, l'un des rares intellos à avoir dénoncé ouvertement les politiques suicidaires des Libéraux et de Québec SoSo, ce qui n'est vraiment pas évident dans ce milieu assez coincé coté identitaire.

Claude Péloquin vivait sous les Tropiques depuis des années. A chaque fois qu'il rentrait au pays il pestait contre les changements... démographiques. Changements que toute l'élite bien-pensante s'obstine à ne pas voir préférant capoter sur les pseudos changements climatiques. Les ours polaires oui, les Québécois, bof.

Invité en 2014 à l'émission Plus on est de fous, plus on lit pour faire la promo de son dernier livre, « un livre qui cogne et qui parle de religion, de choses dont on n'aime pas parler, de l'invasion du Québec, de la mort du Québec », il avait créé un "scandale" en dénonçant le cancer du politiquement correct qui empêche les débats sur l'immigration.

http://ici.radio-canada.ca/emissions/plus_on_est_de_fous_plus_on_lit/2014-2015/archives.asp?date=2014/12/08&indTime=988&idmedia=7212387

« Si on n’arrête pas le flot d’étrangers on aura jamais de pays, oubliez le Québec ». Dans un réflexe typiquement radio-canadien, la mère Arseneault lui demande si cela n’est pas une forme de racisme? Pantoute « Ce n’est pas une question de races, c’est un problème de surpopulation des autres. On a fait plus que notre part et on était seulement 6 millions. La Suède commence à se réveiller… »

La Staline de la culture, comme l'a appelée récemment Fred Dubé, lui demande alors si ce n’est pas une provocation. « C’est des cris du cœur ».

Elle lui reproche d’oser donner son opinion sur l'immigration plutôt que de simplement écrire des poèmes (inoffensifs). Pélo réplique en expliquant « qu’il est plus facile d’interviewer des humoristes. Le Québec. Ça vole pas haut au Québec, on peut plus parler avec notre cœur, c’est pour ça qu’on est disparus ». Il explique que l’immigration a déjà été « une richesse » pour le Québec, mais qu’actuellement il s’agit plutôt d’un « fléau ». Un gros mot.

« Trop c’est trop, c’est pour ça qu’il y a des frictions, on ne peut pas avaler tout ça, on ne peut pas intégrer tout ça, c’est impossible. On nous fait le même coup qu’aux Amérindiens »

« C’est un génocide. Il faut regarder autour de soi! La journée sans voiture sur la rue Sainte-Catherine, ils étaient à peu près 5000 voilées. On était où ce jour-là? On était à Tunis! Faut se réveiller! »

« Ils augmentent les quotas! C’est absurde! Les peuples qui ont des problèmes, c’est les peuples qui sont surpopulés, qui se surpopulent eux-mêmes, pourquoi on absorberait le trop-plein de ça? »

Le très suffisant Patrick Lagacé, de la très suffisante Grosse Presse multiculturelle avait écrit:

« Le poète Claude Péloquin s'illustre comme un raciste/xénophobe/une belle poubelle »

Poubelle toi-même donneur de leçon:

https://quebec.huffingtonpost.ca/2016/11/19/suzanne-colpron-la-presse-plagiat_n_13090972.html

Source:

http://quebecoisdesouche.info/communique-les-propos-de-claude-peloquin/