Chère Mme Lise Trudel-Thibault

Nos 700,000$

Tribune libre

Chère Mme Lise Trudel-Thibault
Je comprends très bien votre amère déception lorsque le juge, Carol St-Cyr, annonce un verdict qui ne vous laisse pas, certes, indifférente. Vous savez, Mme Trudel-Thibault, la loi est autant pour vous que pour tout le monde; même ceux qui ne sont pas dans la pseudo-protection royale. Par ailleurs, votre âge, bien que vénérable, ne peut effacer aucune erreur; autant pour vous que pour moi. Le désir morbide de vous soustraire à vos abus de 700,000$, annonce-t-on, en dit long.
Mme Trudel-Thibault, votre jugement personnel concernant vos présumés abus de 700,000$, ne vous sautait pas aux yeux? Où étaient donc votre logique et votre retenue? Pourquoi, selon les scribes, vous dépensiez joyeusement, telle une reine de la vacuité de l'ascétisme, sans connaître vos limites selon ce que vous défendez en procès? De surcroît, vous décerniez, dans des soirées aux repas fastes et gratuits, des médailles à ceux qui agissaient bien dans la vie! Tiens donc! Il aurait été, de loin, préférable de connaître le menu et le repas.
Un tel poste, non élu, est accordé à des gens équilibrés. Oui, très équilibrés. Maintenant, vous avez besoin des balises du droit ou de la justice pour réaligner votre conduite et les balises de votre retenue! Mme Trudel-Thériault, si vous ne connaissiez pas les limites claires de votre poste et que vous étiez équilibrée, selon vous, pourquoi avez-vous accepté sciemment ce poste et dépensiez de la sorte?
J'ajouterai que si un citoyen devait, ne serait-ce que 70$ au fisc, celui-ci lui ferait cracher le montant dû, soit 10 cennes par 10 cennes. De votre côté vous souhaitez effacer un tout petit, insignifiant et minime 700,000$. Ma foi, des peanuts! Doit-on s'excuser, nous les payeurs de taxes, de vous faire perdre votre temps et de vous avoir financé?
Michel Beaumont, Québec


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1 commentaire

  • François A. Lachapelle Répondre

    30 juillet 2014

    J'espère que ce n'est pas le bon peuple qui paie pour cette farce judiciaire mais que Mme Trudel-Thibault a les moyens de faire durer son délire de vice royal pour reprendre les mots de l'éditorialiste du Devoir, Antoine Robitaille.
    Souhaitons de tout coeur l'abolition de ce poste "parodiant la monarchie britannique". Cette nomination tout-à-fait discrétionnaire au Premier ministre du Canada est utilisée pour embêter le Québec dans sa marche vers un régime républicain qui sera présidé par une personne au jugement solide.