Ma foi, bien des gens commencent à croire que la souveraineté, la nôtre, est un peu comme un OVNI. On en parle mais on ne le voit pas. Mais qu'en est-il au juste de cette réalisation importante pour le Québec? Je suis de ceux qui croient qu'elle a débuté hier, se travaille aujourd'hui et se réalisera demain. Selon moi, c'est une construction de chaque jour, cela à tous les niveaux intérieurs d'un gouvernement provincial qui se transformera avec bonheur en national. La première étape est de convaincre avec sagacité, de but en blanc, que notre langue est la seule reconnue ici et d'agir en conséquence pour repousser les langues envahissantes et non représentatives de notre peuple. Ce combat de longue haleine doit se concrétiser à chaque jour. À constater l'ampleur et la rapidité où l'anglais s'étend, un rapport accablant, doit-on changer et distiller une nouvelle méthode de travail?
Mais pour revenir à la trinité de la souveraineté, vous conviendrez tous, je l'espère, que notre pays se trouve fondamentalement et avant tout dans notre coeur, dans notre tête et sous nos pieds. C'est le même pays, le nôtre. Lorsque le Québécois est fier et pragmatique il se lève et prend le bâton du pèlerin pour militer et promouvoir notre idéal commun; contrairement à ceux qui se plaignent, mais se plaignent dans leur salon. L'action politique vivante n'est, à mes yeux, que le seul moyen d'atteindre le but ultime et si essentiel à notre développement, c'est inscrit dans mon vade-mecum. Cessez de rêver, vous ne verrez jamais un Québécois à la tête de la Banque du Canada, jamais! Nous aurons une tempête de neige le 15 juillet avant cela. Combattons le végétarisme politique qui concerne ceux qui évitent de parler de la souveraineté, les séditieux et gastro-intellos, par une action rapide et efficace. Ces dernieirs s'éteindront d'eux-même. Le bonheur comme le succès ne sont-ils pas une responsabilité individuelle?
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2 commentaires
Élie Presseault Répondre
29 juillet 2014M. Beaumont,
Je vous interpelle quant à la teneur d'un commentaire comme suit :
«Combattons le végétarisme politique qui concerne ceux qui évitent de parler de la souveraineté»
Pour ma part, les deux expressions ne sauraient être congruentes d'aucune façon.
Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'il faille parler davantage de l'indépendance du Québec.
Toutefois, je ne suis pas pour autant d'accord avec le fait que nous puissions assimiler ceci à du végétarisme politique.
Restons dans le domaine des faits et respectueux de ce qui relève du végétarisme. Nous aurions beau ne pas être d'accord avec cette expression d'une pensée qui heurte nos croyances les plus profondes, ancrées dans notre psyché collective... nonobstant, il faut persister dans le sens d'une concorde des intérêts nationaux québécois.
Ça s'appelle également faire appel au pluralisme de notre société.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2014Je suggère fortement la lecture de ce texte de SERGE-ANDRÉ GUAY : Comment motiver les Québécois à voter pour ou contre l'indépendance du Québec , Fondation littéraire Fleur de Lys, Laval, 2004, 386 pages. ISBN 2-89612-064-5
Exemplaire numérique : GRATUIT disponible à
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