Changement de paradigme nécessaire

Affirmer notre statut majoritaire en soutenant les minorités à s'épanouir

Tribune libre

Je sens que je m'aventure dans quelque chose qui ne fera pas l'unanimité, mais je fonce. Pour l'exercice, je suggère aux lecteurs de se préparer en lisant l'article Anglo-Québécois sur Wikipédia.
Au Québec, j'ai toujours eu l'impression de faire partie de la majorité. À l'étranger, lorsque je regarde la carte de l'Amérique du Nord, je me rend bien compte que j'avais tort.
Une certaine catégorie d'Anglo-Québécois sont à l'affût. Ils se nourrissent particulièrement des actions restrictives de l'Office de la langue française et des discussions entourant un resserrement de la loi 101. Ils font pourtant partie de la majorité linguistique du Canada, alors quel est leur problème? En ce sens, je crois qu'il est préférable de cesser de les nourrir.
Dans l'article de Wikipédia, on peut lire que dans «les faits, la communauté anglophone de la province est répartie principalement entre Anglais, Écossais, Irlandais, Italiens et Grecs.» De mettre les Italiens et les Grecs dans cette catégorie me donne des reflux gastriques, mais laissons aller pour l'exercice.
On peut lire un peu plus loin:

Lors du recensement canadien de de 2006, 575 555 personnes (soit 7,6 % de la population québécoise) se disaient de langue maternelle anglaise, alors que 994 723 (soit 13,4 % de la population québécoise) forment la minorité de langue officielle anglophone au Québec.

Changeons de paradigme
Plutôt que de perdre notre temps à parler de renforcer la loi 101 dans la province de Québec, ne serait-il pas préférable de préparer une loi qui protégerais les Anglo-Québécois dans un Québec pays?
Pourquoi ne pas jouer franc-jeu en disant, d'accord, vous ne voulez pas de loi 101 pour protéger notre langue et notre culture dans le Canada en particulier et en Amérique du Nord en général, alors nous allons partir de l'idée que maintenant le Québec va devenir un pays, on s'attend à ce que vous vous joignez à nous, la langue majoritairement parlée est le français et nous allons créer une loi pour protéger cette minorité d'Anglo-Québécois.
Dans un premier temps, disons leur qu'ils n'ont pas à s'inquiéter, une fois que le Québec sera un pays, les sites Internet du gouvernement et des municipalités où ils habitent en grand nombre continueront d'être en anglais et en français, et même en espagnol, en innu, en cri et en mohawk, c'est selon.
Dans ce projet de loi, on pourrait aussi dire que s'ils se retrouvent à Saint-Machin-du-Nord, et qu'ils ne peuvent pas communiquer en français, ils pourront appeler tel numéro pour avoir l'aide d'un interprète. On va tout faire pour qu'ils soient respectés ces Anglo-Québécois.
Mais il y aura aussi une limite à parler d'Anglo-Québécois.
Dans l'article de Wikipédia, on parle aussi des premières nations, qui à mon sens sont aussi, même plus importantes que les Anglo-Québécois:
Certains peuples autochtones, tels les Mohawk, les Cris, et les Inuit se servent également de l'anglais comme langue d'échange commun.
Ça, on peut changer ça.
Pourquoi ne pas traduire une partie du site du gouvernement du Québec en cri, en innu et en mohawk?
Ce qui est intéressant, c'est d'aller constater que les Mohawks eux-même ne semble pas se soucier beaucoup de leur langue. Sur le site Akwesasne.ca, on peut lire:
Some have called us the most stubborn Native Community in North America, not only for our enduring commitment to our Ancient Mohawk Territories and Resources, but also for the strong positions we maintain over the Aboriginal Rights of our Community and our Kahniakehaka (Mohawk) Nation. On a Community level we persistently battle to maintain the integrity of this Mohawk Community amid external government interference.

Déjà, ce site Internet semble contenir qu'un seul mot en mohawk, soit She:kon. Bref, ce que ça me dit c'est qu'ils semblent avoir réellement besoin d'aide et de soutient de la part de la majorité du Québec dans le but de préserver leur culture et leur langue. Ils n'en seront que reconnaissants envers nous, il faut faire confiance au temps.
Je crois qu'il est important de préparer le Québec à devenir un pays. Dans les villes et régions du territoire actuel du Québec nous devons avoir une stratégie en ce sens.
Mon plan, si j'étais au gouvernement, serait d'utiliser les municipalités régionales de comté du Québec MRC et m'assurer que les services langagiers à la population représentent bien les différentes premières nations et les Anglo-Québécois.
Pour ce faire, chaque ville chef-lieu de chacune des MRC, avec le soutient financier et technique du gouvernement central, pourrait être en charge de ce projet.
Prenons par exemple Côte-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent, qui est le chef-lieu de la MRC Le Golfe-du-Saint-Laurent. J'ai cherché un site Internet pour la MRC et le chef-lieu, mais je ne trouve rien. Tout ce que j'ai trouvé, c'est ce site: http://www.mamrot.gouv.qc.ca/repertoire-des-municipalites/fiche/municipalite/98015/
Les MRC devraient suivre en quelque sorte le modèle de l'Administration régionale de Kativik et celle de l'Administration régionale cri. Le site Internet de la première, l'Administration régionale de Kativik, est déjà un début.
Mais c'est loin d'être suffisant. Il faudrait que la langue innu soit bien en évidence sur ce site.
Chacun des principaux organismes politiques autochtones du Québec devraient pouvoir participer activement et pleinement, avec le soutient du Secrétariat aux affaires autochtones du Québec, à la protection de leur culture et de leur langue.
Je regarde par exemple l'Assemblée Mamu Pakatatau Mamit. L'adresse courriel est innuqc LQz globetrotter.net et on ne trouve aucun site Internet. Il y a un peu de travail à faire.
Donc, mon changement de paradigme consiste à prendre le destin du Québec en main, agir dès aujourd'hui comme si NOUS étions la majorité du Québec pays et démontrer notre désir de vivre en paix et de respecter les autochtones et aussi les Anglo-Québécois.
Oublions Ottawa, oublions ces quelques white supremacist anglos de Montréal. Agissons avec intelligence, et le reste suivra. Surtout, les nouveaux arrivants n'hésiteront plus à tous s'intégrer à la majorité, j'en suis convaincu.
Ce texte, je n'aurais pas pu l'écrire sans avoir vécu à l'extérieur du Canada et du Québec pendant près de 6 ans. Je ne suis pas le seul Québécois vivant à l'étranger qui a appris d'autres langues et qui a voyagé. Nous faisons mentir les fédéralistes, ces Anglo-Québécois, qui soutiennent que lorsque les «pur-laines» apprennent l'anglais et voyagent, ils deviendraient apparemment aussi des fédéralistes. Ils ne pourraient pas être plus dans le champ.
À ces Anglo-Québécois qui font beaucoup de bruit, à ces Richard Henry Bain gloutons de faits divers isolés transformés en généralisations de propagande contre NOUS: la partie ne fait que commencer. Ayez le courage de venir argumenter, en anglais si vous voulez, je vous attends. Contrairement à votre site No Dogs or Anglophones, nous avons le courage de s'identifier. Les Peasoups ne sont plus ce qu'ils étaient, et il est temps que vous vous en rendiez compte, do you get it?


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13 commentaires

  • Sylvain Racine Répondre

    4 octobre 2018

    @Francis maintenant vous avez la CAQ pour 5 ans et le PQ est mort.




  • Francis Déry Répondre

    23 janvier 2013

    Dans le sens de m. Gendron,
    Les Autochtones ne sont pas des immigrants.
    En fait c'est Bernard Landry qui a officialisé les rapports de nation à nation. Tandis que jusqu'aux dernières nouvelles, les immigrants entrent individuellement. Ils ne devraient pas apporter leur bagage nationale avec eux.
    Et pourtant, les réseaux sociaux se bâtissent sur les nationalités. C'est particulièrement démontré lors de la Coupe du Monde. Si le Québec est absent pour cause de son statut, le Canada se remarque par son absence.
    Disons-le franchement. Les Italiens sont une forte culture, mais les générations nés ici passent à l'anglais. Pourquoi? Parce qu'ils sont en Amérique du Nord et que leurs réseaux sociaux s'étendent dans différentes villes américaines.
    C'est pareil pour la plupart des autres cultures venat d'ailleurs.
    Vous parliez d'universités dans le Grand Nord. Non.
    Ce sont des écoles primaires en bon état qu'il faut.
    C'est dur de motiver un jeune Autochtone à étudier. Avant, il manquait de lumière le soir (qui venait de bonheur). Maintenant ils ont l'électricité avec les ampoules, mais aussi les télévisions avec les coupoles de liaison satellite. Pour ceux qui parviennent à finir leur secondaire, il y a un accord spécial pour une éducation collégiale au CEGEP de Marie-Victorin. Mais que sont les débouchés les plus utiles pour des Autochtones ? Je vous dirais des travailleurs sociaux, enseignants, infirmiers pour les communautés du Nord à fin qu'ils puissent se prendre en charge eux-même au lieu d'employer du personnel blanc du Sud qui s'y retrouvent comme s'ils étaient des missionnaires. (Note : l'adjectif blanc peut être généralisé pour inclure différentes races, mais l'idée est saisissable.)
    La véritable éducation que recevaient jadis les jeunes Autochtone étaient celles de la chasse, de la pêche et de la vie en plein-air, acquises auprès des parents.
    Elle est discontinue maintenant.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    Monsieur Racine,
    Voilà un point de vue qui mérite attention, qui nous permettrait de nous sortir d'une logique conflictuelle. Concernant les langues des Premières Nations, j'approuve totalement.
    Certains y verront du multiculturalisme, moi pas. J'y vois plutôt un soutien aux "minorités nationales", ce qui est fort différent.
    Intéressant

  • Marcel Haché Répondre

    22 janvier 2013

    …« Surtout, les nouveaux arrivants n’hésiteront plus à tous s’intégrer à la majorité, j’en suis convaincu. » S. Racine
    J’en suis convaincu aussi. L’immense majorité des gens parmi Nous sont des gens bien. L’immense majorité des gens du West Island, (très diversifiée cette majorité) sont aussi des gens bien. Entre gens bien, il y a moyen de s’entendre, ce qui est la politique.
    Le West Island n’est pas une abstraction. Il n’existe pas seulement au travers d’un électorat totalement réfractaire à l’Indépendance du Québec. Il existe surtout au travers d’institutions parfaitement légales et même légitimes.
    Le truc des colonisateurs anglais, puis, plus tard, de tous les fédéralistes, en droite ligne des premiers, a donc consisté à encourager et valoriser des institutions légitimes au début, mais qui ne sont plus rien d’autre maintenant que des machines à assimiler les nouveaux arrivants sur NOTRE territoire, NOTRE HOME…les descendants directs du West Island n’étant plus très nombreux.
    Avant toute chose, l’immigration massive n’est plus une très bonne idée au plan économique. Si en plus elle tend à Nous minoriser parce que l’anglais garde en lui-même un immense attrait, si en plus la minorité « anglo » possède toutes les institutions nécessaires à assimiler, alors l’immigration ne joue pas le rôle que Nous sommes en droit, EN DROIT, de Nous attendre. L’immigration a peu à voir avec les immigrants, mais beaucoup à voir avec Nous. C’est Nous qui décidons.
    Présentement, c’est Nous qui décidons de ne rien décider. Mille fois hélas !

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    N'y a-t-il que dans la tête de canadien-français, qui ne sont qu'une pure création de l'occupation de notre pays par des britanniques ségrégationnistes, ne peuvent supporter l'idée que ce que vous appelez anglophone, ne sont que des allophones comme les autres. Mais d'ou vient ce besoin d'une obligation de ségréger à outrance une minorité comme les autres.
    Serait-ce que ce n'est pas une minorité, que c'est vous qui êtes dans l'erreur et que nous québécois, la plus grosse réserve autochtone du monde soyons dabord au prise avec le douloureux constat inavoué de justifier notre existence dans un monde qui ne nous fait pas de cadeau (à part peut-être la dévotion momentané de Wendaké qui nous ont protégé pendant 70 ans des tentatives d'extermination des "langues de serpents" et ou on ne voit aucune trace commémorative nul part, à par celle du chef Kondiraonk sur le Mont-Royal pour sa présence de 1701).
    Les "anglophones", mais surtout les petits comités de Rhodésien sont ce qu'ils sont au Québec parce que les québécois ne se sont pas encore décidé de leur propre existence. Nous continuons à fuir, à nous voilé la face, à élire des souverainistes qui n'en sont pas, à refuser notre place dans le monde et à celui de nation d'acceuil même lorsque l'on est chez nous à Pointe-Claire.
    L'affirmation de soi va bien au delà d'un vote positif dans un référendum, il est à tout les jours, dans tout ce que l'on fait (je m'en tiendrais à ce que l'on fait, car tout ce que l'on dit ou pense n'a aucune valeur si on ne le traduit pas par des gestes). Mais il faut bien avoué, que les échecs aux référendums ne sont que des prétextes pour des lâches, pour ne pas faire et agir de façon à ce qu'advienne notre libération du joug des manarcho-libéraux.
    C'est parce qu'ils ne sont pas décidé à se prendre en main, même chez les plus ardent indépendantistes que l'avant garde de la majorité du Canada, elle, n'hésite pas à avancer pour faire taire et effacer son seul échec d'assimilation.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    Monsieur Racine , faîtes confiance à ces Français et , du dernier repli de la Nouvelle-France , émergera le plus beau pays du monde , ne levant pas le joug qui les oppresse pour en imposer d'autres à d' Autres , mais pour instaurer magnanimes... Liberté , Égalité , Fraternité...l'attrait plutôt que la réclame...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    La moitié de l'île de Montréal est anglophone, pas la moitié du Québec.
    Je n'ai pas parlé de courbettes. C'est le PQ qui lance des messages contracdictoires.
    Je n'ai parlé de communications, par d'ouvrir des écoles. Mais peut-être des cours (une heure par semaine?) dans la langue maternelle des enfants d'immigrants, pendant qu'ils étudient dans une école en français.
    Il est prouvé que les enfants qui aprennent leur langue maternelle comme il faut on plus de facilité à apprendre une langue seconde. Source http://www.cea-ace.ca/education-canada/article/apprendre-une-langue-%C3%A9trang%C3%A8re-en-sauvegardant-sa-langue-d%E2%80%99origine
    Et je pourrais vous founir une thèse sur le sujet, mais c'est en anglais.
    Et vous vous dites, "qui va payer pour ça?" De un, il y a beaucoup de nouveaux arrivants qui sont sans emplois. Plutôt que de rester à la maison, selon leur langue, ils pourraient faire du support à d'autres jeunes au primaire. Souvent, les enfants d'immigrants apprennent à parler, mais pas nécessairement à écrire et à lire dans leur langue maternelle.
    Mon idée ne coûterait pas vraiment d'argent, ça rapprocherait vraiment les immigrants de l'État québécois alors qu'ils n'en sauront que reconnaissants.
    Et dans les communautés amérindiennes, je parlais en premier lieu de communications organisationnelles afin de démontrer qu'on les prend au sérieux. Deuxièmement, il y a sûrement de quoi à faire pour faire des échanges avec les Inuits et des jeunes Québécois de la Vallée du St-Laurent. Je n'ai pas vérifié, mais c'est pour moi quelque chose qui va de soi pour moi, donc ça devrait déjà exister.
    Bref, moins d'apitoiement, de peur, de fixations sur l'immigration, plus de gestes concrets de rapprochement.
    Et pour les Anglos, 66% d'entre eux disent déjà comprendre et parler français. Qu'est-ce qu'ils ne veulent pas perdre après tout? Leur sites internet bilingues, les "newsletters" des villes "bilingues", etc.
    En fait, oublions les anglos, et dites vous que vous le faites pour le tourisme, les étudiants étrangers, les travailleurs temporaires au Québec qui ne parlent pas français, etc. Vu de même, ce n'est pas la fin du monde. Mais on peut toujours dire aux Anglos que c'est bilingue pour eux :P
    Bref, changement de paradigme afin d'apaiser les tensions.

  • Monique Chapdelaine Répondre

    22 janvier 2013

    M. Racine, vous proposez un changement de paradigme concernant les lois linguistiques dans un Québec pays, mais en même temps vous proposez à la majorité francophone de continuer les courbettes aux anglos, en écrivant notamment : "Dans un premier temps, disons leur qu’ils n’ont pas à s’inquiéter, une fois que le Québec sera un pays, les sites Internet du gouvernement et des municipalités où ils habitent en grand nombre continueront d’être en anglais et en français."
    La majorité francophone fait déjà des courbettes. Où est le changement ?

  • Francis Déry Répondre

    22 janvier 2013

    Les écoles sont un exemple d'ouverture qui n'a pas donné de résultats.
    Ayant vécu à Toronto, je pouvais me faire servir dans plus d'une centaine de langues par la Ville.
    J'ai eu un cas de requête et j'ai demandé un service en Français. On m'a répondu qu'on me rappellerait. Cinq heures plus tard, la réponse. Le francophone pris dans un autre service me dit que je cherchais la difficulté pour exiger un service en français à propos d'une bagatelle relié aux vidanges.
    Avoir des panneaux en 6-7 langues peut être compliqué. J'aimais les produits européens pour pratiquer la lecture, mais il y a un prix économique et l'information doit être minimisé.
    Quand je proposais la fusion des projets du CHUM et du CSUM, je suggérais en contrepartie que les bénéficiaires des minorités puissent bénéficier d'une ressource choisie et payée par un organisme représentant leur communauté pour faire la traduction médicale et procédurale des échanges et pour les guider dans les méandres du système hospitalier.
    Sans doute une structure trop lourde.
    Pour les dossiers informatisés, le plus on peut normaliser des descriptions, plus facile sera de faire de la traduction dans la langue du patient.
    Mais bon. Attendons les retombées de la Commission Charbonneau avant de relancer le dossier des dossiers médicaux.
    Le hic, c'est l'approfondissement du communautarisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    Mme Fortin, ce que je propose c'est de démontrer comment le Québec sera une fois pays, et donc d'en parler, de préparer la bonne entente. On a passé trop de temps pour les anglos, à les nourrir de munitions qui nous renvoient à la mitraillette dans les médias. Continuez à les nourrir, et 50% des immigrants qui arrivent au Québec vont se joindre à la Communauté anglophone et s'identifier au Canada.
    Et si un mouvement indépendantiste voulant fermer les portes de l'immigration pour vaquer à ce problème, c'est FOUTU merde. Ce jour, je vous le dit, c'est la fin. Les Anglos attendent juste ça ce mouvement. Et s'il prend place, il n'y en aura plus aucun espoir. La génération Y ne va JAMAIS embarquer là-dedans et ils se diront tous citoyens du monde dans ce cas et aller voter ne leur passera même plus par la tête.
    Et ce jour là, j'éviterez d'aller sur le web .ca ou .qc.ca et je prendrai des nouvelles du QUébec à Pâques et à Noel au téléphone.

  • Danièle Fortin Répondre

    22 janvier 2013

    Monsieur Racine,
    Vous proposez une loi linguistique pour "protéger les anglophones" au Québec, en Amérique du Nord ?!
    Est-ce que les Tibétains doivent aussi faire en sorte de veiller à la survie du mandarin chez-eux ?
    Peu importe, vous parlez ici d'une langue hégémonique, celle que tout le monde, du moins en Occident, adopte pour échanger avec le monde et qui est la "langue seconde" par défaut ici. Qui plus est, la langue du colonisateur.
    Pour en prendre toute la mesure, je vous invite à lire le dernier éditorial de Robert Laplante, publié dans le dernier numéro de « L'Action nationale » et relayé sur « Vigile » :
    « Mettre fin à l’impunité » - CUSM-MUHC
    http://www.vigile.net/Mettre-fin-a-l-impunite
    Et en complément d'information, l'entrevue qu'a accordée M. Laplante à Robin Philpot sur les ondes de CIBL et disponible en fichier MP3, ici :
    http://www.action-nationale.qc.ca/MP3/20130121philpotlaplante.mp3
    J'attire, entre autres, votre attention sur la notion d'"Anglo Compact" que M. Laplante développe dans cet entretien.
    Merci de votre attention.
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    M. Déry,
    continuez à nourrir les Anglos si vous croyez que ça va convaincre les immigrants de s'intégrer en français, mais aussi les premières nations de se ranger du côté des indépendantistes.Surtout, continuez si vous croyez que ça va aider à aller chercher le vote francophone de la génération y.
    Mais dans mon article, je n'ai pas parlé d'ouvrir d'écoles, c'est vous qui avez lu ça. J'ai parlé de communications, et elles ont été drôlement défectueuses en général depuis 1995, et le PQ Marois continue dans cette veine.

  • Francis Déry Répondre

    22 janvier 2013

    Le gouvernement de René Lévesque a donné des écoles grecques pour la communauté grecque. Il y a des écoles juives pour la communauté hassidique. Les Arméniens avaient leurs écoles dans Saint-Laurent. À Montréal-Nord, sur la rue Amos fut pendant de nombreuses années une école turque. Elle a fermé, il y a deux ans suite à un article de la Presse sur fondateur du mouvement derrière l'école. Il y a aussi des écoles musulmanes à Montréal-Nord.
    Les résultats ne concluent pas en votre faveur pour ce qui est des écoles grecques. Vous aimez la complexité ?
    Le Québec a laïcisé les commissions scolaires pour les ramener à deux systèmes linguistiques. C'est plutôt contre-tendance.
    M'enfin, ce sont des idées suédoises. Par contre vous avez parfois un problème parce que le paradigme suédois est de choisir la tolérance sur l'intransigeance.
    Ignorez ce que j'écris, car les faits sont en contradiction avec votre discours.