Loi 52

Certains politiciens n’ont aucun scrupule

À tenir en otage des êtres qu’ils se sont pourtant engagés à défendre

Tribune libre

Certains politiciens n’ont aucun scrupule à tenir en otage des êtres qu’ils se sont pourtant engagés à défendre, des gens sans défense, en souffrance, en fin de vie. Et comme si ce n’était pas assez cruel, pour être certain que personne ne viendrait à leur secours, on braque le canon d’une arme sur la tempe du médecin qui s’aviserait, en toute humanité à leur tendre la main. Pincez-moi. C’est ça vivre en 2015 M. Trudeau?

Nous voilà pris en otage par des gouvernants d’un autre âge, qui vivent à des années-lumière de cet humanisme contemporain, qui a guidé des élus québécois. Cette loi 52 qui devrait en principe entrer en vigueur le 10 décembre prochain, lisez-la. Vous réaliserez qu’il ne s’agit nullement d’une improvisation permettant le meurtre. Nos dirigeants, pour une fois sans partisanerie, avec brio, tact, sérieux, et empathie, ont démontré une solidarité humaine hors du commun afin de mettre au monde une politique qui respecte la personne dans un contexte strictement encadré. Toute cette démarche, incluant de longues études, de vastes consultations des réflexions auxquelles ont participé tous ceux qui pouvaient et voulaient apporter une pierre à cet édifice remarquable serait remise en question par un autre palier de pouvoir, qui roule des mécaniques au détriment des plus démunis d’entres nous?

Et dire que pour nous protéger contre cette barbarie infligée à ceux qui souffrent et qui espèrent, nous devons nous fier à la résistance d’un groupe de dirigeants québécois fédéralistes qui cherchent par tous les moyens à nous vendre les « valeurs » canadiennes. Ces mêmes individus que la Commission Charbonneau n’ose pas dénoncer parce qu’ils sont trop puissants et qui ont si peu de respect pour le vrai monde, qu’au lieu de leur manifester ne serait-ce que l’ombre d’un remord, sablent le champagne et ce font des clins d’oeil complices. Permettez-moi d’être triste et inquiet.


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