CDPQ, culpabilité et souveraineté

Tribune libre

Le 14 mars 2009
Caisse de dépôts et placements du Québec, culpabilité et souveraineté
Le gouvernement Charest est COUPABLE :
1)d’avoir changé la mission de la CDPQ en misant sur la rentabilité.
2)d’avoir laissé la CDPQ faire de la spéculation sur les marchés boursiers.
3)d’avoir laissé la CDPQ ne pas administrer nos avoirs en « bon père de famille ».
4)d’avoir laissé la CDPQ perdre 40 milliards de dollars.
5)d’avoir laissé la CDPQ n’investir directement que 7% de ses actifs dans l’économie québécoise.
6)d’avoir laissé la CDPQ nommé un président qui a reçu une prime pour avoir tenté de vendre Bell, une compagnie d’ici, à des Ontariens.
7)d’être un gouvernement fédéraliste qui sert à la fois le Québec, le Canada et le reste du monde.
En conséquence :
Nous exigeons la démission du gouvernement Charest et la prise en charge des affaires du gouvernement par l’opposition. Il est rendu dangereux de laisser le pouvoir entre les mains de fédéralistes. Le Québec n’est pas à vendre. Le Québec doit devenir un pays.
Éléments de preuve :
Toutes tirées de l’argumentaire situé à : www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
1)Raison numéro 1586 : En 1995, M. Robert Prechter, un analyste financier réputé, prévoyait déjà l’effondrement des marchés boursiers pour 2007 et que le Québec allait ensuite devenir un pays. « Prechter said (at the annual Montreal conference of the Canadian Society of Technical Analysts on Oct 15, 2005) his studies of patterns in market rises and falls forecast a severe market smashup in early 2007… and that Quebec will separate... Prechter advised readers to keep their assets in cash, government bonds (preferably Swiss) and gold, pay off debt and avoid risky investments. » The Gazette, 24 octobre 2005, Analyst Robert Prechter predicts stock meltdown in early 2007 and Quebec separation.
2)Raison numéro 14 : « Sur le plan strictement économique, soutient M. Alesina (directeur du département d’économie de l’Université Harvard), il ne serait pas tellement difficile pour le Québec de devenir indépendant. Cela peut se faire à un coût très bas pour tout le monde et je ne vois pas pourquoi il ne réussirait pas. La décision est strictement politique et si le Québec veut se séparer pour des raisons linguistiques, pas exemple, l’économie ne sera pas un facteur dans la décision. Des petits pays comme le Danemark, l’Islande ou Singapour sont prospères parce qu’ils ont une économie ouverte, ajoute le professeur. Il n’y a aucune raison pour qu’un petit pays ne réussisse pas. » Source Le Soleil 13 novembre 2004 Des chercheurs de Harvard affirment : Sur le plan économique, le Québec pourrait devenir indépendant
3)Raison numéro 1587 : “...c’est à plus de 200 milliards que Rosaire Morin estimait le volume des capitaux exportés à l’extérieur pendant que des régions entières s’enlisaient dans le sous-développement chronique. » Robert Laplante, le 11 mars 2009, L’Action nationale, Le grand remue-méninges
4)Raison numéro 1588 : « … le manque de financement … et de capital de risque … expliquent le degré plus faible d’entrepreneurship au Québec … et de démarrage d’entreprises. » Québec Inc., février-mars 2009, Création d’entreprises : le Québec est bon dernier au Canada (Da.R.)
5)Raison numéro 1589 : « Un autre gros problème frappe les entrepreneurs québécois : le manque de capitaux, affirme Francesco Bellini, président et chef de la direction de Neurochem… M. Bellini estime que le Québec ne dispose pas assez de groupes structurés, comme des banques d’affaires ou des groupes de fonds privés basés ici, pour mobiliser des capitaux de grande taille en cas d’OPA (prise de contrôle) de sociétés étrangères sur des fleurons de Québec Inc… Quand une entreprise est vendue à des étrangers, ce n’est pas juste une transaction financière. Ce sont des talents créatifs qui se perdent. Des emplois haut de gamme… Chaque départ d’un siège social est une lourde perte pour le Québec. Ces centres de décision créent de la richesse chez nous. » Magazine Finance, juin/juillet 2004, Les Québécois se résignent à la perte de leurs sièges sociaux
6)Raison numéro 1601 : « Il faut tout mettre en œuvre pour déjouer les forces qui tentent de nous présenter comme séparées les choses que le ciment national devrait unir. C’est la perspective indépendantiste qui permet de le faire. Il devient chaque jour plus évident que le carcan canadian empêche le Québec de réagir de façon adéquate à la crise et aux défis qu’elle pose. Il faut penser les problèmes et rechercher les solutions dans le cadre national, cesser de nous penser à la merci des décisions canadian ou des bouleversements du monde comme si nous n’étions qu’un bouchon sur la mer. Il faut penser la crise comme point de renversement. Et le faire avec rigueur et intransigeance. » Robert Laplante, L’Action nationale, 11 mars 2009, Le grand remue-méninges
Daniel Roy, C.A.


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